Un site grandiose et un site plus intimiste
Continuum
Approche
Vallée des rois
Tombe de Merenptah KV8
Nouvel Empire
XIXe dynastie
1213-1203 avjc
Tombe Ramsès III KV11
Nouvel Empire
XXe dynastie
1184-1153 avjc
Cette sépulture, décorée de peintures ayant conservé une étonnante fraîcheur de coloris, possède des dimensions imposantes – sa longueur est de 188 mètres ! Elle suit le plan typique des hypogées royaux de la XXe dynastie, avec quelques particularités quant aux décorations et à la disposition interne.
« La fin de sa vie – A t-il été assassiné ?
Ramsès III dut faire face, en l’an 29 (Le 10e jour du 2e mois de la saison Péret) à la première grève d’ouvriers de l’histoire. Les artisans de Deir el-Médineh se rebellèrent car ils n’étaient plus livrés en nourriture, ils n’obtinrent satisfaction qu’au bout de dix-huit jours. Le compte rendu de cette période se trouve transcrit dans un papyrus aujourd’hui au Museo delle antichità Egizie de Turin (p1880). D’autres grèves ont suivi, ainsi que deux complots. Le premier fut mené par le Vizir de Basse-Égypte et le deuxième, en l’an 32, fut une conspiration de harem. Cette conspiration fut ourdie par la Grande Épouse Royale, la Reine Tiyi. Malgré la désignation du Prince Ramsès (IV) comme successeur, le complot se mit en place pour mettre sur le trône un autre Prince. La Reine espérait voir régner son fils Penteouaret (ou Pentaour), demi-frère de Ramsès IV.
Comme le précise James Henry Breasted, autres que la Reine et son fils des hauts fonctionnaires et officiers de l’armée furent aussi impliqués dont : Le Chef de la chambre du Pharaon, Pebekkamon, sept Maîtres d’hôtel royaux, deux Surveillants du Trésor, deux Porte-étendards de l’armée, deux Scribes royaux, un Héraut, etc… Cette grande affaire montre à quel point la famille royale n’était pas un gage de sureté pour le Pharaon. Ce fut le manque de discrétion d’un des conjurés qui permit de découvrir à temps le complot et de le déjouer. Les conspirateurs furent alors tous arrêtés et jugés. Plus de quarante personnes furent inculpées, toutes des proches de Ramsès III.
Quatre procès eurent lieu, dirigés par un tribunal de douze hauts fonctionnaires auquel Ramsès III donna les pleins pouvoirs. Le premier procès condamna à mort la Reine Tiyi et vingt-huit conjurés ( Joyce Anne Tyldesley dit 38). Certains des accusées femmes du harem tentèrent de séduire les membres de la magistrature, mais elles furent prises en flagrant délit. Les juges qui participèrent à la débauche furent sévèrement punis. Le deuxième procès en condamna six autres à se suicider en public. Le troisième procès, quatre autres, dont le Prince Penteouaret, qui furent obligés de se supprimer en privé. L’historienne Susan Redford spécule que Penteouaret, en tant un noble, eut la possibilité de se suicider en prenant du poison et ainsi être épargné du sort humiliant de certains des autres conspirateurs qui auraient été brûlés vifs et leurs cendres éparpillées dans les rues.
Ramsès III mourut avant l’énoncé du quatrième verdict, où d’autres eurent le nez et les oreilles coupées. On priva même des individus de leurs noms qui subirent donc un anéantissement personnelle complet et une réincarnation dans l’au-delà impossible. À l’occasion de son couronnement, son fils Ramsès IV, proclamera l’amnistie générale des derniers conjurés non encore jugés. Le Papyrus Harris est le document le plus important qui nous soit parvenu relatant une partie du règne de Ramsès III et une autre sur celui de son fils Ramsès IV.
La momie de Ramsès III est intacte, parfaitement emmaillotée et en assez bon état général. C’est en 1881 qu’elle fut découverte dans la cachette de la tombe DB320 de Deir el-Bahari où Les Prêtres d’Amon l’avaient déplacés. Toutefois il s’avère qu’elle fut partiellement « fouillée » par les pilleurs de tombes et les Prêtres en charge du sauvetage des momie royales lors de la XXIe
dynastie furent obligés de la restaurer avec de nouvelles bandelettes et diverses inscriptions. Ainsi, difficile de dire avec une certitude absolue si la petite amulette en forme d’œil Oudjat découverte dans la gorge du Pharaon date de la restauration ou du premier embaumement du cadavre. Lors de la récente analyse, pour obtenir des clichés de qualité précis, la momie fut introduite dans un scanner médical. l’examen permit de découvrir plusieurs éléments : Une entaille sévère de 7 cm directement sous le larynx et la présence d’une amulette.
