20180530 Beiruth – Notes de voyage

Bonjour à toutes et à tous

Ce matin à Beiruth il fait un temps splendide. De la terrasse de ma chambre du 10e, je contemple les cargos croiser dans la baie.

Il me reste tant de choses à écrire.

Voilà un article plus technique.

Cependant : ayez conscience.

Au delà de ces considérations pratiques, ou nonobstant, en rien les conditions décrites ci-après ne fracturent la recherche, la poésie et la spiritualité qui m’ont accompagné. Parce que par delà de ces conditions, cette relation authentique avec un territoire et ses habitants – que j’ai vécue – est première et fondamentale.

Je profite de cette dernière journée à Beiruth dans le confort climatisé de ma chambre d’hôtel pour rédiger « à chaud » ces notes de voyage. Peut-être devrais-je attendre quelques peu pour cette rédaction, mais je préfère le faire ainsi :
– j’ai du temps : cette journée,
– plus tard de retour dans mes pénates, de par les activités qui reprendront, je ne trouverai sans doute ni le temps ni le courage de le faire, ne jugeant pas cela indispensable,
– les impressions et les sentiments ne sont pas encore émoussés : ma rédaction n’en sera que plus vive.

Je ne rédigerai pas ces notes par pays visité, mais par thème en pays comparés.

Trois pays parcourus :
– Israël
– Palestine
– Liban

Quoique la Palestine ne soit pas un pays proprement dit, soumis à l’autorité israélienne, je le considère comme une pays à part entière, il possède sa propre administration.

Bien que le blog soit public, je ne vais pas forcément écrire des choses agréables. J’en prends la responsabilité. Il convient au lecteur de considérer que ce sont des marges de progrès. Toutefois je le ferai avec un maximum de bienveillance mais sans compromission.

Il faut aussi prendre en compte que ce qui suit ne sont jamais seulement que les opinions écrites d’un pèlerin solitaire à pied. Ce qui ne leur confère aucune quelconque autorité.

La logistique

Les transports publics

Israël est un bout d’Europe au Proche-Orient. Les transports y sont parfaitement organisés. Un grande companie de bus sillonne tous le pays. Elle est relayée par des compagnies locales. Ainsi le maillage est dense. Ce sont de grands bus. Les horaires est les destinations sont consultables sur internet. On peut de la sorte facilement programmer son déplacement. Cette organisation parfaitement structurée oblige quelques fois à un peu d’attente, 1h 1h1/2, pour attraper le bus suivant. Il convient de se rendre à la « Central Bus Station », ou repérer un arrêt sur le trajet de bus. Bien sûr il ne sont pas cher. Les bus ne vont pas forcément au point précis où vous allez, mais d’une façon générale, il vous en rapproche suffisamment pour envisager la suite à pied. Ils vous amène à la « junctions » la plus proche de votre objectif. C’est ainsi que j’ai pu visiter tous les sites archéologiques à l’exception du site de Gamla pour lequel un taxi est indispensable. La logistique de transport au Liban ne m’aurait pas autorisée une telle organisation. Mais j’y reviendrai.

En Palestine, l’organisation des transports est complètement différente. Elle repose sur l’initiative privée de petits propriétaires de  « shérout », qui sont innombrables. Ce qui rend le réseau encore plus dense qu’en Israël. Il y a aussi des « Shérout Central Station » mais on peut héler un shérout sur la route. Arrivé à la Shérout Central Station, il suffit d’annoncer sa destination au premier chauffeur venu, pour que de porte-voix en porte-voix vous vous retrouviez devant le Sherout de votre destination. Ce sont des mini-bus de 7 places. Le prix est dérisoire. Ils partent quand ils sont pleins ou presque. L’attente n’a jamais exédé 20 mn. Sauf les considérations environnementales, je considère ainsi l’organisation Palestienne des transports plus efficace que celle Israélienne.

Le transport au Liban est basé sur la voiture individuelle. A Beiruth j’ai bien remarqué des petits bus de transport en commun, mais je n’ai pas compris comment le réseau fonctionne. Il semblerait qu’ils soient privés. Ils sont en général délabrés. Je n’ai pas repéré de « Bus Central Station ». Rien n’est organisé pour signaler au visiteur un quelconque réseau de transport en commun. Bref, sans voiture personnelle, le seul moyen est le taxi, ce qui rend les déplacements horriblement chers. Si l’on est pas seul, il convient mieux de louer une voiture. Au Liban, je n’aurai pas pu visiter les sites archéologiques comme je l’ai fait en Israël et en Palestine, sauf à payer une fortune en taxi. La formule du voyage organisé, bien que la contrepartie soit la coexistance avec un groupe de 28 personnes, du 13 au 19 mai, a été une excellente formule pour cela. J’ai pu ensuite me consacrer à la randonnée. Mais le Liban n’est pas un pays pour les piétons. J’y reviendrai.

