Bonjour à toutes et à tous.
Pour cet article je laisse la plume au Patron ou plutôt au clavier, moi je suis trop occupé avec Charly l’Assistance. Alors à bientôt les amis.
Olix.
Bonjour à toutes et à tous,
Cet article pour apporter des compléments aux articles rédigés au fil des jours, et que je n’ai pas le temps et le loisir d’enrichir. Souvent rédigés en fin de journée ils sont finalisés le soir tard, voire à la frontale dans la tente de bivouac. Donc je vais à l’essentiel.
Synoptique
- La Fage un village de Lozère ;
- Igor mon co-locataire du gîte de La Fage ;
- le gîte de Champerboux.
La Fage un village de Lozère
Ce chapitre pour vous faire partager la beauté de ce village de La Fage. Je le prend pour exemple mais ici tous sont aussi beaux et authentiques dans les Causses de Lozère.
Présentation
Une autre plus rustique …
L’église et ses petits nuages véhicules des Anges …
Le clocher des tourmentes : on en a déjà parlé au Mt Lozère.
Quelques autres éléments d’architecture de pierres.
Igor mon colocataire du gîte de La Fage
Il est aux environs de 11 h 30 mn. Un gîte est à La Fage. Je m’approche. Quelques instants plus tard la propriétaire du gîte se présente. Oui il y a de la place. En fait sur un gîte d’un vingtaine de places nous ne sommes que deux. Et peut-elle m’assurer le souper ? Non car ce soir elle n’est pas là. Alors un sandwich ? Non plus : le boulanger est à une trentaine de km alors elle s’approvisionne au plus juste. Je pense : moi aussi j’habite à une trentaine et pourtant je sais tenir du pain au congélateur, avec la décongélation au micro-onde jamais de pénurie. Mais peut-être n’y a-t-il pas de congélateur ni de micro-ondes dans les causses perdus de Lozère ? …
Quelques temps plus tard la propriétaire se pointe avec un plateau. Aurait-elle changée d’avis ? Aucunement, elle approvisionne ses clients de la chambre d’hôte. Sans aucun doute je ne joue pas dans la même cours. Il y a pourtant des ressources disponibles pour certains clients.
Vous devinez que tout cela me met dans une colère rentrée. Il s’agit encore d’une relation à l’autre qui s’inscrit dans le mépris.
Bref ce soir ce sera le hors sac : saucisson, fromage, pain, une barre de céréale aux fruits. Même régime que toute la journée d’hier à partir du la station de ski du Mt Lozère. Et pendant 3 jours il en sera ainsi jusqu’à La Canourgue. Dans ces causses de Lozère, aucun bar, aucune alimentation dans les villages que j’ai traversé. Alors si en plus les propriétaires de gîte n’assurent pas le couvert … mieux vaut avoir quelques subsides. Pour cela et pour moi il y a de fait un problème de poids porté. Donc en alimentaire je n’ai que le minimum. Ce pays est prévu pour le tourisme en voiture avec réservations assurées. Mais comme vous pourrez le lire plus loin, la situation est encore plus préoccupante pour un randonneur itinérant comme moi.
Pour l’heure j’ai au moins le gîte assuré pour la nuit.
Mais revenons en à Igor.
Plus tard en toute fin d’après midi, voire en début de soirée, le colocataire du gîte se présente. Il s’agit d’un jeune homme. Il est réservé. Mais au bout d’un moment nous commençons à discuter. Il est là pour activité professionnelle. Il travaille dans les services de l’Etat pour la gestion de la PAC auprès des exploitants agricoles. Au fil du dialogue il comprends ma situation alimentaire. Je lui dit que j’aimerai surtout manger des pâtes. Il souhaite descendre à la ville la plus proche avec sa voiture. Il me propose de m’emmener boire un coup ensemble. Avec le chien c’est compliqué, je préfère rester au gîte. Avant de partir il me laisse un paquet de cacahuètes. Il me propose alors de m’acheter quelque chose à manger, mais il se fait tard, il est au-delà de 19h 30, les commerces seront fermés. On convient toutefois qu’il m’achète quelques tomates ou autre s’il trouve. Je lui donne un billet de 20 €. Il ne trouve rien mais au bar par sms il m’informe qu’ils vendent des œufs à l’unité : 1 €. Oui 2 je réponds. Un second sms me disant que je peux me servir dans ses provisions pour me confectionner un souper et notamment des pâtes. Je le remercie mais je m’abstiens. Et je commence à manger mon hors sac : pain, saucisson, fromage. Plus tard il revient au gîte et il se prépare à manger. Il dit : « faire à manger pour un ou pour deux c’est pareil ». Je comprends. Il s’affaire aux fourneaux. Moi je suis confus de tant d’attention. Je vois qu’il se presse pour ne pas trop me faire attendre, il commence à se faire tard et comme d’habitude demain lever 5 h du matin. Finalement il amène deux assiettes joliment présentées. Des pâtes en pyramide avec des oignons revenus à la poêle, des champignons et du thon mélangés, saupoudré de fromage râpé. Et moi ballot, je n’ai pas la présence d’esprit de prendre une photo, trop pressé de manger ce plat délicieux.
