Bonjour à toutes et à tous
Les amis, c’est un vrai bonheur que de lire vos retours. Le plus cher désir de celui qui écrit est d’être lu.
Mais depuis quelques jours – quel stress ! – vos commentaires n’apparaissaient plus. Alors de folles questions se sont mises à virevolter autour de moi : mon blog n’interresse plus, il est rébarbatif, les insertions vocales inopportunes … Que nenni ! Rien de tout cela ! Les nouveaux commentaires sont allés se logés dans les « indésirables ». Voilà la situation rétablie.
Ouf ! Ce blog devient la colonne vertébrale de mon voyage. Je dois me rendre à l’évidence : il me tient debout. Je trouve cela un peu dangereux, mais il en est ainsi. Et à chaque moment, chaque site visité, je pense à vous : je vais montrer cela …, je vais dire cela … je vais partager cela …
Encore merci.
La vie est formidable.
De Bethléem à Ramallah
Bon j’ai complètement cafouillé avec cet enregistrement.
Je vous le livre tel quel : 20’ ! Avance rapide recommandée …
En tout cas voilà quelques vues de Ramallah où j’ai pris mon petit déjeuner.
Ramallah, un premier thé à la menthe
Et un café
Ramallah
De Ramallah à Naplouse
L’hôtel
Un Toyota CHR !
C’est pas un signe ça ?
Ma voiture garée devant l’hôtel ; pas tout à fait, la mienne est grenat … lol
La porte de la chambre
La chambre
Le tapis de prière
Naplouse le souk – Chez le barbier
Le souk
Naplouse – Tel Balata
Pour mémoire les Patriarches : Abraham, Isaac, Jacob, Joseph
Le site de la ville Cananéenne de Sichem/Tel Balata/Naplouse présente des traces d’habitations que l’on estime datées de quatre mille ans. Sichem apparaît dans la Genèse, qui décrit la manière dont Abraham (v.1850) atteignit le « grand arbre de Moreh (ou Moré) » à Sichem et les sacrifices offerts à proximité. Plus tard, les os de Joseph furent sortis d’Égypte et inhumés à Sichem. Dans la ville, Abraham « construit un autel à l’Éternel, qui lui était apparu…… et donna cette terre à ses descendants ». Ce récit biblique indique un lieu, considéré par certains comme le premier où Abraham s’installa avec Sarah à leur entrée en Canaan. La Bible déclare que, à cette occasion, Dieu confirma dans la ville l’alliance qu’il avait formulée pour la première fois avec Abraham à Harran, en ce qui concernait la possession de la terre de Canaan.
Le porte monumentale NO
Plus tard, le récit nous dit que les fils de Jacob vengèrent le viol de leur sœur en massacrant les habitants de la ville. Joshua réunit les Israélites à Sichem et les encouragea à réaffirmer leur attachement à la Torah. Que la ville de Sichem, exista à l’époque d’Abraham est réfutée par quelques spécialistes qui contestent la traduction qui est faite de la Genèse (12 : 6). Toutefois la cité était destinée à jouer un rôle important dans l’histoire d’Israël, en raison de sa position centrale, de la présence dans le voisinage des lieux sacrés à la mémoire d’Abraham, le puits de Jacob (Genèse 33 : 18 à 20, « il éleva un autel, qu’il appela El Élohé Israël », 34 : 2, etc) et enfin le tombeau de Joseph.
Le temple
Sichem fut un carrefour commercial en raison de sa position géographique qui se trouve à un endroit vital pour la traversée des routes commerciales dans la région. Il y était négocié en grande quantité, entre l’âge du bronze-moyen et la fin de la période Hellénique, soit entre 1900 et 100 av.J.C : Le raisins, les olives, le blé on y trouvait aussi de l’élevage et de la poterie. Sichem fut une colonie Cananéenne. Elle est mentionnée pour la première fois sur une stèle Égyptienne d’un noble de la cour du Roi Sésostris III (1878-1843, XIIe dynastie). Plus tard Sichem est une nouvelle fois citée dans les lettres de Tell el-Amarna, de l’époque du Pharaon Amenhotep IV (Aménophis ou Akhénaton, 1353/52-
Naplouse le Puit de Jacob
Ce Puit de Jacob est une belle histoire qui met en scène sucessivement Jacob (fils d’Isaac), puis Jésus et une samaritaine
L’histoire de Jacob
Inter-Bible – Guy Couturier :
« Ce puits, situé en Samarie, se trouve à proximité du Mont Garizim, bien connu de tout temps et cher à la piété des Samaritains. De plus, le souvenir du patriarche Jacob y est rattaché..
L’Ancien Testament nous raconte, en effet, que Jacob acquit un petit terrain à Sichem, ville sise au pied du Garizim. Il y vécut un certain temps, jusqu’à ce qu’un conFlit sanglant éclate entre ses hommes et les Sichémites (Gn 34). Au moment de sa mort, Jacob donne ce terrain en héritage à Joseph. C’est précisément en cet endroit – plus exactement à quelques courtes distance de là, à la Tombe de Joseph -que le Fils sera enterré par ses frères, quand ils reviendront en Terre promise (Jos 24,32).