Les hébergements

La qualité des hébergements ne provient pas véritablement des pays visités, mais du prix que l’on y consacre.  À partir de 80€ la nuit on trouve d’excellents établissements. J’ai réservé au fur et à mesure de mon voyage par des grands sites internet. En général je restais 3 jours, pour rayonner à partir de là. J’ai aussi beaucoup pratiqué l’hébergement de Pèlerin et la « Guest House » qui sont des établissements d’hébergement moins cher que les hôtels, avec moins de prestations, pour en général à 50€ par nuit et quelques fois en 1/2 pension, et quelques fois en dortoir. Ce fut la solution systématique au Liban au cours de mes randonnées. Je ne pratique pas beaucoup, je n’aime pas beaucoup, la location d’appartement. Je l’ai pratiqué une fois en Israël. Réservation, payée de surcroît qui n’a pas fonctionné : au moment de m’y rendre le propriétaire m’a fait savoir qu’il ne louait plus.

Les plus horribles hébergements furent :
– le campement « cloaque » à Gezer en Israël,
– la cellule de prison de la Guest House proche de l’aéroport Ben-Gourion Tel Aviv en Israël, avant mes vols pour de Liban,
– la Guest House à Ein Zhalta au Liban, que j’ai fui avant même de m’y installer,
– J’ai aussi gardé une très mauvais souvenir de l’accueil et des prestations l’hôtel aux chambres luxueuses de Safed en Israël.

Ceux dont je garde le meilleur souvenir sont :
– L’hébergement au Monastère de Quyriat Yéarim en Israël,
– L’hébergement de Pèlerins à Jérusalem,
– la Guest House à Nazareth en Palestine,
– l’hôtel De Naplouse en Palestine
– l’hôtel à Tiberias en Israël,
– la Guest House de Ayda à Baruq dans le Shouf libanais
– l’hébergement au Monastère de Qozhaiya dans la Qadisha libanaise,
– la Guest House à Ehden dans la Qadisha libanaise,
– le dernier Hôtel Eighteensixtysix (1866) Court&Suite à Beiruth au Liban.

Le téléphone, les connections internet et wifi

La qualité des connections wifi des hébergements, Guest Houses et hôtels ont été variables. Certains n’en disposait pas du tout, d’autres offraient au réseau faible, et d’autres excellents. J’y attachais une grande importance compte tenu de mes besoins pour la tenue du blog et de la rédaction et expédition des articles.

Quoiqu’il en soit j’avais pris les dispositions pour disposer d’une connection internet par un abonnement personnel à un founisseur d’accès local en Israël/Palestine et au Liban pour ma tablette et mon iPhone.

Pour cela mes besoins furent par mois :
– 40 à 50 Go de données sur la tablette,
– 40 à 50 Go de données sur l’iPhone,
– 5h de communications téléphoniques nationales sur l’iPhone,
– 1h internationale sur l’iPhone.

Ce sont des besoins peu ordinaires je le concède.

En Israël et en Palestine il est très facile d’acquérir une carte sim avec l’abonnement internet et téléphone souhaité. On peut acheter des cartes sim correspondantes à ces besoins dans n’importe quelle boutique de téléphone. Et le prix reste abordable. Pour la tablette et l’iPhone j’ai payé ≈ 215 € pour le mois d’avril.

Par contre au Liban, c’est beaucoup plus compliqué. Pour ces volumes il faut aller chez le founisseur d’accès, y passer facilement 1h1/2 ce que j’ai fait à Beiruth et pour un prix de 390 €.

L’accueil

Accueil ne signifie pas hospitalité. Bien sûr il y a des gens accueillant et formidables partout. Des gens m’ont aidé aussi bien en Israël, en Palestine ou qu’au Liban. Toutefois quand on voyage seul on a besoin des autres. On est très sensible à la façon dont les gens vous accueillent : cela passe par le regard, l’attitude, une forme de corps, un sourire qui ne soit pas de façade ou commercial, la façon de prendre en compte une question et d’y répondre, la façon de recevoir un client. Les chauffeurs des bus israélites pour cela sont les pires. Mais ils m’ont toujours signalé mon arrhêt, sauf un qui m’a oublié.

