Et la colère en plus
Verbatim
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Le bout du monde
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Et cet enfoiré de caissier aurait pu me prévenir des dispositions et que deux options de tickets sont disponibles. Et bien sûr : rien d’affiché.
Et vous m’entendez marcher.
Finalement avec mon Ange Gardien les choses se sont arrangées et nous avons bien sympathisés. J’ai pu rester le temps que je désirais sur le site de Shunet El Zebib et Kom El Sultan.
Nonobstant que les Anges Gardien aient été toujours gentils, il n’empêche qu’ils sont toujours pressés d’en finir. Tout cela ne rend pas vraiment les visites agréables et sereines, méticuleuses et approfondies comme je les aime en repérage d’implantations, de traces et de vestiges. Et pour le contact mental avec les pierres, les monuments et les hommes qui les ont habités et construits fallait passer la veille.
Continuum
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Shunet El Zebib
« Shunet El Zebib ( arabe : شونة الزبيب lit. « grange à raisins secs » ou « stockage des raisins secs »), alternativement nommé Shunehet Middle Fort , est une grande structure en brique crue située à Abydos en Haute-Égypte . L’édifice date de la deuxième dynastie (vers 2700 av. J.-C.) et a été construit par l’ ancien roi égyptien ( pharaon ) Khasekhemwy .
Source Wikipédia
Description
« Shunet El Zebib est fait de briques crues durcies. Il se compose de deux murs d’enceinte rectangulaires, entrelacés comme une boîte à chaussures.
Le mur extérieur mesure 137 × 77 m et est c. 5 m d’épaisseur et 12 m de haut. Le mur intérieur (mur d’enceinte) mesure 123 × 56 m et est c. 3 m d’épaisseur et 8 m de haut. La façade du mur extérieur était en niche, imitant une façade de palais royal. L’enceinte offre deux entrées, une à l’angle est,
une à l’angle nord.
Ces entrées se composaient autrefois de montants de porte massifs en pierre, le matériau des battants de porte est inconnu.
La zone intérieure se compose d’une cour en grande partie vide ;
on ne sait pas s’il y avait des sous-structures et / ou des bâtiments plus grands (comme un sanctuaire ou un temple ). En 1988, l’ égyptologue australien David O’Connor a découvert une monture carrée et plate en gravats de calcaire fin , recouverte de briques crues et formant quatre marches plates. Il est situé en plein milieu de la cour, sa véritable vocation est encore inconnue. Le seul bâtiment cultuel attesté archéologiquement est une petite chapelle proche de l’angle sud-est. Ses ruines sont également faites de briques de boue durcie.
Source Wikipédia
Histoire
« Shunet El Zebib a été fondée vers 2700 av. par l’ancien roi égyptien Khasekhemwy , le dernier souverain de la 2e dynastie . Le Shunet a été construit comme une enceinte dite funéraire, un lieu où le roi décédé était vénéré et mémorisé. Un tel endroit a été nommé « maison du Ka » ou » maison Ka » par les Égyptiens et c’était une sorte de précurseur des temples mortuaires postérieurs connus de la période de l’Ancien Empire . Comme d’habitude pour le Premier Empire, les souverains d’Abydos avaient leur propre mastaba avec une enceinte funéraire séparée à proximité. En raison de ses murs épais et entrelacés, on a longtemps pensé que Shunet El Zebib était une forteresse militaire, ce qui a conduit à sa désignation alternative de « Fort du Milieu ». Mais les découvertes archéologiques ne fournissent que des activités cultuelles et religieuses et un emplacement si proche des cimetières parle plutôt contre toute utilisation militaire. Le domaine de l’enceinte de Khasekhemwy est maintenant évalué comme la version la plus avancée et la plus massive d’une maison Ka »
Source Wikipédia
Importance archéologique et égyptologique
« Shunet El Zebib est d’une grande importance pour les archéologues, les égyptologues et les historiens.
