20190723 Les Vernhes – Pont de Salars

Bonjour à tous et à toutes,

Des commentaires

Lieux insolites

C’est par la marche à pied à travers le pays que ces lieux se découvrent, certains inaccessibles en voiture.

Monter démonter, monter démonter, monter démonter, … le bivouac

Bien vu, c’est effectivement une tâche astreignante. Changer de lieu tous les jours, marcher tous les jours, sollicite beaucoup.

Le camping « Beau Rivage » aux Vernhes

Le Patron a terminé son article précédent à « l’arraché ». Voilà les quelques mots promis sur ce camping.

Avec plus de 20 km dans les coussinets nous nous présentons à l’accueil de ce camping. Bon début, à l’accueil on me donne une friandise ! Par ailleurs et comme il l’annonce à tous les camping où il se présente, le Patron prévient : ce qu’il a surtout besoin c’est d’une table, d’une chaise et d’une prise électrique. Souvent cela se trouve dans une salle commune allouée aux campeurs. Mais ici pas de salle commune, mais la salle de restauration est disponible. Les formalités administratives remplies, la personne à l’accueil annonce : 31 €. Le Patron s’étrangle. « C’est un prix exorbitant, c’est presque le prix d’une chambre d’hôtel, ce n’est pas le prix pour un nuit en camping pour une personne. Il y a des gens à l’accueil et tous le monde entend la conversation. « Dans ces conditions, je vais aux campings concurrents ». La personne à l’accueil : « je vous fait un tarif spécial : 14 € ». C’est beaucoup mieux et dans les normes. Le Patron paie. Quelle désinvolture de proposer un tarif aussi exhorbitant pour le réduire de moitié l’instant d’après. Quel manque de respect pour le client

Direction l’emplacement, le Patron monte le bivouac, puis à la douche. Par crainte que l’on me vole, il ne souhaite pas me laisser attaché seul à un arbre à l’emplacement, ni me laisser attaché à l’extérieur des sanitaires. Comme dans tous les autres campings que nous avons fréquentés il me fait pénétrer dans la cabine de douche, calé dans un coin. Couché, je laisse malencontreusement dépasser mon museau. Le Patron est nu, tout savonné. De violents coups sont frappés à la porte. « Les chiens sont interdits dans les sanitaires ! » Dans son plus simple appareil ensavonné, le Patron ouvre la porte. Il déclare qu’il termine et sortira promptement. Il s’agit de l’homme d’entretien. A la sortie, il invective à nouveau le Patron avec véhémence voire brutalité. Le Patron lui explique qu’il ne souhaite pas me laisser seul pour cause de vol. L’homme rétorque qu’il n’y a pas de voleur dans le camping, que les autres clients laissent leur chien attaché à la rambarde devant le sanitaire. Il insiste et demande le n° d’emplacement au Patron « le 19 ». Il formule « je dois déjà nettoyer la merde des gens, je ne veux pas nettoyer les poils de chien ». Il demande au Patron de passer la raclette. Et le Patron s’exécute. Le Patron exprime ses regrets, il ne voulait en aucun cas manquer de respect pour son travail, à l’homme qui semble exprimer ce sentiment. Quoiqu’il en soit il n’y avait pas lieu de parler au Patron avec cette brutalité et ce manque de respect pour le compte. Autre observation : un Patron responsable ne doit jamais laisser son chien sans surveillance. Il doit toujours le garder sous son contrôle. Ce qui n’est pas le cas s’il l’attache à l’extérieur des sanitaires. Supposons que pendant ce temps là un enfant se jette sur le chien pour un câlin et que le chien surpris ait une mauvaise réaction. Quelques poils dans la cabine de douche sont de loin préférable. Ou bien qu’un autre chien vienne et attaque le chien attaché … Et nous le laissons là. Nous regagnons la tente et nous montons en salle de restauration pour le raccordement des équipements électroniques et la rédaction de l’article du jour.

Le Patron s’attend à une remarque des gérant, mais … rien. Il commande une grande bouteille d’eau gazeuse et commence la rédaction de l’article. L’étape ayant été longue il se fait déjà tard.

Il y a là toute une équipe de jeunes qui sont en sorte des GO (Gentils Organisateurs), le camping en bord de lac assure des fonctions de centre de vacances avec pot d’accueil, programmation d’activité, … etc.

A aucun moment le serveur du bar ne songe à me proposer une gamelle d’eau, il discute avec ses collègues, met de la musique rasta. Avec eux il y a l’homme d’entretien. Et leur attitude dénotent beaucoup de désinvolture voir de manque de respect pour la clientèle. En d’autres termes « ils se la pètent »

Le Patron est raccordé à internet par le réseau de son iPhone en connexion partagé pour sa tablette. Mais le réseau téléphonique est faible. Il a du mal à rédiger son article. Il décide de demander un accès wifi du camping. D’habitude c’est gratuit, mais dans ce camping 4 étoiles chic et choc, c’est payant. Qu’importe, le Patron prend un accès pour 24 h : 6 €. Ces gens là s’ils pouvaient faire payer l’air du lac …

On lui donne les codes. Mais la procédure est compliquée. Il faut passer par le site internet du camping. Le Patron a du mal, il s’adresse à l’accueil qui le renvoie au barman à la musique rasta. Il a aussi du mal à procéder à la connexion. Finalement il y parvient.

