20190825 un regard en retour

Bonjour à toutes et à tous,

Annoncé, ci-après quelques notes par un regard rétrospectif porté sur notre périple.

Nos paramètres

Le récap

kmDénivelée +Dénivelée –Temps total h
Total     983,34         21 694    21 894340
Moyenne        15,13             334    337
Max       30,76           1 043    37
Min        5,27               19    1 111
Jours           57   
km/h        2,89   

Pour les élitistes, le tableau complet.

https://paysdecham.fr/wp-content/uploads/2019/08/20190824Récapitulatif.xlsx

La carte

La logistique

Critique de la préparation

Ce qui fut inutile

  • Trousse à couture
  • Cacahuètes Ikéa (60g/u 1/j 10j)
  • Dans la boite plastique à connectique :
    • 1 clé Usb Omar
    • Mine de remplacement stylo Apple pour iPad
    • 3 câbles connectique Usb
    • 1 Chargeur Olix Gps Weenect
    • Écouteurs Apple de remplacement
    • 1 clé Apple démontage carte sim
    • 1 Accessoire de repérage lumineux Olix
  • Bras télescopique à Selfies
  • Bandana
  • Gps TwoNav (qui nous a lâché en cours de route)
  • Olix : Collier Gps Weenect
  • Olix : chausson de tente

La cartographie

Le logiciel de cartographie Iphigénie a fonctionné comme prévu sur l’iPhone du Patron :

  • pour rappeler à l’écran les itinéraires préparés ;
  • pour enregistrer la trace parcourue.

Le dispositif nous fut indispensable pour parcourir notre chemin et arriver à destination. À l’écran, grâce à l’inscription en rouge de la trace effectuée au fur et à mesure de la progression sur l’itinéraire prévu en bleu, il fut possible de vérifier constamment si notre cheminement était conforme au tracé prévu et de constater rapidement une erreur de progression le cas échéant. Et cela à toute les échelles cartographiques, y compris à l’échelle photo aérienne détaillée.

Il convient toutefois de prendre la précaution de passer l’enregistrement de la trace en mode pause :

  • pour un arrêt de longue durée ;
  • pour une visite dans un bâtiment aux murs épais dans lequel le signal Gps est mal reçu : Iphigénie enregistrant alors un tracé aberrant localement.

D’une façon générale, il convient de mettre l’iPhone en mode fermé (pas éteint, mais écran noir) avant de le glisser dans la poche. Faute de quoi, avec une application ouverte et active à l’écran, le rythme des pas et la frappe de l’appareil sur la cuisse peut provoquer des manipulations intempestives conduisant à toutes les éventualités potentielles d’utilisation et de modifications non voulues du smartphone.

L’hébergement et la tente bivouac

Avec un chien les hébergements n’ont pas toujours été faciles à trouver.
De plus certaines zones reculées de la Lozère et de l’Aveyron, que nous avons parcourus, n’en sont pas bien pourvues .
Heureusement nous avions le tente de bivouac. Elle libère de l’obligation de trouver un hébergement. Elle donne une grand liberté d’itinéraire comme d’étape. C’est comme un petit domicile ; une fois monté et installé à l’intérieur on s’y sent bien.

L’alimentation

En ce qui me concerne, avec mon sac à dos, mon alimentation était assurée en croquettes matin et soir, pendant 10 jours.
Il n’en fut pas de même pour le Patron.
Au départ il pensait facilement trouver sur zone, des points de ravitaillement.
Pour cela il n’avait prévu pour lui-même que quelques sachets de cacahuètes et autres assortiments.
Pour l’alimentation il en fut de même que pour les hébergements : certaines zones reculées de la Lozère et de l’Aveyron, que nous avons parcourus, aucun commerce.
Ainsi rapidement le Patron a compris qu’il lui fallait prévoir une alimentation hors-sac :

  • pain
  • saucisson ;
  • fromage : ne supportant pas la chaleur, les fromages de pays ont rapidement été abandonnés au profit de fromages en portions et conditionnement individuels ;
  • dessert : cake, pâtes de fruit
  • café soluble en allumettes ;
  • lait concentré sucré ;
  • sopalin

ce qui a alourdi d’environ 3 kg le bardas du Patron.
Lui qui aime tant le café au lait, bien que froide, l’eau tirée de la poche à eau avec le lait concentré sucré lui a permis de se confectionner son breuvage tant apprécié.

