Bonjour à toutes et à tous,
Voilà une étape plus longue que prévue et qui s’achève sous un seau d’eau …
Synoptique
- La Bastide Puylaurent – Chasseradès
- Chasseradès – Le Bleymard
Nos paramètres
- Départ 05 h 37 mn
- Durée 10 h 00 mn
- Distance 30 km
- Dénivelé + 831 – 767
- Arrivée 16 h 00 mn
Le récit
La randonnée s’est bien déroulée le matin jusqu’à Chasseradès, avec le soleil. A partir de Chasseradès, l’après midi le temps a tourné à l’orage.
La Bastide Puylaurent – Chasseradès
Il est 5 h 30 nous quittons La Bastide Puylaurent. Nous passons par la gare et notre itinéraire traverse la voie ferrée.
Et l’itinéraire se poursuit par un sentier doux aux pieds du Patron.
Et les perspectives se dégagent.
Puis nous atteignons la crête où un champ d’éoliennes se développe.
Qu’on se le dise !
Le ciel reste clair.
Au joue un peu au bâton avec le Patron.
Et notre progression se poursuit dans cette lumière matinale qui illumine les paysages.
A l’entrée du village suivant nous rencontrons un randonneur très spécial qui nous indique le chemin.
En face d’une croix de granit.
Au pied d’un pont je me désaltère.
Et je fais des ronds dans l’eau. Lol
L ‘eau claire du cours d’eau que nous franchissons.
Plus loin un petit franchissement aménagé sur le sentier : quel luxe !
Un étrange bâtisse au fond du champ de blé. En fait un passage couvert de la voie ferrée.
Et nous arrivons à Chasseradès.
Vue générale du village. Le ciel se couvre.
Et petit déjeuner en terrasse.
Et le Patron visite l’église du XIIè : mais il voit pas que l’orage se prépare ?
Et nous quittons Chasseradès sous des cieux plombés.
Droit devant nous l’averse se déverse.
Aux premières gouttes le Patron trouve un abri sous le balcon d’une maison. On se pose et on s’assoit pour laisser passer l’orage et on regarde aussi passer des randonneurs en poncho. Mais il pleut des cordes !
Le Patron se gausse. Rira bien qui rira de dernier Patron ! Dans quelques heures il sera moins fier et arrogant.
L’agriculteur propriétaire de la maison nous propose une chaise et nous ouvre son garage.
L’averse s’achève, le ciel s’éclaircit à nouveau, nous reprenons la route.
Nous traversons un village au fond de la gorge au pied du viaduc ferroviaire.
Un portail de potager très élégant.
Une entrée décorée.
Un village de pierres.
Le ciel est redevenu lumineux et nous poursuivons.
Nous sommes sur le très célèbre itinéraire « Stevenson ».
Une belle bâtisse sur le chemin.
Sous un ciel qui se couvre à nouveau, le panorama se développe.
Le chemin se poursuit en sous-bois.
Puis nous rencontrons ces indications.
Une déviation ? C’est quoi cette embrouille ? Le Patron hésite. Il décide de prendre la déviation. Au bout de 200 m il s’arrête. Il consulte son gps. La déviation allonge l’itinéraire d’environ 5 km : pas quetion ! On retourne au panneau. Aucune indication d’arrêté préfectoral ou communal. C’est simplement le panneau d’une entreprise forestière. De plus, nous sommes en semaine : aucun bruit d’exploitation se fait entendre. Sur cette analyse, le Patron décide de passer outre, de ne pas prendre la déviation et de conserver l’itinéraire GR normal.
Plus loin nous rencontrons un randonneur avec son chien qui a suivi les flèches rouges et qui s’est perdu. Un peu déjanté, avec un short noir à volants, sa carte est au fond de son sac. Le Patron le renseigne et nous faisons route de concert jusqu’à ce que l’itinéraire soit évident. Il passe alors devant.
Peu de temps après l’averse nous surprend. Le Patron a juste le temps de nous abriter dans la forêt mitoyenne, de sortir sa veste et de couvrir son sac du sur-sac. Il pleut des cordes. L’endroit est peu confortable. Il ne protège pas vraiment de la pluie. Le Patron décide de repartir et de marcher. A partir de maintenant, plus question de faire des photos. On avance sous des trombes d’eau. Je suis trempé : j’ai pas de veste moi !
Il apparaît évident que le bivouac de ce soir est compromis, et qu’il va falloir poursuivre jusqu’au Bleymard. A partir de cet instant on devient des machines à marcher : plus question de boire, plus question de manger, plus question de s’arrêter. Il faut avancer, avancer et avancer encore. Finalement à l’approche du Bleymard la pluie s’arrête. Nous sommes trempés. Le ciel s’éclaircit. Le Patron reprend des photos.
A l’arrivée sur le Bleymard le chemin passe entre deux murs de billes de bois, très impressionnant.
A l’entrée du village le Patron vise un panneau publicitaire pour un hôtel « La Remise ». Dans l’état où nous sommes plus question de bivouac. Nous arrivons ainsi à l’hôtel. Pourvu qu’il ne soit pas complet. Non, ouf ! Une chambre est encore libre. Le patron ne regarde pas le prix : 91 € la 1/2 pension et les 5€ supplémentaire pour le chien (moi quoi).
Avec cette aventure nous avons gagné une étape.
Nous voilà au sec
Après un bon souper, un bon lit pour le Patron, demain nous pourrons repartir pour l’ascension du Mt Lozère.
Alors à demain les amis !
Olix et Michel
du sus pense encore et toujours olix je te kiffffffff pas de jalousie michele aussi quel rebelle ce patron qui brave les interdits mais au fait qui est ce robert louis stevenson olix?
Oui passionnant on y est on félicite Olix il écrit bien ce petit chien!
Bonsoir, ce périple se déroule comme un feuilleton et nous tient en haleine. Bonne nuit et bon parcours pour demain.
Encore un super article ! Passionnant !