Quelques puits existent dans le même territoire, mais un seul est rattaché à Jacob, depuis le IIIe siècle avant J. C., dans la tradition samaritaine. Il est bien situé dans cette région où Jacob acquit un terrain des Sichémites (Jn 4,5). L’actuel puits de Jacob répond à toutes les données bibliques. La Samaritaine déclare que ce puits est profond (Jn 4,11) : le puits de Jacob est de fait extrêmement profond! Pendant des siècles, les pèlerins y ont jeté des pierres pour en vériFier la profondeur, de sorte que le niveau de l’eau ne dépassait pas 25 m. Un bon nettoyage s’imposait : ô surprise, le puits avait une profondeur totale de 46 m! On ne peut préciser la date du forage, mais on sait que le puits existait depuis quelques siècles avant Jésus. La margelle a la forme d’un cylindre atteignant 2,50 m de diamètre en moyenne. Les parois des deux premiers tiers sont revêtues d’une maçonnerie de petites pierres pour retenir la terre; le dernier tiers est creusé dans le calcaire dur. La technique utilisée pour un tel ouvrage reste
inconnue! »
L’histoire de Jésus et la Samaritaine
Aux alentours de ce puit Jésus rencontre une Samaritaine. Et voici le dialogue :
Evangile selon St Jean
« Comme il fallait qu’il passât par la , Samarie il arriva dans une ville de Samarie, nommée Sychar, près du champ que Jacob avait donné à Joseph, son fils. Là se trouvait le puit de Jacob. Jésus, fatigué du voyage, était assis au bord du puits. C’était environ la sixième heure. Une femme de Samarie vint puiser de l’eau. Jésus lui dit : “ Donne-moi à boire ”. Car ses disciples étaient allés à la ville pour acheter des vivres. La femme samaritaine lui dit : “ Comment toi, qui es Juif, me demandes-tu à boire, à moi qui suis une femme samaritaine ? ” Les Juifs, en effet, n’ont pas de relations avec les Samaritains. Jésus lui répondit : “ Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : Donne-moi à boire ! tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive ”. … »
Le rapprochement entre un lieu et un texte m’interpelle toujours.
Naplouse – La Tombe de Joseph
La Tombe de Joseph
L’entrouverture de la porte
À bientôt
Michel
Bonjour Michel,
C’est un plaisir chaque jour renouvelé de te lire, de saisir l’immensité de tes connaissances,de partager ton intérêt pour l’Histoire avec un grand H de ce qui a façonné nos civilisations. Ce ne doit pas être facile tous les jours d’entreprendre une telle démarche seul, mais comme beaucoup je pense, je suis derrière mon écran chaque soir pour un nouvel épisode de ton épopée.
Puisse ta foi en toi, et celle qui te guide, porter tes pas un peu plus loin chaque jour dans cette « croisade ».
Des bises de La Chapelle
Ah quel mystère cet informatique qui nous lie autant parfois qu’il nous éloigne… nous somme là et bien là saluant ton courage, découvrant un quotidien si loin et si proche….
Ton voyage prend tout son sens dans le partage avec tes amis
Cool
Bonjour Michel
Je me surprends à attendre de te lire…et de t’écouter et contrairement aux commentaires de tes amis moi je n’ai pas l’impression que ton moral soit au plus bas parfois, il est vrai que je ne te connais pas vraiment 😀
Robin mon fils avant hier est arrivé dans le salon et me demande : « mais qu’est ce que tu écoutes ? J’entens une voix, des bruits de ville etc.. » donc je lui explique il écoute tes commentaires et regarde tes photos et me dit à la fin : mais c’est super, il a l’art de raconter, de partager ses émotions et impressions… un adepte de plus.
Tout ça pour te dire de continuer
Bonne continuation
Claire
Allons bon, comment t’oublier Mich, c’est pas possible . C’était sure qu’il y avait un os dans le potage ! Bon a ce que je lis tu as repris du poil de la bête, surtout en découvrant ta voiture (si si c’est la tienne, ils l’ont juste volé et repeinte !) Je t’avoue qu’il m’arrive parfois (souvent) d’avoir du mal a te suivre dans l’histoire ancienne, entre les filiations, qui a prit quoi et a qui, bref tous ces braves gens n’étant pas passés boire l’apero a la maison , j’ai un peu de mal a les situer tous, mais tkt je m’accroche ! Par contre l’histoire actuelle , les lieux les cafes le barbier etc ca me parle plus !
Par contre Ramallah me parle mais pour une affaire plus ressente, mais je ne sais plus laquelle, si tu pouvais me rafraichir mes quelque neurones…… Je sais que tu ne peux pas repondre a tous, aux vues des nombreux commentaires, mais si tu pouvais faire un p’tit récap historique sur cette ville, ce serait parfaitement parfait
Bises
La Co
Non Michel nous ne t’abandonnons pas.
Nous te suivons pas à pas, même si il nous faut de temps à autre appeler Charly pour nous rassurer sur ton moral qui a souvent l’air d’être au plus bas.
Il paraît que non, mais c’est tout de même l’impression que tu donnes à plus d’un d’entre nous!!
Tant mieux si tu gardes le moral, ce voyage à travers toi-même est une quête joyeuse sur le fond.
Bises
Françoise
Un vrai plaisir de te lire et de t’écouter, j’adore ! et Jean aussi…
et en plus ça nous rassure. Bises