Encore quelques magnifiques tombes en balcon sur le Nil et une méharée jusqu’au monastère St Siméon
Quelques vues éparses
En fait après avoir fait ses crêpes à l’avance, il les vend garnies de poulets, de légumes et de sauce. Puis il les plie en 4 et les présente dans un emballage cartonnée de la forme d’1/4 de cercle. C’est très bon. C’est aussi très commode : l’emballage cartonné permet de déguster la crêpe sans s’en mettre plein les mains comme quand on saisit les aliments avec le pain.
Continuum
La traversée sur le Nil
Les tombes nubiennes
« La colline « la butte au vent », sur la rive ouest du Nil en face de la pointe Nord de l’île d’Éléphantine, culmine à 180 m d’altitude. Sur son sommet est posée la tombe à coupole de Sidi Ali Bin el-Hawa, un saint local.
Les hautes falaises de grès qui font face à Assouan ont servi de cimetière pour les notables du nome d’Éléphantine depuis la fin de l’Ancien Empire. Ces tombeaux des nobles Del ‘antique «Abou», dont six se visitent, remontent à l’Ancien et au Moyen Empire. Ils constituent une source importante pour l’histoire ancienne de l’Egypte méridionale. La plupart suivent un plan simple : un vestibule, une salle soutenue par des piliers et un couloir menant à une chambre funéraire. Autrefois, on y accédait du Nil par de longues rampes munies de glissières destinées à hisser les sarcophages. Dominant le fleuve d’une centaine de mètres, à mi-hauteur de la colline, les tombeaux sont répartis le long de deux terrasses superposées. La nécropole rupestre rappelait à tous la puissance des nomarques et incitait les contemporains à se souvenir de leurs noms.
Un grand escalier taillé dans la colline relie le débarcadère sur le Nil aux tombes qui se répartissent en deux groupes par rapport à cet escalier. Ces tombes ont gardé une bonne partie de leurs bas-reliefs et de leurs coloris d’origine et offrent de ce fait, un grand intérêt artistique.
Les titres religieux de ces premiers nomarques sont très peu nombreux, les fonctions religieuses étant dans un premier temps reléguées au second plan et attribuées aux prêtres. Dans la plupart des cas, l’ensemble des attributions religieuses de ces personnages se résume à la fonction de prêtre-lecteur ou de directeur des prophètes. »
Source Egypte Eternelle
Diverses vues des tombes et des panoramas
La tombe de Sarenpout II
« Nomarque d’Amenemhat II, Sarenpout II (1925-1895) a noué des contacts étroits avec le monde proche-oriental et la Crête. On sait peu de choses sur son action en politique intérieure Bien que sa tombe soit sobre et peu décoré c’est un petit bijou architectural.
On y accède par une avant-cour taillée dans la falaise.
Une entrée haute et étroite permet l’accès à la première salle. Son plafond est soutenu par six piliers non décorés. Entre le second et le troisième pilier de droite se trouve une table d’offrande qui porte les noms et titres de Sarenpout II. Sa famille, les prêtres du culte y déposait leurs offrandes.
Un escalier de neuf marches conduit à un étroit couloir voûté.
Revêtu d’un enduit blanc. Il comporte de chaque côté trois niches symétriques ou se trouve une statue osiriforme taillée dans la masse représentant le défunt.
On entre ensuite dans une seconde salle comportant quatre piliers à section carrée décorés sur une de leur face par une effigie du défunt surmontée d’un texte rappelant les titres et fonctions sacerdotales de Sarenpout. On peut voir à l’écart sur le sol des paniers d’osier pleins d’ossements, dont certains sont humains.
Au fond de cette salle se trouve une grande niche rectangulaire entièrement décoré ou les scènes ont gardé leurs couleurs d’origine.
Sur la paroi du fond, Sarenpout est représenté en grande taille assis sur un siège à dossier bas, étendant la main vers la table d’offrandes bien garnie qui se trouve devant lui. Vêtu d’un simple pagne, il porte la courte barbe des vivants et sa poitrine est ornée d’un large collier ousekh. Devant la table, représenté plus petit, le fils du défunt, Ankhou, tend une fleur de lotus ouverte, signe de renaissance.
Sur la paroi de gauche Sarenpout s’avance vers l’extérieur tout en tenant dans ses mains deux insignes de son pouvoir, la canne et le sceptre Sekhem. Il est suivi de son fils Ankhou, un bras replié sur la poitrine en signe de déférence. En face d’eux, l’épouse du dignitaire vêtue d’une robe-fourreau archaïque à deux bretelles, tient en main deux fleurs de lotus ouvertes. Une colonne de hiéroglyphes sur fond jaune donne sa fonction : prêtresse dans le temple de Khnoum.
Sur la paroi de droite, on retrouve Sarenpout se dirigeant vers l’extérieur de la tombe. Derrière lui, Hetepet, prêtresse dans le temple de Khnoum est assise tournée vers le fond, devant une table d’offrandes.
Source Egypte Eternelle
La tombe de Mekhou et Sabni
« Situées à l’extrémité Sud de la nécropole, ces deux tombes communiquent car les propriétaires étaient père et fils. Pour accéder à leurs tombes les ouvriers ont bâti deux chaussées montantes parallèles qui, depuis le Nil, servaient à hisser les sarcophages. Ces chaussées font intégralement partie de l’ensemble architectonique des sépultures.