D’une façon générale le Patron a trouvé les hébergements, commerces, boulangeries et bars largement défaillants pour satisfaire à nos besoins : trop souvent fermés. Il est vrai que 7 h du matin, c’est vraiment très tôt.

Ainsi, plus souvent que souhaité, pendant 2 à 3 jours consécutifs, le Patron a dû se contenter de ce menu unique.

Les conditions nécessaires et suffisantes pour tenir le blog

Outre les équipements électroniques, bien sûr, pour tenir le blog, sont nécessaires :

  • de l’énergie ;
  • une connexion réseau (wifi ou via l’iPhone en connexion partagée avec l’iPad).

Avec son électronique embarquée il a souvent été possible au Patron de publier les articles (qu’il espère vous avoir distraits) en autonomie complète. Quelques fois même au bivouac, dans la tente. À n’importe quel moment du jour ou de la nuit ; vous l’avez constaté. Assis sur l’oreiller gonflable, le sac à dos devant lui en guise de pupitre, je le regardais rédiger. Ses doigts couraient sur le petit clavier de l’iPad.

Pour l’énergie nous disposions :

  • la batterie de la tablette ;
  • la batterie de l’iPhone ;
  • la coque batterie de l’iPhone ;
  • la batterie externe.

Pour économiser l’énergie, il convient de prendre la précaution de mettre le smartphone en mode avion. Ce qui ne débranche pas le Gps ni le logiciel de cartographie.

Pour autant qu’il y ait eu du réseau l’autonomie en énergie disponible pouvait couvrir trois jours, soit 72 heures. Il fallait ensuite absolument recharger notamment l’iPhone pour les besoins de l’indispensable Gps et l’application cartographique. Une nuit de branchement était nécessaire pour obtenir une recharge complète de tous les équipements. Pour cela il nous fallait un hébergement.

Le top du top était de pouvoir s’installer dans l’après-midi, dans un bar, les équipements branchés, pour concomitamment recharger et rédiger (tout en buvant de bonnes bières pour le Patron). Cela ne se produisit que rarement.

De plus, souvent le réseau Orange fut défaillant. Les emplacements de bivouac étaient choisis en fonction de ce critère. Pour travailler il fallait au moins du 3G avec 3 barres.

La rédaction des articles

Environ 2 h 30 mn sont nécessaires pour publier un article – qui sera lu en quelques minutes – et sa newsletter associée. Les photos sont prises avec l’iPhone. Le mode opératoire est le suivant :

  • un premier tri des photos sur l’iPhone ;
  • transfert des photos sur l’iPad ;
  • amélioration des photos sur l’iPad: luminosité, recadrage, … ;
  • réduction du poids des photos avec une application dédiée ;
  • transfert des photos ainsi réduites dans la bibliothèque média du blog ;
  • rédaction de l’article proprement dite avec intégration des photos d’illustration ;
  • relecture, vérification de la mise en page ;
  • publication ;
  • expédition de la newsletter.

Les conditions climatiques

Le Patron a le sentiment que nous avons bénéficié de bonnes conditions climatiques en général. Peut-être par le fait que les mauvais souvenirs s’effacent. Toutefois il a beaucoup jonglé avec les prévisions météo pour décider du départ. Et quelques fois celui-ci fut repoussé pour profiter de meilleures conditions ultérieures.

Nous avons souvent été interrogés comment nous avions supporté la canicule. Et notamment cette question fut souvent posée au Patron à mon endroit. La réponse est que nous n’avons pas trop souffert des 2 canicules que nous avons traversées pour les raisons suivantes :

  • nous marchions très tôt le matin ; souvent à partir de 6h, il fait encore frais ;
  • à la campagne il y a toujours un peu d’air ;
  • les sentiers sont à couvert assez souvent.

Pour ma part je n’ai jamais manifesté au Patron de souffrir de la chaleur des revêtements sur mes coussinets, même sur le goudron. Il prenait garde toutefois que je ne trottine pas sur le goudron fondu. Quand il fit très chaud, je courais d’un point d’ombre à l’autre.

