20190619 Vassieux En Vercors – Die

Bonjour à toutes et à tous,

Voilà une longue étape un peu éprouvante. Elle fut perturbée et enrichie de rebondissements. Toutefois ce fut une étape splendide en arête.
Mais tout d’abord un préambule.

Vers plus de dénuement

Gps

Pour ceux qui ont bien suivi le blog, il savent que j’ai 2 GPS :

• L’iPhone avec IPhiGéNie ;
• un gps spécifique « TwoNav »

Depuis 2 jours son écran tactile ne fonctionne plus. Il est donc inutilisable.
Je suis déçu et en colère : c’est un gps que j’ai acheté en mars 2018 !

Les bâtons de marche

Ce matin au départ de l’hôtel, je réalise ne plus avoir mes bâtons de marche. Ballot que je suis j’ai dû les oublier quelque part dans Vassieux hier après-midi au cours de ma recherche d’un hébergement. Inutile de chercher à les retrouver.

Je vis très mal cette situation. Les bâtons sont presque indispensables dans les terrains escarpés. Il permettent d’économiser 30% de fatigue.
Je suis psychologiquement très affecté. C’est un grand coup au moral. Il faut que mon mental surmonte.

Je décide de partir sans bâton de marche ; je trouverai bien, en cours d’itinéraire, un bâton de bois.

Le synoptique

• Montée au Col de Vassieux ;
• Traversée en arête sur le But de l’Aiglette ; sur le Rocher de Chironne ;
• Descente (interminable) sur Die.

Nos paramètres

• Départ : 05 h 28 mn
• Durée :07 h 51 mn
• distance 19 km
• dénivelées +608 – 1111
• Arrivée : 15 h 00 mn

Le récit

Montée au Col de Vassieux en Vercors

Le jour se lève. Nous quittons Vassieux en Vercors

Je suis à la recherche d’un bâton. Je rencontre un scierie. Je vais bien trouver là. Et je trouve une branche de résineux : pas top, un peu trop longue et tordue. Tant pis cela fera l’affaire. J’avance. Plus loin une ferme. Contre la porte de la grange un magnifique bâton. J’hésite … Et j’échange mon bâton par top par celui-là tiptop. La Providence pardonnera …
Il est un peu trop long. Plus loin je le taillerai.

Je poursuis. Finalement ça va pas si mal avec un vrai bâton. D’abord il n’y en a qu’un. On est pas attaché avec une dragonne. Alors Olix, tout va bien ?

NON ! Voilà le bâton, J’ai honte : le Patron est un voleur, un détrousseur de grands chemins !

Et maintenant il confirme : il taille le bâton à la bonne dimension.

Le chemin se poursuit en route forestière. Il ne fait pas chaud du tout.

Ah enfin une fontaine. Je vais pouvoir me désaltérer.

A côté de la maison forestière des 7 nains.

Plus haut nous croisons un chalet refuge du Vercors.

Nous y rencontrons 2 jeunes randonneuses. Elles y ont passé la nuit et prennent leur petit déjeuner en terrasse sur la table et les bancs devant le chalet. Nous les croiserons encore plus tard.

Pour ma part je contemple, en maître des lieux.

Et pour ceux qui se plaignent que je ne prenne pas des photos du Patron, voilà la réponse :

D’ici le panorama est splendide sur la vallée de la Durance et Die.

L’itinéraire en crête jusqu’au But de l’Aiglette et le Rocher de Chironne

C’est par là que ça continue.

Les paysages sont splendides sur la vallée du Diois et la route du Col du Rousset.

Et le chemin se poursuit en arête jusqu’au But de l’Aiglette et le Rocher de Chironne.

Sur notre gauche, dans le lointain Vassieux En Vercors.

La descente s’engage dans la gorge au premier plan.

Descente (interminable) sur Die.

Dans la gorge la descente s’engage.

Elle continue en terrain dégagé et en sous-bois.

Il fait très chaud. Nous croisons une source. Elle jaillit miraculeusement du milieu de chemin. Enfin je peux me désaltérer et rafraîchir mes coussinets.

Plus loin un éperon. On le rejoint. En contrebas, sur un surplomb rocheux, une compagnie de vautours. Nous les surprenons autant qu’ils nous surprennent. Tous s’envolent sans compter, pas le loisir de prendre une photo. Ils tournoient dans le ciel clair. Nous admirons leur vol majestueux.

La descente de plus 1100 m est interminable. Elle se poursuit par une route forestière bordée de genêts.

Au fond du vallon un riou d’eau claire.

Et puis un pont et le chemin remonte à la route.

Et la fin en queue de poisson.

Nous remontons jusqu’à la route. Il reste 6,7 km et 1:40 pour rejoindre Die.

Notre ami Charly – il assure l’assistance – doit nous rejoindre à Die pour parcourir avec nous l’étape de demain Die – Saillans. On sait qu’il est déjà à Die. Les 5 km restants sont exclusivement sur goudron. Il fait vraiment très chaud. Le Patron est inquiet pour moi. Il hésite beaucoup. Finalement il décide plus prudent de l’appeler venir nous chercher. Une entorse aux principes. Toutefois je partage sa décision : l’obstination est mauvaise conseillère. On s’abrite à l’ombre et on attend.

Voilà pour cette étape.

Olix et Michel