Je vais pouvoir travailler avec efficacité pense le Patron. Mais à l’usage il s’avère que le réseau wifi du camping est faible, encore plus faible que le réseau téléphonique de son iPhone. Le Patron enrage. Il s’est fait arnaquer de 6 €. Voilà encore beaucoup de désinvolture et de mépris pour les clients.

Enfin aux alentours de 20 h 30 mn on lui demande de déménager, les GO vont utiliser la salle pour les animations du soir.

Il terminera l’article sur une table basse plus loin à 21 h.

Il avait l’intention de souper au snack du camping. Dégoûté il n’en fera rien : encore un jour pain, saucisson, fromage.

Voilà il a réglé ses comptes ou j’ai réglé ses compte plutôt. Mais je ne crois pas que cela soit très chrétien. Lol

Nos paramètres

• Départ 05 h 4 mn
• Durée 4 h 48 mn
• Distance 17 km
• Dénivelé + 173 – 266
• Arrivée 12 h 00 mn

Le Récit

La sonnerie surprend le Patron en sommeil profond. Pendant la nuit il a souffert des genoux. Mais sans tarder il plie le bivouac et nous quittons ce camping « pourri ».

L’itinéraire raccorde le Lac de Pareloup au Lac de Pont-de-Salars

Par un pont nous enjambons le lac de Pareloup.

Le soleil se lève.

Les bords du lac sont tous privés.

Et l’itinéraire se poursuit en direction de Canet-de-Salars. Mais le Patron, enfoncé dans ses pensées des évènements d’hier se trompe, loupe un embranchement : et 1 heure de marche aller retour de trop au coussinet compteur.
Mail les vues sont belles.

Et enfin nous atteignons Canet-de-Solars.

Une belle église, que le Patron souhaite visiter. Elle est fermée.

Alors ce sera petit déjeuner.

Une dame arrive, Olix crée le lien. Le Patron engage la conversation. Elle une bénévole de la SPA. Il lui offre le café.

Puis après les nourritures terrestres, les nourritures spirituelles.

Et nous repartons. Le cœur du Patron s’apaise. C’est un émotif autant qu’il est cérébral.

En chemin nous croisons un calvaire au Crucifié paint. C’est sans doute comme cela qu’étaient représentés les Dieux et Déesses de l’antiquité dans leur temple. On y retrouve parfois des traces de peinture plus de 2000 ans après.

Quelques mot sur cet « INRI » qui orne La Croix au dessus de la tête de Jésus. C’est son « titulus ». C’est à dire son titre de noblesse.

INRI : Iésus Nazôréen Rex Iudei
Jésus le nazôréen Roi de Juif.

Quelle est l’histoire ?

Les Romains décident d’occuper la Judée en 63 avjc, à la suite de la Dynastie de Hasmonéens, qui naquit de la révolte des Maccabées en 168 avjc. Comme dans toutes leurs provinces, ils y place un Préfet pour gouverner. Le Sénat et les Empereurs sont très sensibles à la bonne tenue de leurs provinces et de l’ordre qui doit y régner. Or la Judée est réputée être la patrie d’une peuple turbulent et vindicatif : les Juifs. Les Juifs eux sont très sensibles aux profanations du temple de Yhwh que les Romains ne manqueront pas d’opérer. Les Romains placent donc à la tête de la Judée un Préfet inflexible Ponce-Pilate. Les Romains tolèrent que les peuples soumis continuent à pratiquer leur religion originelle. Mais si les institutions religieuses locales ont le pouvoir de condamner à mort un homme, elle n’ont le pouvoir d’exécuter la sentence. Il s’agit d’un pouvoir de police réservé à l’autorité occupante : les Romains en l’occurence. Ainsi en fut-il pour Jésus. Et Ponce Pilate, sous forme de dérision pour l’autorité religieuse juive, ordonne que l’on place le titulus « Jésus Rois des Juifs » sur sa croix au dessus de sa tête. Les autorités religieuses juives ont bien essayé de convaincre Pilate de retirer le titulus. Rien n’y fit. Et Pilate déclara : « Ce que j’ai écrit je l’ai écrit ».Et voilà au-dessus de nos croix chrétiennes nous avons toujours le titulus de Pilate.

Sur les chemins et dans les champs c’est toujours le plein été.

Les chemins alternent entre parties découvertes en feu et parties ombragées réparatrices.

Dans la chaleur un exploitant agricole au travail.

Nous arrivons à Pont-de-Salars.

Nous arrivons au barrage et longeons le lac pour arriver au camping.

L’accueil y est nettement plus chaleureux. L’équipe de jeunes plus modeste et sympathique. Et le juste prix 13,5 € du premier coup.

Le bivouac établi, la douche prise, le Patron s’accorde un bon moment.

Olix et Michel