L’Assistance

Bien sûr rien de ce périple n’eût été possible sans l’Assistance.
Prévoir à l’avance les étapes, y trouver un point de dépôt, envoyer la provision de 10 jours de croquettes à ce point, eût été aléatoire.
Il aurait fallu tout d’abord trouver un réseau de points de collecte. Ensuite envoyer les successifs 10 jours de provisions à ce réseau aurait été très difficile, voire impossible à organiser.
Par ailleurs, compte-tenu de la fatigue, des aléas des conditions climatiques, de l’incertitude de la réalisation des itinéraires, la récupération des provisions en temps et heure aurait été très incertaine. Ces aléas auraient rendu inopérationnel le dispositif.
Bien que luxueuse on en convient, le dispositif de l’Assistance s’est révélé le plus judicieux.
De plus il a permis une respiration dans le cheminement et au Patron de s’autoriser un arrêt périodique salutaire.

Il faut ici chaleureusement remercier Charly qui a assuré l’Assistance avec beaucoup d’écoute, de disponibilité et d’efficacité.

Randonner avec un chien

Pour le Patron, le plaisir est immense. Une complicité entre lui et moi, s’installe au fil des heures et des jours. Cela compense largement les difficultés provoquées par ma présence à ses côtés :

  • les hébergements
  • l’obligation de me gérer à tout instant : surveillance, prévoyance, mise en laisse, liberté accordée, attention aux autres humains et aux autres chiens.

Il reste que c’est une grande expérience affective.

Les gens

La France est un pays splendide habité par une société de la défiance. Le Patron ressort de cette expérience avec une opinion très circonspecte sur la population qui occupe ce territoire d’exception.
Nous avons essuyé plus de revers que d’accueil chaleureux.
A titre d’exemple, aux Estables, après avoir essuyé un orage de grêle (sous une dépassée de toiture toutefois), sac au dos, nous sommes passés devant une batterie de camping-cars pour aller planter le bivouac juste après. Aucun occupant ne nous a manifesté de la sollicitude et un peu d’hospitalité après cet évènement climatique difficile. Un peu d’attention eût été la bienvenue. Nous sommes passés devant des centaines de belles maisons et propriétés : jamais un geste.
Tout au cours du périple, seul avec moi, alors que les gens me manifestaient de l’intérêt, personne ne s’est inquiété de ce que le Patron aurait pu avoir besoin. Cela finissait par l’énerver.
Au camping pareil : alors que le Patron mangeait par terre, personne pour lui proposer un siège – il en ont tous en quantité. Il lui a fallu qu’il propose à ses voisines la moitié de sa pizza qu’il ne pouvait achever de manger, pour qu’un siège lui soit proposé. Trop tard, il avait fini de manger.
Il ne doit pas faire bon d’être sdf. Les gens sont fermés et méfiants.
Par ailleurs, ce sont toujours des gens simples qui nous aidés chaque fois que nous nous sommes trouvés dans l’embarras.
L’indifférence, voire l’hostilité ont toujours été du fait de gens riches. Pour preuve ce que nous avons vécu avec le gîte Les Dolmens à Champerboux, au camping « Beau Rivage », au restaurant à Concots, avec le gite La Ferme de Villeneuve à St Antoine.
On se souvient toutefois de ce cabaretier qui nous a offert un café à son restaurant Puzzle Gourmand à St Laurent du Pape, de ce hollandais qui a offert une bière au Patron au camping de St Laurent du Pape, de l’homme qui est allé chercher la clef de l’église et qui a offert un café pour son petit déjeuner au Patron à Camboulas, de la famille de campeurs qui a offert une café et une tranche de pain beurré et dont la femme était libanaise à St Beauzély, à Jacqueline qui nous a ouvert les portes du Foyer Rural à Concots, à ce couple de hollandais qui a aussi offert une bière au Patron avant que nous nous baignions dans le Lot à Pasturat et dont l’épouse s’est inquiétée si nous avions du pain, de cet incroyable échange avec Aurélie à Cahors, de cette famille puis de ce couple qui nous a offert leur terrasse couverte pour recharger nos batteries à St Antoine.
Hé Patron ! Les choses ne s’équilibrent-elles pas ainsi ?

Stevenson et Compostelle

Notre itinéraire s’est momentanément conjugué avec deux grands itinéraires de randonnée :

  • le Stevenson
  • le Compostelle

Ces itinéraires sont de véritables entreprises économiques et touristiques. Ils sont organisés pour recevoir randonneurs et pèlerins : gîte et couverts.
Alors qu’ailleurs il n’y a rien ni personne.

