Bonjour à toutes et à tous.
Voilà une étape moyenne qui se déroule dans une région très forestière en sapins.
Elle fut quelque peu tourmentée.
Mais commençons par le commencement.
Synoptique
Il n’y rien à voir ici
Nos paramètres
- Départ 05 h 45 mn
- Durée 04 h 38 mn
- Distance 15 km
- Dénivelé + 257 – 216
- Arrivée 11 h 30 mn
Préambule
La nuit dernière fut bien fraîche. Le Patron a eu froid. Il a eu aussi mal au hanches quand couché sur le côté. J’explique pourquoi plus loin
Dans cette fraîcheur du petit matin il démonte la tente. A l’extérieur le double-toit est trempé de rosée et à l’intérieur de condensation. La chambre elle même est humide de condensation. Alors je vous dis pas comme le Patron apprécie de s’habiller.
Bref la tente est repliée toute mouillée ; ce qui n’est pas pour lui plaire. Il se dit qu’il la fera sécher dans la journée.
Mais quelque chose de plus embêtant s’ajoute à cette contrariété matitudinale.
En pliant son matelas mousse auto-gonflant il s’est apperçu que je l’avais crevé avec mes griffes en le grattant. En effet ce matelas à un truc qui m’énerve, une valve par laquelle le Patron gonfle le matelas et par lequel il se dégonfle au pliage avec un léger sifflement. Je sais pas pourquoi mais ça m’agace.
Vous voyez cette valve en haut à droite. Elle est énervante celle-là.
Au cours de la nuit le Patron s’est bien apperçu qu’il y avait un problème. C’est au petit matin qu’il a découvert mon forfait.
Bon je suis quand même penaud. Le Patron va devoir dormir à la « encore plus dure ».
A moins que l’Assistance puisse faire quelque chose à sa prochaine tournée d’approvisionnement en croquettes. Mais il faudra attendre jusque là. J’ai entendu le Patron lui téléphoner pour lui demander d’acheter un nouveau matelas.
Au village d’Issanlas, où nous avons pris de petit déjeuner, le Patron a bien tenté de réparer avec du chatterton mais ça fuit toujours.
Le récit
Contrariété ou pas il faut bien partir. Il fait humide. Les fonds de vallées sont embrumés. Cela donne de très beaux paysages gothiques.
Et le soleil se lève sur ces brumes légères qui s’évaporent.
Ses rayons horizontaux illuminent la fôret.
En bord de chemin … une balle de golf !
Mais Patron c’est une vesse de loup (un champignon) !
Puis nous croisons une petite chapelle. Elle est fermée. Les voies du Seigneur sont impénétrables, celles des hommes le sont encore plus.
Nous arrivons au petit village d’Issanlas.
Le Patron visite l’église.
Et sur la place, au soleil maintenant plus haut il remonte la tente pour séchage. Il tente aussi de réparer son matelas.
C’est un véritable étalage.
Nous prenons le petit déjeuner et nous repartons.
C’est par là.
Plus loin, au bout du sentier, nous rencontrons une petite route de campagne. Comme à l’accoutumée, dès qu’il y a goudron, le Patron m’attache.
Et nous passons devant cette ferme.
Il en sort cinq chiens en furie qui m’attaquent. Quatre border-collies et un gros chien non identifié. Le Patron est épouvanté. Il les repousse comme il peut avec ses bâtons en criant très fort. Un cri animal : je l’avais jamais entendu. Le gros chien me mord par l’arrière, mais il n’attrape que des poils. Avec le poids du sac, et la confusion le Patron tombe sur son genou droit, se blesse et déchire son pantalon. Au bout d’un long moment le propriétaire de la ferme sort. Le Patron lui hurle de rappeler ses chiens. Ce qu’il fait mollement. Il lui hurle que nous sommes sur la voie publique et que ses chiens ne doivent pas attaquer les passants, randonneurs ou pas, avec chien ou pas. Il lui hurle aussi que le vagabondage des chiens est interdit, et que si ses chiens sont méchants il doit les tenir attachés et sous son contrôle. Il lui hurle aussi que le sien est en laisse, en lui montrant ma laisse. Le Patron crie très fort. Lui si réservé, je ne l’ai jamais vu dans cet état. Il aurait été prêt d’en découdre lui aussi avec le propriétaire des lieux. Qui, devant la colère du Patron, ne moufte pas. Finalement on s’éloigne. Le gros chien continue à nous suivre et à vouloir attaquer. Le Patron crie à l’homme de rappeler son chien. Celui-ci répond « il n’est pas à moi ». Il est pourtant bien sorti de sa ferme ! Fermez le banc !