En raison des étonnantes similitudes architecturales entre Shunet El Zebib et le complexe pyramidal du roi Djoser de la 3ème dynastie , les archéologues et les égyptologues décrivent souvent le « Fort du Milieu » comme un précurseur direct des complexes de pyramides à degrés. La monture intérieure plate et étagée du Shunet El Zebib est même considérée comme une « proto-pyramide ». »
Source Wikipédia
Autres vues
Kom El Sultan
« Successivement de la Ière à la XXVIe dynastie, neuf ou dix temples dédiés à Osiris furent construits sur le seul site d’Abydos. Le centre de l’ancienne ville, sur une hauteur, est entouré de murailles massives, en briques crues, l’endroit s’appelle Kom el-Sultan et le premier temple y fut construit. C’était une sorte d’enclos d’environ 9 m × 15 m, entouré d’un mur, dédié au Dieu Khentamentiou (ou Khenty-Imentyou) « Celui qui est à la tête des Occidentaux (des défunts) », puis plus tard à partir de la XIIe dynastie (1991-1783) à Osiris. Comprenant l’un des murs de cette première structure, le second temple fut ensuite érigé adossé au premier, d’une surface d’environ 120 m2, avec des murs de 3 m d’épaisseur. Une enceinte sacrée (Temenos) délimitait le terrain. Le mur extérieur fut ensuite élargi lors de la IIe ou IIIe dynastie.
Les objets les plus anciens qui y furent découverts remontent à la Ière dynastie (v.3040-2828). Ce sont des fragments de vase au nom d’Horus Aha (v.2995-2974) et des statuettes en pierre et en faïence d’animaux et de reptiles. Durant la IIe et la IIIe dynastie l’enceinte fut épurée et au début de la IVe dynastie l’ancien temple disparaîtra complètement et un petit bâtiment sera construit derrière lui. Le temple détruit fut reconstruit par le Roi Khoufou (ou Khéops, 2551-2528). À partir de ce souverain presque tous les Roi de l’Ancien Empire vont laisser leurs traces en ce lieu. À une date encore indéterminée aujourd’hui, un grand temple pour la purification des offrandes fut érigé.
Toutefois, une découverte récente d’une chambre, dans laquelle furent mis au jour des sculptures en ivoire et des vitrages, montrent que ces carreaux, d’un l’excellent travail, dateraient de la Ière dynastie (v.3040-2828). Un vase avec des hiéroglyphes et des incrustations en émail vert à aussi été dégagé, tous ces objets sont les plus importants trouvés. Une statuette en ivoire de Khoufou (ou Khéops) de 9 cm avec sa titulature, trouvée dans la chambre en pierre du temple (Photo), nous donne le seul portrait de ce grand Rois trouvé à ce jour.
Lors de la VIe dynastie (2321-2150), le Roi Pépi I (2289-2255) fit construire une chapelle funéraire dans le grand temple d’Osiris, qui va évoluer au fil des ans et dont les ruines existent encore au sein de l’enceinte de la ville. Le Roi fit reconstruire une nouvelle fois ce grand temple et y ajouta une vaste entrée en pierre devant le temenos ainsi qu’une deuxième entrée avec une colonnade entre les portes. Lors de la XIe dynastie (2134-1991), le Roi Montouhotep I (2134-2130) fit ajouter un petit reliquaire au temple existant, des colonnes et des autels.
Durant son long règne, Montouhotep II (2061-2010) fit reconstruire une nouvelle fois entièrement le temple, y ajoutant une chaussée en pierre et des chambres. Peu de temps après, lors de la XIIe dynastie (1991-1783), le Roi Sésostris I (1962-1928) fit placer des fondations en pierre sur le pavement de son prédécesseur. Un grand temenos fut construit au dehors, englobant une plus grande surface et le temple fut encore agrandi. Il fait à cette époque trois fois sa taille originelle. De nombreux Rois sont attestés d’une activité de bâtisseur sur ce site. »
Source AntikForever
Les impressionnantes murailles de la ville
La plaine d’Abydos
504 au paradis
Le thé de fin de visite
َ
A bientôt les amis
Michel
Tu as le don d’humaniser les articles de fond.
Je dois avouer que je prends autant plaisir à découvrir la description des « sites majeures » de ton périple que d’écouter tes sauts d’humeur. Ne change rien!
Selon Neale Donald Walsch, « la vie commence à la fin de votre zone de confort ». Toutes les formations entrepreneuriales à la mode ou les pseudo coachs personnel nous répètent à longueur de journée qu’élargir notre zone de confort c’est se rapprocher du bonheur. Toi, coach Michel, tu nous confirme (et nous en apporte la preuve) que voyager est synonyme de développement personnel. L’aventure comme remède efficace contre la routine et la monotonie des voyages organisés. (même si parfois tu es contraint de rester sur le chemin alors que tu rêves de tourner à droite ou à gauche).
c’est le premier petit cochon qui construit en paille !
Source Wikipedia