20220925 Tunah El Gebel

… et l’Ange Gardien mystère

Continuum

L’Ange Gardien mystère

Le fil

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La bus station de Mallawi

A proximité de la bus station

Petit déjeuner : foul, croquettes de légume, salade pimentée, galettes de pains, puis un thé me sera servi

La banque du  « restaurant »

Le  « restaurant » déjà protégé du solel par les tentures.

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L’Ange Gardien mystère dévoilé

Arrivé l’hôtel j’interroge la réception sur le dispositif.
Il s’agit d’un dispositif est mis en oeuvre pour tous les touristes, que ce soit un groupe ou une personne isolée. Et la surveillance est assurée toute la journée en tout lieu. Il s’agit d’une mesure gouvernementale pour la sécurité des touristes.
Il est vrai que j’ai constaté que depuis Medinet El Fayoun, je ne suis jamais seul sur les site : il y a toujours un policier avec moi. Il peut s’agir du policier attaché à ma personne ou bien d’un policier du site. Ainsi aujourd’hui, quand nous sommes arrivés à Tuna El Gebel, mon policier attitré est resté à l’entrée avec le chauffeur de taxi et les policiers du site ont pris le relai pour assurer ma sécurité.
Bon avec ce dispositif c’est un peu foutu pour la connexion mentale et affective avec les ruines des bâtiments et les hommes qui les ont construits.
Ainsi, demain j’aurai à nouveau un policier toute la journée pour ma visite

Tunah El Gebel

Arrivée sur le site

Au pied de falaises

Il s’agit d’un site qui ne suscite pas un intérêt particulier pour ma part. Il est à mon goût trop récent. Sa période s’étend quand même du VIIIe siècle avjc au IVe siècle apje. Il s’agit d’un site de la période Perse puis Ptolémaîque essentiellement. Les bâtiments sont essentiellement gréco-romains.

« Tounah el-Gebel est un site archéologique de Moyenne- Égypte, c’était la nécropole de la ville d’Hermopolis Magna, la Khéménou des anciens Égyptiens.
Situé dans le désert occidental, le site est surtout connu pour le fameux tombeau de Pétosiris, prêtre de Thot qui vécut à la fin de la période dynastique peu avant la seconde invasion perse.
Édifié en l’honneur du dieu Thot, Tounah el-Gebel regorge de salles souterraines abritant près de quatre millions de momies. Il semble que l’attrait des Égyptiens pour la nature sauvage soit à l’origine de ces momifications massives.
On y trouve également une nécropole gréco-romaine et des catacombes contenant d’innombrables momies d’ibis et de babouins, animaux sacrés du dieu éponyme de la ville toute proche. »
Source Wikipedia

On y vénérait le Dieu Thot, réprésenté sous forme d’un babouin ou d’un ibis

La tombe de Petosiris

« Situé à proximité de la ville d’Hermopolis, sur le site de Tounah el-Gebel, le tombeau de Pétosiris est dédié à un prêtre du dieu Thot qui fut considéré comme un sage par ses contemporains et reçut longtemps après son décès des témoignages de dévotion comme en témoignent les nombreux graffitis de l’époque gréco-romaine que l’on trouve sur les murs de sa chapelle de culte qui fut édifiée au-dessus de son caveau.
Pétosiris vécut sous la XXXe dynastie ainsi que sous la seconde domination perse (XXXIe dynastie) et le début de l’époque macédonienne (dynastie lagide). Son tombeau est daté d’environ 340 avjc ».
Source Wikipedia

La particularité de son tombeau est qu’un autel devant sa façade lui est associé.

« La « chapelle » funéraire qu’il se fit construire fut conçue comme un véritable temple en miniature avec son pronaos et ses chapelles intérieures dédiées au culte funéraire de Pétosiris entourant un naos qui donnait accès au puits funéraire dans lequel on a retrouvé son sarcophage qui est aujourd’hui exposé au musée du Caire.

L’architecture de ce temple funéraire miniature est intéressante à plus d’un titre, car elle préfigure celle des grands temples de l’époque ptolémaïque. Le pronaos est en effet constitué d’une salle hypostyle dont la façade à quatre colonnes comprend déjà les murs d’entrecolonnement ou murs-bahuts qui seront systématiquement développés dans l’architecture des derniers temps de l’histoire de l’Égypte antique.

Mais ce sont surtout les reliefs et programmes décoratifs développés sur les murs du monument qui retiennent l’attention. Les reliefs du pronaos sont uniques en leur genre associant le style purement égyptien de représentation en deux dimensions au style grec donnant ainsi à l’ensemble un ton très naturaliste qui tranche quelque peu avec l’austérité des reliefs religieux des chapelles de culte. Les scènes classiques du défunt surveillant les travaux de son domaine sont reprises ici dans ce style avec un luxe de détail et une minutie qui nous apporte un témoignage précieux sur la vie contemporaine de Pétosiris en Égypte. »
Source Wikipedia

Petosiris assis devant son épouse, recoit les prières de ses enfants.

Le bas-relief de la fabrication du vin

Récolte du raisin, à gauche l’escalier montant au pressoir.