L’avant cour est commune aux deux tombes, taillée dans l’épaisseur de la falaise. »
Source Egypte Eternelle
La tombe de Mekhou
« Mekhou (n° 25), haut dignitaire de la 6éme dynastie portait les titres de « Prince héréditaire » et « Ami unique », il est mort pendant un voyage vers le Sud qui l’avait conduit jusqu’à la deuxième cataracte. Sabni, son fils, comme on peut le lire sur les côtés de l’entrée de la deuxième tombe, organisa une expédition pour rechercher le corps de son père et le ramener dans son pays. Il eut droit à des obsèques solennelles et sa dépouille fut momifiée par des spécialistes envoyés par le roi.
On pénètre chez Mekhou dans une vaste salle au plafond supporte par trois rangées transversales de colonnes inachevées.
La salle est prolongée par un couloir s’achevant par trois niches. Depuis l’entrée on a une vue en perspective avec la stèle fausse porte au fond.
Une petite table d’offrande en granit, enchâssée entre deux piliers a été retrouvée à l’entrée.
Sur le mur Est des scènes montrent Mekhou surveillant des agriculteurs au travail un groupe de serviteurs lui présentant des offrandes
La tombe de Sabni
L’un des éléments les plus remarquables du décor montre Sabni, sur une petite barque avec ses filles, chassant et péchant dans les marais. Les poissons au centre de la scène sont deux énormes tilapias du Nil étendus avec 6 autres poissons sur un lit de papyru
Le complexe de Khounes
« C’est une des plus anciennes tombes, elle était accessible bien avant les travaux de dépollution de la nécropole en 1885. Elle fait partie des tombes décrites par Denon en 1799 et visité par Burckhardt en 1813. Dès cette époque des voyageurs y ont laissé des graffitis. Durant le 12ème siècle la tombe était utilisée comme un complexe religieux copte.
Pendant cette période, la tombe a subi quelques remaniements et les murs intérieurs sont recouverts de plâtre qui dissimule le décor d’origine. L’absence apparente d’iconographie et d’inscriptions anciennes a probablement trompé Grenfell, qui ne l’a pas considéré comme une tombe. C’est l’équipe de De Morgan qui a découvert les reliefs sous le plâtre et les a identifiés pour la première fois. »
Source Egypte Eternelle
La tombe de Sarenpout I
« C’est une des plus grandes et des plus belles tombes du Moyen Empire qui marque l’apogée de l’architecture funéraire d’Assouan. Sarenpout I est le nomarque qui dirige le nome de Ta-Séti à l’époque de Sésostris qui jouit d’une autonomie et de revenus qui lui permettent de se considérer comme un petit souverain
Les deux jambages latéraux en calcaire fin du portique qui permettait l’accès à l’avant-cour comporte chacun une représentation de Sarenpout avec son sceptre Sekhem et bâton de commandement. L’avant-cour est taillée directement dans la pente rocheuse. Elle comporte une série de six piliers décorés que surmontaient des architraves et qui soutenaient un toit aujourd’hui disparu. L’ensemble rappelle un vestibule de temple. La façade de la tombe comporte des inscriptions hiéroglyphiques, qui se trouvent essentiellement autour de la porte, qu’elles encadrent. Latéralement on trouve des représentations plus figuratives.
La tombe à coupole de Sidi Ali Bin el-Hawa
Il y avait là un groupe de jeunes fille musulmane. Elles chantaient :
Bon au début je trouvais çà charmant. Mais elles n’arrêtaient pas, passant d’un chant à un autre sans discontinuité en tapant dans les mains. J’attendais qu’elle s’en aille pour profiter du site en toute quiétude. Finalement las, je suis parti le premier.
Le monastère de St Simeon
« Le monastère de Saint-Siméon (Deir Amba Samaan), est l’un des plus importants monuments de l’époque chrétienne construit en Égypte. Il est situé au sommet du plateau face à l’île Éléphantine, à l’ouest des tombeaux des nomarques, à deux kilomètres de la rive occidentale du Nil.
Le monastère fut vraisemblablement abandonné au XIIe siècle.
Cet édifice, fondé au VIIIe siècle, est l’un des plus grands monastères d’Égypte.
C’est une construction fortifiée, entourée d’un puissant mur, haut de six à sept mètres, en pierre dans sa partie inférieure et en brique dans sa partie supérieure.
À l’intérieur de l’enceinte, le monastère se compose de trois terrasses irrégulières.
Sur la terrasse inférieure se trouve l’église à trois nefs ; les autres corps de bâtiments comportent des cellules.
Les autres salles consistent en cuisines, magasins, écuries, pressoir à olives et autres installations domestiques. »
Source Wikipedia
Au plafond les portraits de Marie, Josèphe, Jésus.
Erratum :
Il faut entendre « camélidé » et pas « canidé »
Par ailleurs
« La bataille de Hattin ou bataille des cornes de Hattin ou encore bataille de Tibériade est un affrontement militaire qui a eu lieu le 4 juillet 1187 à Hattin près du lac de Tibériade, en Galilée. Elle oppose les armées du royaume de Jérusalem, dirigées par Guy de Lusignan, aux forces de Saladin. Ce dernier remporte une victoire écrasante, qui lui ouvre les portes de la Palestine. »
Source Wikipedia
Hamza s’en est allé avec son chameau. Je termine tout seul : je me sens très bien, un moment de grâce.
A bientôt les amis
Michel
Les sept kilomètres de dromadaire doivent laisser des traces douloureuses mais l’objectif apparait à la hauteur du sacrifice. Le monastère Saint-Siméon livre des décors qui sont dignes de Star Wars ou de Lawrence d’Arabie. Merci pour le partage de cette nouvelle collection de prises de vue magnifiques où, à l’instar de Calogero et Grand Corps Malade, tu joues à merveille avec « L’ombre et la Lumière ».