Bonjour à toutes et à tous,
Une étape courte encore agrémentée de beaux monuments dans cette campagne vallonnée agricole du Gers. Elle se termine dans un gîte exceptionnel.
Nos paramètres
- Départ 07 h 39 mn
- Durée 5 h 10 mn
- Distance 15 km
- Dénivelé + 296 – 269
- Arrivée 13 h
Le récit
Après de multiples péripéties et rebondissement pour lesquels je dois rédiger spécialement un article ultérieurement, le Patron a fini par trouver de quoi recharger nos batteries, sur la terrasse couverte de la maison d’un particulier. Toute l’électronique embarquée est donc en charge ce soir au sec. Le bivouac est monté en face de la maison, dans un parc municipal. La conséquence la plus pratique est que le Patron n’a plus de téléphone et donc plus de réveil. Le lever se fera donc avec le lever du jour. Il pleut dans la nuit. Sous la tente le crépitement de la pluie sur la toile se fait entendre. C’est un son qu’aime le Patron. Il pense toutefois que demain matin il faudra plier la tente toute mouillée. Il est 07 h 40 quand nous quittons St Antoine.
Il fait plein jour.
Ce matin Le Patron a faim. Au détour d’un chemin, « effet Compostelle », la Providence aussi sans doute, sur une table sont proposés du café et des parts de tarte aux cerises. 50 cts le café et 1 € la part de tarte. Le Patron pose 2 € (il n’a pas la monnaie), prend un part de tarte et boit 2 cafés.
Nous poursuivons et plus loin nous rencontrons abri « Compostelle » original. Compostelle c’est ça : là et nulle part ailleurs, sur aucun autre GR que nous avons arpentés.
Après quelques temps,
nous arrivons à Flammarens, chic il y a une buvette.
Mais elle est fermée : il est 9 h
Le site est magnifique avec un château et une église en restauration.
Un vestige de vitrail.
Un triangle de lumière réveille doucement les pierres blondes.
Un peu de documentation : lisez ! l’ombre du Patron veille …
La vue depuis la terrasse de l’église.
A la croisée d’un chemin, un calvaire avec tous les instruments du supplice de Jésus.
Le ciel menace.
Une inversion de la lumière.
Un château au passage ; c’est Miradoux
Miradoux, il y a une épicerie : petit déjeuner.
Nous poursuivons.
Un champ de tournesol que borde le chemin : les « Compostelles » s’amusent.
Un autre château au passage,
Puis un incroyable dispositif.
Nous arrivons à Castet-Arrouy, notre destination.
Sur les informations de l’Assistance, à 9h ce matin le Patron a téléphoné pour réserver au gîte municipal. Ils acceptent les chiens. Il n’ont plus de place. Ils propose une tente. Le Patron, par son expérience des tentes utilisées par les randonneurs sur le GR20 (puces de lits et autres) préfère dormir dans la nôtre.
Il y a une très belle église avec de très beaux plafond.
La dentelle de la montée en chaire.
Jésus crucifié. Au pied de La Croix : Marie effondrée au pied, Marie de Magdala et St Jean.
Vous le reconnaîtrez : il tient la clef.
Jésus le Bon Pasteur : « Je suis venu chercher les brebis perdues d’Israël »
Les plafonds.
Le Patron brûle un cierge à St Antoine. Il sait à qui cela va faire plaisir.
En chemin pour le gîte
Le gîte.
Voilà les amis, ce fut une bonne journée qui s’achève dans un excellent gîte communal à l’accueil très chaleureux. Ce gîte est une bénédiction. Merci à eux.
Une léchouille à Pisteur
Olix et Michel
Salut pèlerin,
D’un gîte à l’autre les politiques sont parfois très étonnantes notamment ds l’acceptation ou le refus du compagnon Olix..
Après les mésaventures de la veille un peu de sérénité et aussi un bon accueil rechargent les batteries virtuelles du marcheur.
St Jean et St Antoine t’observent de haut.
L’église désaffectée avec sa superbe charpente mérite une restauration.
Coraggio e perseveranza amico mio.
Bonjour Olix
Ne rencontrez vous jamais d’animaux lors de vos bivouacs et sur les chemins? Pas de chants d’oiseaux ?….
Très étonnant
A bientôt de vous lire
Gen
Bonjour Michel et Olix
Je suis très impressionné par la longueur de votre périple. Les photos sont magnifiques !
Je pars samedi pour un voyage au Pakistan du Nord.
Au plaisir de te revoir cher Michel.
Serge
Quelle épopée … Bien arrosé j’ai l’impression.
c’est quand que vous finissez votre périple ?
Courage pour la suite.
Bises
Bernard