Ni personne : élitiste comme à son vilain défaut, le Patron s’est interrogé. Pourquoi les hommes sont-ils si grégaires, toutes générations confondues. Ils font tous la même chose. Ils sont sur le Stevenson ou le Compostelle et basta. En plus il y a une véritable culture « Compostelle » : carnet à tamponner, expressions verbale du type « Bon Chemin », guide « MiamMiam-Dodo » spécifique, la coquille St Jacques arborée de multiple façon. Ils circulent solitaire ou en groupe. Ils portent un sac léger en général, 3 à 11 kg du fait qu’ils sont en gîte systématiquement. Certains se font même livrer leurs sacs de voyage au gîte de l’étape. Ils sortent du gîte le matin assez tard, frais et dispos après leur petit déjeuner et même parfumés pour certains.

Un « Compostelle » Patrick avec qui le Patron a bien sympathisé, en dialogue à ce sujet a qualifié le Chemin de Compostelle de tunnel, dans lequel tout est prévu pour recevoir les Pèlerins en mode économique. Il a expliqué au Patron que faute de ces infrastructures beaucoup de « Compostelles » ne randonneraient plus. Il n’a pas convaincu le Patron pour justifier ce comportement grégaire. Et le Patron pense : ces gens ne se posent jamais de questions.

Patron ! Tu est un vilain élitiste. Là t’es pas à zéro mépris ! Tu as matière à te repentir quand tu iras à la prochaine église. Et comme dans ton enfance : 3 Avé ! et on ajoute 2 Pater !

Voila ce que l’on peut rencontrer sur le Compostelle :

« La prière mise en commun est une prière commune » en paraphrasant Léo Ferré.

Ici le Patron a mangé au râtelier. lol

Tout cela avait le don d’exaspérer le Patron. Sur le Compostelle, le Patron ne s’est jamais senti bien. Trop de monde, tous formatés, devant, derrière, il étouffait. Du fait de la fréquentation, et de ma mauvaise habitude de dire bonjour aux humains en mode « je saute », le Patron devait sans cesse m’attacher en laisse quand nous croisions un « Compostelle » puis me détacher et me rattacher à nouveau au « Compostelle » suivant. En plus à cause de moi il ne pouvait vraiment profiter des gîtes : sauf à demander l’autorisation aux « Compostelle » que nous partagions leur chambre. Non vraiment ; il en aurait eu la mâchoire arrachée.
Il regrettait les grands espaces libres des autres GR et leur splendide solitude.

La psychologie, le mental, … du Patron

Avec les articles et paragraphes précédents vous avez déjà un aperçu de la mentalité du Patron.

Toutefois à décharge on peut dire qu’il en bien a bavé. Au départ il a pensé l’entreprise facile. Que nenni. L’entreprise fut plus difficile qu’il ne le prévoyait. C’est un vrai challenge qu’il a relevé là.

Tout d’abord marcher tous les jours. Faire une randonnée et se reposer 2 à 3 jours pour faire une autre randonnée est bien différent. Trouver la force mentale de marcher quotidiennement quoiqu’il en soit est une autre affaire. Mais in-fine, le Patron s’est surpris à vivre la marche comme une seconde nature ; et à ne plus sentir le sac à dos et son poids de 17 kg.

Dormir « à la dure », et se réveiller au matin les os brisés. Vous les humains vous avez a perdu l’habitude. Nonobstant plier le bivouac à la frontale et partir à l’aube, et marcher, marcher et marcher encore dans le jour naissant et l’aurore facétieuse qui habille d’or le paysage de ses rayons obliques. À ce moment là les doutes s’installent et envahissent le mental sur la pertinence de l’entreprise. Il faut quand même poursuivre.

Installer et plier le bivouac très souvent.

Tenir le blog et rédiger un article quotidien : une vrai gageure. Dès le matin une urgence s’installe : il faut trouver le temps et les moyens pour rédiger l’article du jour. Le blog et l’article du jour comme une urgence permanente.

Se battre chaque jour pour cette rédaction, avoir du réseau, suffisamment d’énergie embarquée … et affronter les vicissitudes et incertitudes de la relation humaine pour assurer la recharge nécessaire.

Moi Olix, je peux dire que nonobstant il fut heureux, comme dans un autre monde.

