Bonjour à toutes et à tous,
Une étape qui devait s’achever à Labastide-Marnac, mais que le Patron a souhaité poursuivre jusqu’à Lascabanes.
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- Départ 05 h 44 mn
- Durée 6 h 41 mn
- Distance 24 km
- Dénivelé + 482 – 541
- Arrivée 15 h
Trois vues hier au Pont Valentré
Le récit
La sonnerie de l’iPhone résonne brutalement dans la chambre d’hôtel. Il est 5 h. Il a fait des orages pendant la nuit, mais il ne pleut plus. Le Patron se lève et boucle le sac à dos. Charly l’Assistance nous amène en voiture au Pont Valentré, point de départ de ce jour. Il fait encore nuit quand nous le quittons. Le Patron avance à la frontale. On traverse le Pont Valentré de nuit. Sur l’autre rive le sentier, très escarpé, s’élève rapidement. Les vues de nuit sur Cahors et le Pont sont splendides.
A notre passage les branches basses des arbustes déversent l’eau de pluie de leurs feuilles. Nous voilà tous les deux baptisés, et bien mouillés. Moi j’ai les oreilles gauffrées : alors le Patron m’appelle « Gaufrette ». Il pourrait aussi m’appeler « Gominette ».
On traverse un bois.
Et le chemin se poursuit. Le ciel reste couvert.
Les collines sont recouverte d’un forêt dense de chênes.
Et nous arrivons à Bastide-Marnac. Quelques détails d’architecture.
Et à nouveau un bel édifice rond;
Bien coiffé.
Nous poursuivons.
Nous sommes sur le tracé du Chemin de Compostelle. Il y a du monde. Enfin c’est relatif. Mais ça énerve quand même le Patron. Ce qui l’énerve plus exactement c’est le côté grégaire de ces randonneurs. Ils font « le Compostelle », d’autres font « le Stevenson » et ailleurs … personne. De par ce fait il doit me gérer plus fréquemment. Je ne suis pas tout à fait encore bien élevé et je saute sur le premier humain venu pour manifester mon amitié : c’est très embêtant pour le Patron. Il doit sans cesse me rappeler, et si je reviens – oui je reviens – il doit me mettre en laisse. Et nous marchons de concert : enfin … de concert. Là aussi je ne suis pas très discipliné : je tire sur la laisse devant, je tire sur la laisse derrière, je percute le Patron par derrière, je le colle, il est comme entravé, enfin mes valoches frottent ses mollets. Il devient d’une humeur exécrable. Les coup de baguettes pleuvent, sans effet. Si il n’y avait pas tous ces pèlerins : je serais détaché et libre, et le Patron marcherait plus sereinement.
Je vous l’ai déjà dit : il a un grave défaut. Il est élitiste.
Au détour d’un chemin nous découvrons un cageot de melons en libre service.
1 € le melon ! 1 € le melon ! 1 € le melon ! …
Le Patron en prend 1 et donne 2 € : il n’a pas la monnaie lol.
Nous poursuivons et le ciel se découvre.
La météo étant incertaine pour la nuit le Patron décide de se réfugier dans le gîte « Le Bouy » : très bon accueil de Françoise. Et en plus il y a du wifi ; le top.
Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
Olix le Gaufré et Michel
et oui olix le patron est élitiste mais prends bien soin de lui