L’entaille est si profonde qu’elle se poursuit de la 5e à la 7e vertèbre et les veines et organes, trachée, œsophage et gros vaisseaux sanguins ont été sectionnés. « L’étendue et la profondeur de la plaie peuvent laisser supposer qu’elle pourrait avoir causé la mort immédiate de Ramsès III », précisèrent les auteurs de l’analyse. Ils ajoutent : « Les dommages à la gorge après la mort semblent peu probables parce que le collier de bandes de lin autour du cou était intact lors du retrait des bandelettes en 1886, où une épaisse couche de bitume fut enlevée ». Le scanner indique que la forme de la plaie (ou plutôt le tissus l’entourant) n’est pas due à une quelconque dégradation faite par les pilleurs de tombe, ni même aux Prêtres restaurateurs. Car si c’était le cas, la plaie n’aurait pas cette forme et les bords de celle- ci seraient différents. Dans les conclusions de l’article du B.M.J, les auteurs écrivent tout de même : « qu’il est possible que la gorge ait été coupée pendant le processus de momification….. ».
Source AntikForever
La symbolique du serpent Apophis
Sur sa barque, le soleil dans sa course nocturne de l’Occident à l’Orient (d’Ouest en Est) doit combattre le serpent Apophis. Sorti vainqueur il pourra réapparaître à l’Orient au petit matin.
Tombe Taousert (une femme) et de Sekhnakht KV14
Nouvel Empire
XIXe dynastie
Tousert 1188-1186 avjc
Sekhnakht 1186_1184 avjc
KV 14 est un tombeau commun, utilisé à l’origine comme sépulture pour Taousert et réutilisé et agrandi pour Sethnakht. Il est ouvert depuis l’Antiquité, mais il n’avait pas été correctement inventorié avant Hartwig Altenmüller de 1983 à 1987. C’est l’égyptologue français Jean-François Champollion qui découvre à Thèbes, parmi les hypogées pharaoniques de la vallée des Rois, la tombe d’une femme « ayant exercé par elle-même le pouvoir souverain », c’est la reine Taousert.
Situé sur le site central de la vallée des Rois, dans la nécropole thébaine sur la rive ouest du Nil face à Louxor en Égypte, il possède deux chambres funéraires, les extensions postérieures en faisant l’un des plus grands tombeaux royaux, avec une longueur de plus de 112 mètres.
Le programme décoratif de la tombe est exécuté dans la tradition des tombes de la XIXe dynastiemais il subit les assauts de l’histoire trahissant ainsi les troubles qui marquèrent la fin de la dynastie de Ramsès II.
En effet le tombeau fut commandé par Séthi II pour Taousert et la décoration initiale portait les cartouches du roi. Puis, lorsque la reine régna seule, elle les fit remplacer par les siens et acheva la tombe pour son propre compte.
Enfin les décorations d’origine montrant la femme pharaonne ont été remplacés par d’autres montrant le pharaon homme Sethnakht qui chercha ainsi à effacer sa mémoire, inaugurant la XXe dynastie. Ce dernier doubla le dispositif interne d’une seconde descenderie s’enfonçant toujours plus profondément dans la montagne thébaine, pour déboucher dans un second caveau au décor à peine commencé.
La brièveté du règne de Sethnakht ne permit par son achèvement et seul subsiste son sarcophage massif dans cette dernière salle.
Source Wikipedia
Quelques vues de la vallée des Rois
Deir El Medinet
Deir El Medinet est un site que j’affectionne beaucoup
Le village des artisans
« Deir el-Médineh (ou Deir al-Médina) est le nom arabe d’un village où résidait les artisans chargés de construire les tombeaux des pharaons dans la vallée des rois et des reines ainsi que les temples funéraires qui longent la rive ouest du Nil. Il signifie « le couvent de la ville » car le temple du village avait été converti en monastère chrétien au Vème siècle .Deir el-Médineh est niché au creux d’un vallon désertique sur la rive ouest du Nil en face de Louxor. Il se compose des vestiges d’un village, d’une nécropole et d’un temple. Ce site est un témoignage de la vie en Égypte sous Nouvel Empire. Les textes, dessins, mobiliers trouvés dans maisons et les tombes des ouvriers ; ont permis de rendre compte, de la vie quotidienne, de la littérature, de l’art, de l’administration, qui avaient cours à cette période.
C’est Aménophis 1er qui crée « les serviteurs dans la Place de Vérité » une confrérie composée des meilleurs ouvriers et artisans. Aménophis était manifestement une figure importante pour les ouvriers de la ville, puisque lui et sa mère étaient tous deux les divinités protectrices du village. Mais c’est son fils Thoutmosis 1er (1504 -1492) qui fait édifier dans un vallon désertique le village pour les loger.
A début de la XVIIIe dynastie, sous le règne Thoutmosis Ier le village fut agrandit vers l’ouest puis vers le sud à partir du règne d’Horemheb et des premiers ramessides, époque à laquelle le village atteint sa superficie actuelle. Après le règne de Ramsès III, les conditions de vie dans le village deviennent de plus en plus difficiles car le village subit les incursions régulières des nomades libyens. Le village demeure en activité jusqu’au règne de Ramsès XI (-1099) mais l’insécurité grandissante dans la vallée du Nil force les ouvriers à se réfugier à l’intérieur de l’enceinte fortifiée du temple de Médinet Habou, pour ne plus jamais revenir vivre dans le village. L’occupation du site par les serviteurs dans la Place de Vérité aura duré environ500 ans.
