20190726 Rodez – L’agression

Bonjour à toutes et à tous,

Ce court article pour vous faire part de l’agression dont nous avons été l’objet, ou plus exactement le Patron, hier soir.

Le récit

Voilà ce que le Patron a écrit au site national de la Gendarmerie, à l’Office du Tourisme et à la Mairie de Rodez.

Bonjour,
En randonnée itinérante avec mon chien de Grenoble à Eauze, ce soir du 26 juillet je suis de passage à Rodez où je séjourne à l’hôtel Concorde. Ce soir là avec mon chien, je sors du restaurant Le Pub, aux environs de la cathédrale, Il est un peu avant 21 h. Je décide d’aller boire un café dans un établissement où j’ai déjà pris un café dans l’après-midi. Il est situé dans une petite rue qui part de la poste centrale. Je rejoins donc la poste et je m’engage dans une petite rue à droite. Elle est étroite. Plus haut elle est occupée par un groupe de punks avec leurs chiens. D’habitude je préfère éviter ce genre de rencontre. Mais là trop tard ; je m’avance donc. Au coin de la rue il y a un Carrefour City, avec un homme qui semble être du magasin. Mon chien est toujours en laisse en ville et j’ai toujours une baguette pour éviter qu’il ne s’approche des gens. Les chiens des punk sont en liberté. Bien sûr ils s’approchent du mien. Ne connaissant pas leurs réactions et le mien étant de nature bagarreur avec les autres mâles, je tente de les tenir à distance avec ma baguette. Il y a un grand chien noir et un pitbull. Un femme blonde déclare que le pitbull est gentil. Je lui demande de maîtriser et de rappeler son chien. Elle entre alors en furie et m’agresse en me prenant par le collet des deux mains, m’accusant d’avoir frappé son chien. Ce que je n’ai nullement fait. Tout en me tenant fermement elle me hurle au visage qu’elle a travaillé 16 ans à la SPA. Elle met donc la main sur moi. Je suis en cas de légitime défense. Je pourrais frapper. Je n’en fait rien. Calmement je l’observe dans les yeux. J’attends qu’elle me lâche. Finalement une jeune femme de son groupe intervient pour la calmer et la faire lâcher ainsi que l’homme du Carrefour City. La furie finit par me lâcher. Je poursuis ma route sans me retourner. J’ai le cou légèrement marqué. Il est 21 h. J’ai beaucoup voyagé. Notamment au Proche Orient : Israël, Cisjordanie, Liban ; je n’ai jamais été agressé. Il faut que ce soit dans mon pays à Rodez que cela se produise. Quelle honte pour la ville. Comment peut-on laisser un groupe de punk avec leur chien importuner les passants. La divagation des chien sur la voie publique est interdite me semble-t-il. Encore un détail : j’ai 69 ans.
Michel Gibert

Dans la nuit le Patron a du mal à dormir. Aux environs de 0 h 30 mn il se lève et déverse sur le clavier sa mésaventure. Il écrit au site internet de la Gendarmerie Nationale, à l’Office du Tourisme et à la Mairie de Rodez. C’est sa façon à lui d’évacuer le stress de l’agression.

Depuis nous avons reçu une réponse du site national de la Gendarmerie m’indiquant la marche à suivre pour porter plainte auprès de la Gendarmerie de Rodez (aller voir un médecin pour une attestation …) …

Depuis nous avons eu une réponse de l’Office du Tourisme.
Le Patron transcrit ci-dessous les échanges.

« Monsieur bonjour,
Nous avons bien reçu votre courriel. Peut être en avez vous informé la police nationale, municipale ? Nous nous permettrons sinon avec votre accord de faire remonter votre mésaventure afin que ceux ci ne viennent pas à se reproduire. 
Nous restons à votre disposition pour toute demande d’information complémentaire.
Cordialement,
Camille,Conseillère en séjourRéférent qualité ».

Et la réponse du Patron.

« Bonjour Mme Bresson, 
Tout d’abord je vous remercie de votre retour, on se sent moins seul. J’ai effectivement prévenu la Gendarmerie Nationale via leur site internet national. La Gendarmerie m’a répondu en me donnant la marche à suivre pour porter plainte (aller voir un médecin …) ce  que je ne ferai pas. Il m’importe surtout qu’ils en aient averti la Gendarmerie de Rodez, ce que je ne sais. J’ai aussi prévenu la Mairie de Rodez par un mail identique à celui que vous avez reçu. Bien sûr je vous invite à faire remonter l’information à la Police Municipale ou à toute autorité compétente. Mon propos n’est pas de demander réparation, mais que des dispositions soient prises pour que ces individus respectent la loi et les personnes en sorte que ma mésaventure ne reproduise pas pour d’autres. Demain à l’aube je quitte Rodez afin de poursuivre mon périple de Grenoble à Éauze dans le Gers. Il est vrai qu’avec cet incident nonobstant sa beauté je ne garderai pas un bon souvenir de la ville. Vous remerciant encore de l’attention que vous avez bien voulu porter à l’agression que j’aie subie,
Meilleures salutations ».

Demain on est content de quitter la ville.

Olix et Michel