20190816 Castet-Arrouy – Ste Mère – St Martin de Goyne

Bonjour à toutes et à tous,

Des commentaires

Ne rencontrez vous jamais d’animaux lors de vos bivouacs et sur les chemins? Pas de chants d’oiseaux ?….

D’abord nous avons rencontrés très peu d’animaux en chemin comme en bivouac. Et quand cela s’est produit, le temps que le Patron sorte l’iPhone de la poche, qu’il le mette en mode photo, le chevreuil est enfui bien sûr. Aujourd’hui pour la première fois un chevreuil a traversé la route à quelques 50 m devant nous. Quant aux chants d’oiseaux mis à part de cri du geai, le croassement des corbeaux et le roucoulement des colombes rien de particulier qui n’aie retenu l’oreille du Patron. Il ne doit pas tout entendre certes. Moi j’entends beaucoup plus d’autres de sons et je ressens beaucoup plus d’autres informations auxquelles votre condition humaine ne vous donne pas accès. Alors je ne peux en parler.

Nos paramètres

• Départ 05 h 49 mn
• Durée 6 h 00 mn
• Distance 21 km
• Dénivelé + 344- 283
• Arrivée 13 h

Le récit

En toute fin de nuit le Patron a froid. Bien sûr il n’avait pas enfilé la petite doudoune qui va bien, le ballot. A l’intérieur de la tente tout est humide de condensation. Le double toit est complètement mouillé. Ainsi sont la chemise, le pantalon et les chaussettes du Patron. Demain il dormira tout habillé. Cela lui évitera d’enfiler des vêtements humides au petit matin.
Il fait froid aussi. Cette fois le Patron met la petite doudoune, chausse son bonnet et enfile ses gants et enfin la veste goretex : la totale.

Comme d’habitude le bivouac plié nous partons dans la nuit à la frontale. C’est pleine lune. Nous assistons à un splendide coucher de lune.

Regardez bien : la lune entre les arbres.

Sur l’autre face de la terre, le soleil se lève à l’horizon. On distingue encore les deux panaches de vapeur d’eau qui s’échappent des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech.

Nous approchons de Ste Mère. La route serpente entre les champs de tournesols

Les tournesol sont encore endormis.

L’aurore enflamme un arbre du chemin.

A St Mère croisement avec un grand axe. Il y a là une boulangerie ouverte. Il est 07 h. C’est une bénédiction.

Le dialogue s’engage avec le boulanger.

Il va partir en tournée livrer son pain et de la viennoiserie. Le Patron pense qu’il alimente ainsi des points de dépôt de pain. Pas du tout il livre des particuliers, pour quelques 10 cts supplémentaire par baguette. C’est un véritable service social qu’il assure là pour une rémunération dérisoire. Nous le croiserons plusieurs fois dans la matinée avec sa fourgonnette.

Nous visitons Ste Mère.

Située sur un promontoire, la vue s’étend sur la campagne gerçoise.

Nous poursuivons la visite.

Nous admirons la magnifique porte d’entrée de l’église fermée.

Quelques détail de ses sculptures.

Nous quittons Ste Mère : on se croirait à San Geminiano en Toscane, n’est-il pas. ?

Un beau melon d’un producteur vendeur sous un pin parasol en bordure de route.

Et notre chemin se poursuit sur une arête d’où les vues s’étendent.

Il y a là un puit.

Un tournesol nous salue.

Sur l’arête au loin se distingue le château de Ste Mère,

Collapse des espaces-temps : et toujours le panache de vapeur d’eau des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech.

Le chemin se poursuit.

En descendant sur un vallon, nous rencontrons un petit pont de bois et une belle pâture.

Puis 2 bassins sur une source

Et nous franchissons le Gers.

Par une côte interminable nous arrivons à St Martin de Goyne ; au passage une très belle avancée de toiture.

Dans la côte.

Nous bivouaquerons à côté de l’église. Charly l’Assistance nous rejoint pour l’approvisionnement en croquettes. Il apporte aussi le dîner, de la bière et du vin pour le Patron et double ration de croquettes pour moi ; c’est la fête !

Olix et Michel