Je n’aime pas fréquenter les établissements et les quartier chics. Je préfère le « street breakfeast included » et les restaurants de rue dans les quartiers populaires. C’est sûr que du coup l’accueil devient beaucoup plus basic.

Nonobstant, d’une façon générale : c’est en Palestine que j’ai reçu le meilleur accueil, le plus chaleureux, le plus pertinent, sans avoir l’impression d’être inopportun. Je me souviens de ces restaurants dans les souks en Palestine, à Bethléem, Hébron ou Naplouse dont le vendeurs ou le patron vous accueillait véritablement et exprimait son honneur de vous voir revenir dans leur établissement.

Rien de tel en Israël. Les Israéliens sont des gens rudes. Peut-être ont-ils des raisons pour cela. On a toujours l’impression de les déranger quand on pose une question, quelqu’elle soit et à qui que ce soit. Quand au restaurant de rue il est très désagréable de faire comprendre ce que l’on désire.

Au Liban c’est encore différent. Du fait de l’histoire il y a des liens spécifique entre le Liban et la France. L’accueil est donc cisconstancié à cette histoire. Mais il n’est pas exceptionnel pour autant : mis à part de dire plusieurs fois « Bienvenue, bienvenue, bienvenue, … » en Français, avec les Libanais,  je n’ai pas vraiment eu l’impression d’être pris en compte dans mes questionnements, ni d’un accueil particulièrement chaleureux. Dans une échelle de préférence pour l’accueil je situerai la Palestine en tête en plaçant Israël et le Liban derrière ex-equo mais pas pour les mêmes raisons.

Comment accueillons-nous l’étranger ?

La sécurité et la propreté

Dans aucun de ces pays, ni en aucune circonstance, de jour comme de nuit, seul, je ne me suis senti en insécurité. L’opinion occidentale que ces pays sont dangereux est un mythe. C’est de la désinformation. La réputation la pire revient à la Palestine et particulièrement à la ville d’Hébron. À Hébron j’ai été particulièrement heureux, comme à Jéricho et à Naplouse. Et pourtant je n’hésite pas à me déplacer dans les souks, traverser des quartiers populaires à toute heure, au petit matin …, ou confier ma gorge à la propreté et au rasoir du barbier.

Selon les normes européennes c’est 3 pays sont sales. Les ordures traînent partout. Mais Israël n’est pas plus propre que la Palestine, ou dit autrement la Palestine n’est pas plus sale qu’Israël. En ville, comme sur la côte, comme sur les sentiers de  randonnée les ordures sauvages polluent. Par contre des trois, le Liban est le pays le plus sale. A Beiruth la promenade de la Corniche est un endroit magnifique. Elle borde les rochers de la côte sur lesquels, à quelques mètres, la mer brise ses rouleaux.  Ce pourrait-être une Promenade des Anglais comme à Nice. Ce pourrait être un endroit magnifique avec cette mer turquoise et ces rochers ocres. Mais les rochers qui donnent sur la mer sont jonchés d’ordures et des égoûts se déversent. En s’approchant et en s’appuyant sur la balustrade une odeur nauséabonde se dégage. Je ne voudrais m’y baigner. Au Liban particulièrement il y a un problème d’éducation des populations : j’ai vu un de mes chauffeurs de taxi en pleine campagne jeter son mégot de cigarette encore incandescent par la fenêtre, ou cette femme, de sa voiture garée au bord du trottoir de la Corniche, jeter son gobelet en carton de café vide avec une serviette en papier dedans, par la fenêtre de sa voiture sur le trottoir de la Corniche. Quand on voyage hors d’Europe, on a beau être blindé, on pleure. Le Liban est un pays splendide. Les libanais, mais pas qu’eux, en ont fait une poubelle. Ils pourraient toutefois, comme en Israël et comme en Palestine, maintenant se ressaisir. Mais il est vrai, le Liban a tant de défis à relever.