C’est bien sûr, un autre monde que nous avons parcouru. À l’évidence maintenant nous avons retrouvé le monde conventionnel.

À son arrivée ce 20 août quelque chose s’est arrêté, un monde a basculé . Nous avons basculé dans le monde conventionnel où l’on dort dans un lit, l’on mange à table, avec une alimentation variée, une douche quotidienne, et pas d’inquiétude sur les conditions météorologiques, un raccordement électrique généreux pour alimenter les équipements, un réseau efficient. Des relations humaines chaleureuses. Bref … tout ce qui rend la vie délicieuse et que nous ne considérons même plus, que nous tenons comme naturel et normal.

Et pourtant je sais qu’il s’interroge sur ce confort. Je le sais : il échangerait bien, il repartirait bien. Il aspire à vivre encore ces grands moments de splendide solitude et d’indépendance. Il est conscient du confort de ce bien-être domestique. Mais il est comme ça : à ce bien-être il préfèrerait le bonheur difficile de la liberté approfondie et notre intense complicité.
Mais Patron, n’est-ce pas là une vue de l’esprit ?

Je sais que le Patron fut heureux.

Voilà les amis. Ceci est la dernière livraison de notre aventure. On vous embrasse/lechouilles. Portez-vous bien, prenez soin de vous. Et que la Providence vous .garde au creux de ses paumes

Olix et Michel

15 réflexions sur « 20190825 un regard en retour »

  1. Salut les marcheurs ! Encore bravo Michel pour c’est fabuleux récits ! Pour moi et les vitraux c’est pareil que pour ton amie. Je les regardes différemment, en essayant de découvrir qui est qui est-ce que raconte l’image. Tu nous a permis de passer un bel été de lecture, et de culture .sans parler des très jolis paysages de campagne, les ponts, les vieilles pierres ,les gens croisés et toujours la petite fleur sur les photos ,pour la touche de couleur. Bon retour à la maison et à bientôt au bord du bassin.

  2. Merci Michel et Olix de nous avoir fait partager cette aventure humaine et canine. Ce fut un émerveillement de découvrir autant de beaux endroits dans notre merveilleuse France. Vous avez mené ce périple avec toute votre énergie et votre complicité, bravo et merci aussi à Charlie sans qui tout ceci n’aura pas pu aboutir. Bises

    Jerome

  3. Je suis moi aussi en admiration devant une telle prouesse sportive, quelle endurance et quelle organisation méticuleuse ! Zéro km d’avion, zéro km de bateau, zéro km de moto, zéro km d’automobile : cette aventure n’est-elle pas à inscrire dans les annales des hauts faits écologiques ?
    Un regret cependant : l’assistance CHARLY ne figure pas dans le tableau récapitulatif, combien de km à son actif ?
    Bon courage pour reprendre une vie conventionnelle, grégaire… normale!

  4. Bonsoir,
    Je viens d’entendre la fin de l’allocution de notre Président, je suggère de lui envoyer le lien vers le site, à hommes différents, accueils différents, le tourisme à la carte et aux deniers !
    Mais bon …
    Je tenais de nouveau à vous remercier tous les 2, pour la verve, les images, les humeurs…. et cette force de bousculer le commun, pour mener à la réflexion et au bout de soi.
    Je félicite encore Charly, que j’embrasse, pour sa force tranquille, et l’aptitude à rendre le sourire à l’équipe !
    Je suis triste de vous voir nous quitter, mais suis ravie de penser à votre prochain retour, sous nos yeux affamés ( 5 minutes de lecture pour des heures de rédaction) !
    Reposez-vous et encore merci (s)

    1. Bonsoir Michel et Olix, enfin, je peux terminer ma lecture interrompue pour des congés dans un village où nous ne sommes pas connectés, j’espère que tu consultes encore les commentaires même après ton retour depuis plusieurs jours. Merci pour ton récapitulatif si instructif et si personnel. Je pense te revoir bientôt accompagné d’Olix. Chaque fois que je retrouve d’anciens collègues, nous parlons de toi et ton périple. Je pense que tu te reposes maintenant en profitant de tous les instants. Bises.

  5. Bonjour Michel.

    Commentaire en doublon je pense, n’ayant pas semble-il validé celui d’hier… A bientôt j’espère.