Nous poursuivons le dialogue. J’apprends qu’il s’appelle Igor. Mais très vite je dois aller me coucher.
Alors Igor, si vous lisez cet article , je veux ici vous remercier.
Le gîte Les Dolmens de Chaperboux
Au cours du premier contact,la propriétaire du gîte de La Fage m’a informé qu’il y a un autre gîte sur ma route demain à Chaperboux. Il s’agit d’un gîte municipal (l’information est d’importance). Bonne nouvelle ! Je téléphone en tout début d’après midi. Je laisse un message. J’appelle 3 fois. Finalement en fin de journée la gérante me rappelle pour m’annoncer que le gîte est complet par un groupe qui a pris toutes les places pour plusieurs jours. Bon, je lui dit que je n’ai pas vraiment besoin d’un lit, mais surtout d’avoir accès à une prise de courant et d’une table pendant 2 à 3 heures dans l’après midi pour recharger mes équipements électroniques et rédiger. Je lui demande l’autorisation d’accès au gîte pour cela. Elle répond : non que ce n’est pas possible, elle ne veut pas imposer cela au groupe qui a loué le gîte : « vous comprenez ils se sont installés, ils sont comme chez eux, et je ne souhaite pas leur demander cela »، Je lui demande si elle aurait une autre solution. Et le silence s’installe. Je la laisse réfléchir. Non vraiment elle ne voit aucune solution à moins de frapper chez des particuliers. Elle me propose vaguement de demander à une crèche proche. Et je pense : comment les responsables d’une crèche accepteraient-ils d’accueillir un étranger au milieu des enfants ? Ce n’est vraiment pas une suggestion. Je laisse la gérante réfléchir encore. Puis s’arrête là la communication téléphonique ; cette personne pourtant gestionnaire d’un gîte municipal me laisse sans solutions.
Et je m’interroge :
- Comment est-ce possible qu’un gîte, municipal de surcroît, qui par définition et dans la philosophie n’existe que pour accueillir le passage, peut-il être entièrement occupé par un groupe, venu en voiture, pendant plusieurs jours, sans que quelques places, deux à quatre ne soient réservées pour les randonneurs de passage ?
- Ne pouvait-elle pas néanmoins demander au groupe l’autorisation de mon accès au gîte pour recharger mes équipements électroniques ?
- et à défaut, puisqu’elle ne le souhaitait pas, ne pouvait-elle proposer ce service chez elle ?
- ne pouvait-elle pas vraiment trouver une solution ?
- comment l’Autorité concédante, la Mairie, n’a-t-elle pas pris la précaution d’inclure une clause de sauvegarde de place de passage dans la convention de gestion ?
La logique économique l’emporte sur le service public.
Ce soir là nous bivouaquerons avec le restant de notre pain saucisson fromage, et l’énergie embarquée pour recharger le mobile indispensable pour suivre l’itinéraire sur Iphigénie et rédiger l’article de la journée dans la tente.
Voilà quelques tribulations réservées au randonneur itinérant qui peut prévoir son itinéraire mais non ses étapes sur une si longue distance, sujettes à beaucoup d’aléas comme la forme physique ou la météo.
Il n’en reste pas moins que les Causses de Lozère sont splendides.
Quelques photos du bivouac de ce soir là.
Ainsi installé dans le fourré, je pourrais très bien y passer la nuit.
Mais le Patron en décide autrement : ce sera la tente. Le sac à dos comme bureau pour y poser la tablette. Il est aux environ de 21 h, bientôt la nuit étendra son manteau.
Avec lui.
A bientôt les amis,
Olix et Michel
Magnifique photo est magnifique région dans laquelle j’ai déjà eu l’occasion d’aller ,car j’y ai de la famille dans un village qui s’appelle Chirac à 17 km de la canourgue. La rudesse du pays déteint sur certains autochtones dirait -on .
igor est bien le sauveur du jour super sympa le gars mpour le gite municipal on croit retrouver des restes de mr le maire n’est pas michel lol tu vis mal l’injustice et ça peut se comprendre dans ce cas de figure