Bonjour à toutes et à tous,
Une étape que le Patron pensait courte, mais qui finalement couvre 16 km. Une étape mémorielle pour le Patron à la trace de ses ancêtres paternels : recherche des origines qui s’avère toujours aléatoire et vaine.
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- Départ 06 h 56 mn
- Durée 6 h 45 mn
- Distance 16 km
- Dénivelé + 324 – 444
- Arrivée 16 h
Le récit
Le Patron a décidé plus vraiment nécessaire un lever à 5 h. Bivouac au cimetière d’Esclauzels plié, il est 7 h lorsque nous partons.
Il s’agit d’une promenade mémoriel au cours de laquelle le Patron souhaite visiter les sites dont on parlait dans les réunions de famille :
- Esclauzel (c’est fait pour le cimetière) ;
- Peyrefit Haut ;
- Lapeyre.
Nous commençons par la visite d’Esclauzels.
Nous rencontrons une maison, pas vraiment de caractère, mais dont une porte dispose d’un linteau récupéré de toute évidence.
Bizarre ce soleil surmonté d’une croix et flanque de deux bougeoirs. On croirait voir une représentation païenne sumérienne ou akkadiennne du dieu solaire Sham.
La visite se poursuit. L’église … fermée lol.
Et un petit lac intérieur très élégant.
Et un banc béton des années 60.
Nous poursuivons en direction de Peyrefit Haut.
Et toujours ces sentiers bordés de murets.
Une improbable entrée sur un champ tout aussi improbable.
La maison des 7 Nains.
Un fortin sorti des âges.
Une naissance.
Une utilisation surprenante pour le moins sacrilège sinon iconoclaste au Dieu de l’apéro. Allez comprendre …
Nous poursuivons. Le causse à l’infini.
Les gorges du Lot se laissent deviner.
Arrivée à Peyrefite Haut.
Le chemin descend à la soit-disant maison de famille. Nous l’empruntons. À l’arrivée, près de la maison nous sommes accueillis par un chien en liberté qui monte la garde et barre le chemin. Nous n’allons pas plus loin. Le Patron décide néanmoins de prendre le petit déjeuner.
Puis direction Lapeyre. Au cimetière il y aurait soit disant la tombe de l’arrière grand-père Gibert.
Puis un édifice surprenant.
Détail d’architecture.
La voûte
Il y a là une aire de repos. Trois randonneuses y prennent le petit déjeuner : la maman, la fille et la cousine. Un sympathique dialogue s’installe sur nos tracés respectifs. Elles ont notamment fait les gorges du Célé dont elles vantent la beauté.
Nous repartons.
Dans le cimetière il n’y pratiquement que des tombes neuves. Sur les quelques anciennes le Patron n’y lit aucun nom Gibert. Il y a au fond une tombe dont les inscriptions ont disparues.
Le Patron essaie de déchiffrer les inscriptions gravées très effacées. En vain. Alors il s’invente son mythe : peut-être est-ce la tombe de l’arrière-grand-Père Gibert. Quel pathos il a celui-là !
Arrivée au Lot.
Il fait vraiment très chaud. Depuis que nous longeons le Lot par sa berge le Patron ressent une très forte envie de se baigner. Les eaux du Lot ont l’air tellement accueillantes. De l’autre côté du pont il vise un camping sommaire. En bord du Lot, il y a là un couple de Hollandais. A peine arrivé l’homme offre une bière au Patron (sans alcool). A la demande du Patron l’homme répond qu’il est possible de se baigner. Ni une ni deux, voilà le Patron en slip. Il se lance dans l’eau. Puis il revient me chercher pour la baignade. Je ne suis pas très enthousiaste. Il manque un freezebee. Enfin au bout de la laisse le Patron m’entraîne à l’eau, non sans avoir demandé à l’épouse de nous faire quelques photos. Que voici ! Merci Madame.
La descente à la rivière.
La mise à l’eau.
La natation
J’éclabousse beaucoup !
De retour à la berge je m’ébroue.
Aux environs de 16 h nous avons rendez-vous avec ma cousine Elise, Eric son compagnon et leur fille Sarah. Il nous invitent chez eux. Il faudra que que je sois sec et à peu-près propre à ce moment là. Nous disposons d’une heure et demie avant leur arrivée et nous avons environ encore 2 km pour arriver à Pasturat le point de rdv. Ça devrait faire l’affaire.
Nous franchissons à nouveau le Lot. Un couple dans canot pneumatique. L’image est épique : remarquer Madame bien assise sur le boudin, Monsieur affairé au moteur de l’embarcation (nous espérons qu’il va démarrer … ) et surtout les deux fauteuils de camping pliés appuyés contre l’autre boudin.
Quel équipage ! Perdu dans l’immensité du Lot. Lol
Nous arrivons à Pasturat. Visite de l’église.
L’élévation – l’Assomption – de la Vierge : le 15 août.
St Joseph. Au dessus une représentation de la Jérusalem céleste.
Celui là vous devriez le reconnaître à son symbole : l’aigle. Et en plus c’est écrit dessus ! Et toujours la Jérusalem Céleste au-dessus de sa tête.
Ma cousine et sa petite famille arrive. Et nous partons pour Sauzet où ils habitent une grande maison originale qui fut un « Café du Commerce ».
Nous y passerons la journée du lendemain à se reposer avant de repartir. Merci à eux de leur accueil.
Voilà les amis. C’est tout pour aujourd’hui. On vous embrasse/lechouille.
Olix et Michel
Le dieu solaire Sham m’était inconnu jusqu’à ce que je te lise, grande est ta culture pèlerin marcheur arpenteur de nôtre belle France, Napoléon Bonaparte le disait lorsqu’il marchait sur la route qui porte son nom afin de rejoindre Grenoble après s’être évadé de l’Île d’Elbe.
Le bleu des vitraux est magnifique comme le reste d’ailleurs et notamment ces petites constructions en pierres sèches ronde et cubique.
A travers tes regards panoramiques je découvre mon pays en quelque sorte.
Salut à toi et au marcheur à 4 pattes Olix.
Courage pèlerin.
Drôle d’avoir des « nouvelles » d’Elise par ton blog ! Merci de cela
tu passeras mon bonjour à la famille qui m’était inconnue lol bizz