Le village est entouré d’une enceinte de 5 m de haut et héberge 68 maisons. Pour 15 d’entre elles on a retrouvé l’identité de leurs propriétaires sous le règne de Ramsès II. Il fut construit autour d’une allée centrale orientée Nord Sud le divisant en deux quartiers. Elle permettait également de se rendre au temple. Les maisons construites en briques crues étaient petites et mitoyennes, elles comportaient souvent un étage. Les pièces étaient blanchies à la chaux et décorées. L’entrée des maisons était parfois ornée d’un petit pylône précédant une cour hébergeant une chapelle surmontée par une petite pyramide. »
Source Egypte Eternelle
« Les travailleurs et leurs familles n’étaient pas des esclaves, comme cela à longtemps été dit, mais des citoyens libres avec des possibilités de recours au système de justice. Lors de l’an 24 du règne de Ramsès III (1184-1153) les ouvriers étaient si exaspérés par les retards dans les livraisons de nourriture, qu’ils jetèrent leurs outils et quittèrent leur poste, ce qui constitua la première grève dans l’histoire. Ils écrivirent une lettre au Vizir pour se plaindre du manque de rations de blé. Le chef de village tenta de les raisonner, mais ils refusèrent de retourner au travail jusqu’à ce que leurs doléances furent adressées au Pharaon.
Dix-huit jours s’écoulèrent et ils n’avaient toujours pas reçu leurs rations. Ils furent contraints d’acheter leur propre blé mais finirent par obtenir satisfaction et ils retournèrent au travail. Il y a eu plusieurs grèves qui suivirent cet épisode. Après le règne de Ramsès IV (1153-1147) les conditions de vie dans le village devinrent de plus en plus instables. Par moments, il n’y avait pas de travail, de peur de l’ennemi. Les livraisons de grains étaient devenues moins fiables, ce qui provoqua de nouvelles grèves. Des bandes de voleurs commencèrent à piller les tombeaux et certains fonctionnaires, au fait de ces pratiques, acceptèrent des pots de vin en échange de leur silence »
Source AntikForever
Le temple
« Construit en même temps que le village le temple a été modifié à plusieurs avant d’être totalement détruit et reconstruit pendant la période ptolémaïque. De petite dimension (9m de large sur 22 de long) il comporte trois sanctuaires juxtaposés précédés d’un vestibule soutenu par deux colonnes à chapiteau hathorique. Ici étaient vénérés Amon-Rê-Osiris, Amon-Sokar-Osiris et Hathor4 et on trouve dans un des sanctuaires une très rare représentation de la pesée du cœur devant Osiris qui devait définir si le défunt était apte ou non à entrer dans le royaume des morts. Bien que fort modeste, le temple est pourvu d’un mammisi, actuellement visible sous la forme d’un renfoncement dans un des murs extérieur du temple, lui-même entouré par une enceinte en briques crues typique. »
Source Egypte Eternelle
La pesée du coeur
« Horus fils d’Isis et Anubis veillent au bon déroulement de la pesée du cœur en plaçant sur la balance le cœur sur le plateau gauche et la plume Maâtsur le plateau droit. Au-dessus de la balance deux briques d’accouchement personnifient Meskhenet qui témoigne du caractère du défunt et de la façon dont il a mené sa vie. Son discours influera sur le jugement final. Thot dieu des scribes note sur sa palette le résultat de la pesée. Hor-pa-khred qui signifie « Horus l’Enfant » (représenté nu, la mèche de l’enfance sur le côté) précède Amit la grande dévoreuse et les 4 fils d’Horus sur une fleur de lotus. Barque sacrée dédiée au dieu à Sokar. Sur son dôme La tête du faucon Horus Sokaris surmonté du disque solaire A la proue, tête de d’un taureau adorée par de de petits faucons. A Gauche de Min dieu de la fertilité, le Roi encense Anubis qui lui présente ce qui semble être la lune. »
Source Egypte Eternelle
Les tombes privée
Elles sont admirablement décorée et remarquablement leurs peintures ont conservé toute leur fraîcheur
La tombe d’Inherkha
Tombe Sennutem
Le retour
A bientôt les amis
Michel
Merci
Beaucoup de plaisir à retrouver ces sites vus en 2010
La très bonne conservation des décorations est impressionnante !! Tu en connais les raisons ?
A bientôt
Gen
Un nouveau reportage photo éclatant et un bel article très riche. Sur les pas d’Howard Carter, Indiana Jones a enfin trouvé un moyen de locomotion à sa taille. La « moto carriole » presque silencieuse et produisant presque zéro émissions polluantes.