La randonnée

Tout d’abord je voudrais saluer le Liban et son Association « Lebanon Montain Trail » pour son sentier de randonnée. C’est un association jeune. Avec ce sentier balisé qui parcourt le Liban du Nord au Sud, c’est une grande œuvre qu’ils ont réalisé là. Par contre, quand on interroge la population qui le tangente, le « LMT » (Lebanon Mountain Trail) et son balisage, sont parfaitement inconnus. A l’entrée et à la sortie des villes, pas question de compter sur les gens pour suivre les balises et trouver le sentier.

Il y a l’équivalent en Israël avec l’Israeli Mountain Trail.

Les principe de balisage sont les mêmes, comme sur nos GR, mais avec des couleurs différentes.

En Palestine, il y a l’Abraham Trail. Le sentier est en cours de réalisation et certaines sections sont praticables de préférence avec un guide paraît-il.

Aussi bien en Israël qu’au Liban, mis à part le balisage, il n’y a de panneaux indicateurs de direction avec des temps de marche. Le balisage en Israël est plus précis mais pas toujours excellent, je me suis perdu. Au Liban le balisage est quelques fois excellent et quelques fois aléatoire. Je me suis perdu plus souvent. Le sentier israélien semble être soutenu par l’administration, sinon patiellement géré par les Parc Nationaux. Ce qui ne semble pas être le cas au Liban.

Par contre en Israël, on peut disposer d’une carte numérique au 1/25000e, comme nos cartes Ign, téléchargeable sur un gps ou un smartphone. Ce qui n’est pas le cas pour le Liban. Toutefois on peut se procurer au Liban, au siège de l’Association à Beyruth, les cartes papier, bien utiles mais dont une mise à jour serait nécessaire. De plus je les ai trouvées peut lisible et à la topnymie incertaine.

Le coût de la vie

La Palestine est de loin le pays au plus bas coût de la vie. Puis vient Israël. Le Liban est hors de prix et notamment du fait des transports, mais pas que …

A titre d’exemple chez le barbier
– Naplouse en Palestine : rasage et coupe de cheveux, finition au rasoir et eau de toilette : 3,5 €
– Tibérias en Israël : même prestation sans l’eau de toilette = 17,5 €
– Beyrouth : rasage seul, aucune autre prestation 17 €

L’ambiance

Excepté mes randonnées au Liban et les sites archéologiques solitaires, c’est en Palestine que je me suis senti le plus heureux. Cela ne signifie pas que c’est le meilleur pays des trois. Il est vrai que c’était au début de mon voyage et que j’avait une bonne dose d’enthousiasme disponible. C’est pourtant de la Palestine que j’ai globalement le meilleur souvenir.

C’est vrai que j’ai visité le Liban en 2ème partie de voyage, et que la bonne dose d’enthousiasme du départ s’était bien érodée. Mon opinion en est sans doute le reflet, ou est pour le moins une résultante, entre-autres, de cette érosion. Être piéton et voyageur solitaire au Liban est une véritable gageure. Étant donné qu’il n’y a pas d’organisation performante de transport en commun : c’est le pays de la voiture. Il en résulte des embouteillages énormes à Beiruth. Significatif : le prix d’une course en taxi dépendra selon que vous ayez à traverser Beyruth ou non. Les klaxons urlent sans arrêt et sans cesse, et à tout bout de champ. Dans le trafic dense il est difficile de traverser les rues et les voitures ralentissent à peine. Au feux inutile de s’imaginer que les automobilistes respectent et ne s’arrêtent pas sur les passages cloutés. Les rupture de pente de trottoir pour les fauteuils, quand il y en a, sont systématiquement occupés par une voiture garée. D’ailleurs les voitures se garent fréquemment sur les trottoirs, obligeant le piéton de circuler en bord de voie, frôlés par les automobiles à vive allure qui klaxonnent : un enfer. Les libanais, et particulièrement les Beyroutins sont élégants, il savent montrer leur niveau de vie par leur façon de s’habiller, circulant en voitures de luxe. Ces comportements et cette culture forcené de l’individualité au détiment du bien commun et du paraître, m’ont paru consubstantiels au Liban. Mais cela vaut pour la Palestine aussi et pour le Proche-Orient en général excepté Israël. Le Liban m’a donné l’impression d’un pays sans un Etat qui prend en charge les besoins collectifs. Toutefois après 15 années de guerre civile – de 1975 à 1990 – dont les Libanais ont été les premières victimes, mais aussi sans doute les acteurs, avec la responsabilité partagée d’autres États voisins et de puissances internationales, le Liban a tant de défis à relever, dont la condition sine qua non est à mon sens l’évolution de la mentalité de ses habitants. Visiter seul le Liban n’est pas facile. Il convient de louer un véhicule quand on est deux ou plus. Plus avant j’ai parlé de l’accueil.