Nous poursuivons. A proximité se déploie une ferme d’éoliennes. Elle tournent élégamment leurs grandes pales.
C’est haut, hein !
Quelques fleurs dans ce monde de brutes.
Enfin nous arrivons à Lanarce.
En haut du village, le Patron s’arrête dans une pizzeria. Il boit un coca sans sucre. Les propriétaires de la pizzéria sont très gentils. Sur ces entre-faits, entrent deux hommes. Ils voient le chien et déclare assez fort pour tous puissent entendre : « non il y a un chien, partons ».
Imaginez dans quel état de confusion se trouve le Patron. Nous sommes proches de midi, lui qui n’a pris qu’une boisson de surcroît. Il se répand en excuses de faire fuir les clients. Mais les propriétaires sont très compréhensifs, et déclarent qu’il s’agit d’une mauvaise mentalité à la base. Décidément quelle journée ! Heureusement que les paysages sont toujours aussi beaux.
Le Patron consulte la météo. Il s’interroge de savoir si nous allons au camping. La météo n’est vraiment pas bonne pour demain samedi et Dimanche. Il décide d’aller se réfugier à l’hôtel jusqu’à lundi matin.
Bien qu’il soit pas loin de midi, en route vers l’hôtel, le Patron s’arrête pour son café au lait un pains aux raisins et un pain au chocolat (on dit pain au chocolat ou chocolatine ?).
Notre hôtel.
Puis dîner à la Pizzeria en haut du village (celle de midi)
- Pizza du moment
- 2 pressions
- 1 panna cotta fruits rouges
- 1 café
25 €
La pizza du moment :
20190706 Samedi – Lanarce
La météo annonçait des orages en fin de journée du vendredi 05, et une journée exécrable de samedi jusqu’à dimanche. C’est pourquoi il a décidé de se réfugier à l’hôtel pour n’en partir que lundi matin, soit trois nuit à 55 €.
En fait la météo s’est complètement trompée. Pas une goutte de pluie pendant la soirée et la nuit du vendredi. Ce matin samedi le ciel est radieux : pas un nuage.
Ça fout le Patron en pétard. Il décide que nous partirons Dimanche matin et que nous tracerons la route le plus possible. On a un peu l’impression de piétiner.
En attendant on visite Lanarce, son église, ses fleurs … lol
A bientôt les amis, pour de nouvelles aventures.
Olix et Michel
Salut à vous Depuis une dizaine de jours que je ne recevais plus de nouvelles ça me manquait votre périple est très agréable à suivre Michel je ne te savais pas aussi bon photographe enfin mis à part qques peripéties tout à l’air de bien se passer j’en suis très heureux pour vous. Bonne continuation et greosses bises à vous Jean pierre
J’espère que vous allez bien tous les2 malgré ces fantaisies « douteuses ».
Olix, il faut absolument demander à l’assistance un matelas pour toi, le Patron n’a rien compris !!!
Continuez de nous régaler, et le Patron est prié de sourire ….
pff heureusement que vous vous etes tirés sans trop de dégats face à cette meute de chiens j’espère que ton genou va bien michele et qu’olix s’est pas trop fait arracher de poils sinon jolies forets de sapins bisous