    Vraiment merci de nous avoir fait voyager pendant toutes ces dernières semaines. Cela m’a permis de mieux supporter la chaleur Grenobloise et ma vocation à devoir encore m’occuper des bestiaux en tout genre pendant encore quelques années. Content aussi de voir que tout semble s’être bien passé question santé entre autres (me sentant tout particulièrement concerné par celle d’Olix… Celle du Patron n’étant que secondaire…).
    Bravo pour tout, et à très bientôt pour se revoir, et je recommande voire je prescrit/ j’ordonne une visite de débriefing (contrôle antidopage obligatoire, je me méfie de tout le monde…). Consultation offerte, ce sera ma modeste contribution à ce beau périple. (s’agit-il bien d’un périple au fait? Ne doit-il pas y avoir un peu d’eau à traverser pour employer ce terme? Je laisse la réponse aux érudits).
    Hervé, le véto de service.

  6. MERCI Michel pour ce dernier regard et la prise de recul sur votre aventure.
    Dernier message qui me fait,comme pour d’autres, aussi réfléchir sur la relation à l’ autre.
    Bon repos et bises à vous .
    Gen

  7. Salut pèlerin,
    Tout est dit ds cette synthèse avec grande justesse et aussi une émotion que je sens bien..
    Lorsque tu parles de Stevenson je présume qu’il s’agit d’1 pèlerinage, mes connaissances sont peut-être limitées en la matière je le conçois.
    Oui je suis de ton avis lorsque tu précises que près de mille Kms à pieds à travers nôtre belle France ont été un fabuleux condensé d’expériences de satisfactions de découvertes, je pense, de déconvenues également mais aussi une manière de faire un grand écart avec le quotidien et ses facilités, le toit qui protège des intempéries, les prises de courant tjrs accessibles, le café ds la cafetière, le lait ds le frigo, le fauteuil accueillant etc etc… Bref j’ai bien compris que les journées du marcheurs au long cours en autonomie sont assez régulièrement parsemées d’imprévus et pour le moins par toujours agréables.
    Les gens sont ce qu’ils sont car finalement ns ne sommes pas si éloignés de Cro-magnon et Néandertal, nous restons méfiants en groupe on se plus fort et celui qui marche seul avec son chien interroge peut-être…
    Quoi qu’il soit on ne peut qu’être admiratif parcequ’il fallait oser le faire le faire entièrement et sans faillir.
    Une question, sans Olix l’aurais tu fait..?
    Buon riposo pellegrino per il prossimo.

  8. encore merci pour toutes ces photos et ces articles dignes d’un journaliste niveau logistique meme napoléon dans ses campagnes militaires ne faisait pas aussi bien michel ne retiens que les bons accueils et bonnes rencontres dans ce périple le reste ne compte pas bisous

  9. Bonjour Michel
    Je suis admirative de ton périple qui m’a fait réfléchir entre autre:
    – Quel serait mon comportement vis à vis des diverses situations que tu as décrites ?
    franchement je t’aurais donner un siège ou un café ou permis de te connecter 😉
    – comme toi j’adore visiter les églises et chapelles et maintenant je regarde plus attentivement les vitraux et essaye de deviner l’histoire racontée, j’ai beaucoup de progrès à faire !
    Encore merci de nous faire partager tes voyages, repose-toi ainsi qu’Olix et réfléchis à ta prochaine aventure…..
    Claire -Pascale

  10. Salut Michel Salut Olix Un grand bravo à vous deux vous y avez cru parfait. Je n’ai pas pu vous répondre comme je l’aurais souhaité par manque de temps mais j’aurais grand plaisir à vous voir avant de partir.
    Grosses bises à vous Jean Pierre

  11. Ca y est, c’est fini!
    moi qui ne regarde ni séries ni feuilletons, j’attendais tous les soirs ton article.
    En regardant les photos je m’immergeais dans la solitude comme tu as pu la vivre et je n’osais pas me complaire dans mon petit confort face à ce que tu as pu endurer mais aussi apprécier.
    Bravo!
    Au fait, vous avez fait 983 km, si on considère que la foulée d’Olix doit être de 30 cm, ton sacré toutou a fait ……………. 2.949.000 pas. Savait-il ce qui l’attendait ?
    re- bravo et merci encore de ces soirées passées à rêver dans ces paysages.
    bien à toi.
    jef

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