Quant à Israël je garde le souvenir d’un pays aussi peu chaleureux que bien organisé. C’est en Israël que je me suis senti le plus « étranger », compte-tenu du poids des traditions religieuses bien marquées par les signes ostentatoires. Ici on ressent bien « être un gentil ». La force de la culture et des traditions religieuses affichées sont un rempart et un ciment social irréductible aux forces extérieures hostiles. Il n’y a toutefois aucun comportement inter-relationnel de discrimination : en Israël on est admis partout y compris au pied du Mur des Lamentations que dans les synagogues. Il est vrai que je n’ai pas visité la ville cosmopolite de Tel Aviv. C’est vrai qu’ils sont en état d’alerte permanente dans un environnement politique hostile : c’est un euphénisme. Quoi qu’il en soit Il est facile d’y voyager  même seul. Et les sites archéologiques sont innombrables largement mis en valeur par une politique de valorisation du patrimoine réel et culturel. Il s’agit surtout pour Israël de valider la justification de son existence par l’archéologie. Ce que je leur concède. Il m’aurait fallu une année pour visiter tous les sites archéologiques repérés à la préparation de mon voyage. Il me faudrais sans doute y retourner, si toutefois l’envie m’en vient encore.

Le matériel embarqué

L’inutile

– la tente
– le matelas mousse
– le sac de couchage
– le couteau suisse
– la trousse à couture
– la perche à selvies
– la paire de jumelles
– un 3ème pentalon (j’avais 3 pantalons 2 chemises, il est mieux 2 pantalons 3 chemises)
– la crème solaire
– le stick lèvre
– la solution antiseptique main

Ce qui m’a été le plus utile, indispensable

– le petit sac à dos de ville
– la poche à eau
– les bâtons de marche
– le chapeau
– les chaussettes : 2 paires de chaussettes noires en laine de mérinos. Contrairement au synthétique, avec cette laine de mérinos il ne s’installe pas au fil des jours une odeurs de pieds. En plus elles sont isothermiques.
– les chaussure de rando
– les sandales de rando
– les lunettes de soleil
– l’iPhone
– la tablette
– son clavier amovible (indispensable pour écrire de longs textes)
– la batterie externe
– les 2 prises de courant
– les connectiques
– la frontale
– le gps (un peu)

Ce qui m’a manqué

– un petite polaire
– une chemise supplémentaire

 

Voilà, sur cette liste s’achève mes articles. A Beiruth le temps est toujours splendide. Je vais aller faire un dernier tour sur la Corniche. Il est 16:22 h. En confiance dans les mains de la providence, demain je serai chez moi.

Michel

 

4 réflexions sur « 20180530 Beiruth – Notes de voyage »

  1. Surprise, je trouve un message qui me semble bizarre dans ma boite, je pense à une arnaque jusqu’à ce que je voie ton mail et m’assure que c’est bien le tien !
    De ta part ta ballade ne m’étonne pas, nous en avions esquissé les prémices il y a maintenant 50 ans de cela ( eh oui, si on compte bien, en Turquie nous avions 17 et 18 ans avec la 203 ).
    Je n’ai jamais suivi de blogs, je vais donc m’y mettre avec plaisir avec le tien, et je te suivrai sur les chemins d’errance Gersoise avec ton chien ( des photos, des photos du toutou !)
    Vraiment content d’avoir de tes nouvelles.Portes toi bien et à bientôt
    Jef

  2. Bon retour et toutes ces informations seraient en bonnes positions dans un livre ! Voila ce qu’il te reste a faire . Si tu as pu trouver ce que tu cherchais c’est le principal, par contre d’autres n’ayant pas tes connaissances et ton organisation seraient surement intéressés pas tes trucs et astuces
    RDV a Mercredi prochain Inch Allah
    Bisous La Co

  3. Bonjour Michel
    Tu es un conteur passionnant
    J’ai adoré lire chaque jour le récit de ta journée et certaines de tes réactions m’ont fait sourire
    Je ne sais pas si nous aurons l’occasion de nous revoir, mais j’espère que tu garderas mon mail pour me faire partager tes futurs voyages.
    Amicalement.
    Claire.

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