Bonjour à toutes et à tous
Voilà une journée dont on aimerait bien ne pas en avoir beaucoup comme ça.. Il est vrai, lorsque l’on se rapproche des grandes agglomérations et de leurs aéroports les ambiances deviennent beaucoup moins conviviales. Et les zones ne sont plus adaptées aux pèlerins randonneurs.
Cet article pour faire part des difficultés qu’un voyageur un peu en marge est susceptible de rencontrer.
Et puis il y a une tension créee par l’échéance du vol demain pour Beiruth via Istanbul, à 8:40. Il faut donc que je sois à l’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv à 6:00.
Après le train depuis Haïfa, j’avais plusieurs questions à résoudre arrivé à Ben Gourion :
– une question de liquidités,
– une question de connection internet,
– une question de transport.
Et il convenait de résoudre ces questions avec des moyens qui se réduisaient en peau de chagrin.
La question des liquidités
Il faut prendre en compte que je quitte Israël demain. Il ne faut pas qu’il me reste trop de Shekels. Donc avec mes 450 Shekels – 112€ -ça devrait suffire, sachant que j’ai deux taxis à payer entre 70 et 100 Shekels chacun.
La question de connection internet
Tout d’abord je n’avais plus de crédit d’octets. Mes cartes sims de ma tablette comme de mon iPhone étaient épuisées. En conséquence plus d’instruments de navigation et plus moyen de téléphoner. Pour une connection internet il faut trouver un réseau Wifi gratuit, comme celui de la Cie de Chemins de Fer Israélienne ou comme celui de l’aéroport Ben Gourion. Mais dès que vous sortez un peu de la zone, plus de connection. Et compte tenu de mon départ le lendemain je ne souhaitait pas acheter une carte sim dont je ne saurai que faire au Liban. Donc il faut faire sans et sans instruments de navigation de fait.
La question du transport
Selon les données que j’avais pu récolter auparavant, mon hébergement de ce soir se trouve à Or Yehudya, 2,7 km ce que j’envisageais de faire à pied. En fait il se trouve à 6,3 km et à 1:17 de marche et le plus compliqué était le tracé sur des voies expresses impossible à arpenter. J’ai pourtant fait une tentative.
Il me fallait donc me résoudre à prendre un taxi tout en gérant 2 questions :
– avoir assez de liquide pour un trajet aller pour Or Yehuda et un trajet retour à Ben Gourion demain aux aurores,
– y aurait-il demain un taxi disponible depuis mon hébergement jusqu’à l’aéroport ?
Toutes ces incertitudes m’ont conduites à beaucoup errer aux alentours de l’entrée de l’aéroport. Et sans passer inaperçu, compte tenu de mon accoutrement, de mon sac à dos et de mon chapeau.
Avec une telle tenue les gens pensent que vous n’avez pas d’argent, ce qui corrobore avec l’attitude du chauffeur de taxi.
Mais écoutez plutôt
Haïfa 6:15
Sandwich à l’oeuf et aux crudités, cappuccino,
une oasis dans le désert de Gobi.
Le canari de l’oasis
Un journal israélien dans le train : un dessin humoristique illustrant la dénonciation par Trump de l’accord sur le nucléaire iranien.
Un taxi demain matin Mr Trump ?
L’entrée de mon hébergement. Non ce n’est pas la porte métallique que vous voyez à gauche. L’entrée se situe après les frigos, derrière la bâche bleue.
Le salon d’accueil de la «Guest House », qualifée de « romantic » par le menuisier (eh oui le menuisier) qui m’a ouvert la porte.
Au fond à gauche, derrière le rideau un baignoire à remous … lol
La rue zone industrielle de banlieue.
Le restaurant
Des poivrons farcis, des pâtes, des haricots verts.
Le Pèlerin comme un coq en pâte.
Un immeuble populaire de banlieue
Mes appartement : le coin salon/cuisine
Le coin chambre
A bientôt,
Michel
Il y a comme cela des jours pas faciles la providence n’étant pas tjrs au rdv. Mais c’est en quelques sortes aussi le sel de ce périple..
A voir ces graffitis 1 peu partout on se croirait ds le 93, décidément les bombes de toutes natures font des ravages partout.
A plus mon gars