Pressir et recueil du jus de raisin.

Mise en jarre

Portage à Petosiris

Présentation à Petosiris de la récolte par le scribe qui note les quantités.

Détail de la récolte.

Détail du pressoir

Détail du recueil du jus et mise en jarres

La fresque des travaux des champs

Autres bas-reliefs

Ayant passé avec succès la pesée du coeur Petosiris est conduit par Horus devant et Thot – qui note sur la tablette le résultat de la pesée- derrière devant Osiris.
Rappellez-vous :

Pour mieur voir La Pesée du Cœur
https://paysdecham.fr/wp-content/uploads/2022/07/PeséeDesÂmeEgypteAntique.jpeg

Le Bâ de Petosiris, en Horus, est béni par Mâat.
On retient en général que la personnalité de l’individu est composé de son Bâ et de son Kâ.
Toutefois pour bien comprendre ce bas relief la lecture du paragraphe ci-dessous nécessaire.

La composition de l’être dans l’Egypte antique

« Le corps physique, soumis à la décrépitude de la vieillesse, est rendu inaltérable après la mort par le processus de la momification. Le terme djet désigne le corps mais aussi ses représentations en images peintes ou sculptées. Le cœur (haty et ib) est le siège de la personnalité, de la mémoire et de la conscience. Cet organe est symboliquement évalué à l’aune de la maât sur la balance du tribunal d’Osiris. Le ren est le nom, une partie primordiale de l’être. Sans nom, il n’y a plus d’être. L’effacement du nom est un grand châtiment qui condamne magiquement les criminels à la damnation et à l’oubli. Le ka est l’énergie vitale et un double spirituel qui naît en même temps que l’humain. Le ka survit dans la tombe après la mort grâce au culte funéraire et aux livraisons d’offrandes alimentaires. Le ba, improprement traduit par âme, est un principe spirituel qui prend son envol à la mort du défunt. Cette composante représente l’énergie de déplacement, de dialogue et de transformation inhérente à chaque individu. Le shout ou khaïbit est l’ombre. Un défunt n’est complet que s’il dispose d’elle à l’instar de son ba. Enfin, plus qu’une composante, l’akh est un état d’être, celui du mort Bienheureux qui a atteint le statut de puissance spirituelle supérieure, lumineuse et efficace. »
Source Wikipedia

Petosiris en prière devant 9 baboin, représentation animale symbolique du Dieu Thot

Petosiris en prière de 12 représentation symbolique de la Basse Egypte (Nord)

Représentations symboliques territoriaux de la Haute (Sud) et de la Basse (Nord) Egypte

Registre de gauche = Petosiris en prière devant Osiris (assis) et Nephtys (derrière) sa soeur ;
Registre de droite = Petosiris en prière devant Osiris (assis) et Isis(derrière) son épouse et sa soeur.

Isadora

La tombe d’Isadora fut établie que cours de la première moitié du IIe siècle apjc. La tombe appartient à une jeune femme célibataire, pleuré par son père dans son épitaphe, et sans doute morte par noyade.

Son tombeau d’origine.

La nécropole des Babouins

Tout comme le Sérapéum à Saqqarala nécropole des babouins est une nécropole où furent déposés des millions de momies de babouins et d’oiseaux, symbole du Dieu Thot. Momifiés il étaient placés dans des sarcophages ou des poteries et positionnés dans des niches.

L’enrée du site

Trois fausse porte pour Thot

Baboin momifié

Naos de Thot (Babouin)

Cavités pour recevoir sarcophages et poteries

Sarcophage à babouin

Poterie à babouins à oiseaux momifiés

Quelques vues du site

La stèle d’Akhenaton

Akhénaton (ou Amenophis IV) 1353-1338 avjc fut un pharaons considéré plus tard comme hérétique de la religion traditionnelle de l’Egypte antique. Il rejette tous les Dieux et prône l’adoration d’un Dieu unique Râ.
Avec son épouse Nefertiti, il quitte Thèbes pour faire construire une ville nommée Akhetaton (Tel Amarna aujourd’hui), entièrement dédiée à son nouveau culte, sur un vaste territoire aux confins duquel il place de nombreuses stèles de limites, proclamant sa gloire et l’avènement de la nouvelle religion. Tel Amarna est proche de Tunah El Gebel. Sur la route se trouve une des stèles de territoire d’Akhetaton.
La stèle précède de 1300 à 1000 ans la nécropole de Tuna El Gebel.

Le site est grandiose aux pieds de falaises. L’accès actuelle à la stèle

La stèle

Détail de la stèle : une plastique des personnages très caractéristique de ce pharaon.
Akhénaton, son épouse et deux de ses filles en prière à Râ

A centre ce qu’il reste de la statue monumentale d’Akhénaton. Sur sa droite la statue de Nefertiti et en petit celle de ses deux filles.

La falaise à gauche de la stèle

La falaise à droite de la stèle

Le paysage vers Tunah El Gebel

La soirée

Souper dans un restaurant de moyenne gamme.
Promenade sur les quais du Nil : ambiance …

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A bientôt les amis,

Michel