20221103 Les tombes nubiennes et le monastère St Siméon

Encore quelques magnifiques tombes en balcon sur le Nil et une méharée jusqu’au monastère St Siméon

Quelques vues éparses

Dans le souk
Une crêperie

En fait après avoir fait ses crêpes à l’avance, il les vend garnies de poulets, de légumes et de sauce. Puis il les plie en 4 et les présente dans un emballage cartonnée de la forme d’1/4 de cercle. C’est très bon. C’est aussi très commode : l’emballage cartonné permet de déguster la crêpe sans s’en mettre plein les mains comme quand on saisit les aliments avec le pain.

Sa salle de restaurant
Un immeuble d’une belle architecture, mais à rénover
Devant l’entrée de l’hôtel : un taxi ???
La chicha relax du soir

Continuum

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La traversée sur le Nil

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En attendant que le ferry démarre, on respire une pollution au fuël lourd et en plus ça pue ! Et c’est 24/24 comme çà.
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Les tombes nubiennes

« La colline « la butte au vent », sur la rive ouest du Nil en face de la pointe Nord de l’île d’Éléphantine, culmine à 180 m d’altitude. Sur son sommet est posée la tombe à coupole de Sidi Ali Bin el-Hawa, un saint local.
Les hautes falaises de grès qui font face à Assouan ont servi de cimetière pour les notables du nome d’Éléphantine depuis la fin de l’Ancien Empire. Ces tombeaux des nobles Del ‘antique «Abou», dont six se visitent, remontent à l’Ancien et au Moyen Empire. Ils constituent une source importante pour l’histoire ancienne de l’Egypte méridionale. La plupart suivent un plan simple : un vestibule, une salle soutenue par des piliers et un couloir menant à une chambre funéraire. Autrefois, on y accédait du Nil par de longues rampes munies de glissières destinées à hisser les sarcophages. Dominant le fleuve d’une centaine de mètres, à mi-hauteur de la colline, les tombeaux sont répartis le long de deux terrasses superposées. La nécropole rupestre rappelait à tous la puissance des nomarques et incitait les contemporains à se souvenir de leurs noms.
Un grand escalier taillé dans la colline relie le débarcadère sur le Nil aux tombes qui se répartissent en deux groupes par rapport à cet escalier. Ces tombes ont gardé une bonne partie de leurs bas-reliefs et de leurs coloris d’origine et offrent de ce fait, un grand intérêt artistique.
Les titres religieux de ces premiers nomarques sont très peu nombreux, les fonctions religieuses étant dans un premier temps reléguées au second plan et attribuées aux prêtres. Dans la plupart des cas, l’ensemble des attributions religieuses de ces personnages se résume à la fonction de prêtre-lecteur ou de directeur des prophètes. »

Source Egypte Eternelle

Diverses vues des tombes et des panoramas

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La tombe de Sarenpout II

Par un chemin en balcon sur le Nil, vers la tombe de Sarenpout II

« Nomarque d’Amenemhat II, Sarenpout II (1925-1895) a noué des contacts étroits avec le monde proche-oriental et la Crête. On sait peu de choses sur son action en politique intérieure Bien que sa tombe soit sobre et peu décoré c’est un petit bijou architectural.
On y accède par une avant-cour taillée dans la falaise.

Une entrée haute et étroite permet l’accès à la première salle. Son plafond est soutenu par six piliers non décorés. Entre le second et le troisième pilier de droite se trouve une table d’offrande qui porte les noms et titres de Sarenpout II. Sa famille, les prêtres du culte y déposait leurs offrandes.


Un escalier de neuf marches conduit à un étroit couloir voûté.

Revêtu d’un enduit blanc. Il comporte de chaque côté trois niches symétriques ou se trouve une statue osiriforme taillée dans la masse représentant le défunt.

On entre ensuite dans une seconde salle comportant quatre piliers à section carrée décorés sur une de leur face par une effigie du défunt surmontée d’un texte rappelant les titres et fonctions sacerdotales de Sarenpout. On peut voir à l’écart sur le sol des paniers d’osier pleins d’ossements, dont certains sont humains.

Au fond de cette salle se trouve une grande niche rectangulaire entièrement décoré ou les scènes ont gardé leurs couleurs d’origine.
Sur la paroi du fond, Sarenpout est représenté en grande taille assis sur un siège à dossier bas, étendant la main vers la table d’offrandes bien garnie qui se trouve devant lui. Vêtu d’un simple pagne, il porte la courte barbe des vivants et sa poitrine est ornée d’un large collier ousekh. Devant la table, représenté plus petit, le fils du défunt, Ankhou, tend une fleur de lotus ouverte, signe de renaissance.


Sur la paroi de gauche Sarenpout s’avance vers l’extérieur tout en tenant dans ses mains deux insignes de son pouvoir, la canne et le sceptre Sekhem. Il est suivi de son fils Ankhou, un bras replié sur la poitrine en signe de déférence. En face d’eux, l’épouse du dignitaire vêtue d’une robe-fourreau archaïque à deux bretelles, tient en main deux fleurs de lotus ouvertes. Une colonne de hiéroglyphes sur fond jaune donne sa fonction : prêtresse dans le temple de Khnoum.


Sur la paroi de droite, on retrouve Sarenpout se dirigeant vers l’extérieur de la tombe. Derrière lui, Hetepet, prêtresse dans le temple de Khnoum est assise tournée vers le fond, devant une table d’offrandes.
Source Egypte Eternelle

En allant vers la tombe de Merenpout et Sabni

La tombe de Mekhou et Sabni

« Situées à l’extrémité Sud de la nécropole, ces deux tombes communiquent car les propriétaires étaient père et fils. Pour accéder à leurs tombes les ouvriers ont bâti deux chaussées montantes parallèles qui, depuis le Nil, servaient à hisser les sarcophages. Ces chaussées font intégralement partie de l’ensemble architectonique des sépultures.
L’avant cour est commune aux deux tombes, taillée dans l’épaisseur de la falaise. »

Source Egypte Eternelle

La tombe de Mekhou

« Mekhou (n° 25), haut dignitaire de la 6éme dynastie portait les titres de « Prince héréditaire » et « Ami unique », il est mort pendant un voyage vers le Sud qui l’avait conduit jusqu’à la deuxième cataracte. Sabni, son fils, comme on peut le lire sur les côtés de l’entrée de la deuxième tombe, organisa une expédition pour rechercher le corps de son père et le ramener dans son pays. Il eut droit à des obsèques solennelles et sa dépouille fut momifiée par des spécialistes envoyés par le roi.
On pénètre chez Mekhou dans une vaste salle au plafond supporte par trois rangées transversales de colonnes inachevées.

La salle est prolongée par un couloir s’achevant par trois niches. Depuis l’entrée on a une vue en perspective avec la stèle fausse porte au fond.

Une petite table d’offrande en granit, enchâssée entre deux piliers a été retrouvée à l’entrée.


Sur le mur Est des scènes montrent Mekhou surveillant des agriculteurs au travail un groupe de serviteurs lui présentant des offrandes

La tombe de Sabni

L’un des éléments les plus remarquables du décor montre Sabni, sur une petite barque avec ses filles, chassant et péchant dans les marais. Les poissons au centre de la scène sont deux énormes tilapias du Nil étendus avec 6 autres poissons sur un lit de papyru

Le complexe de Khounes

« C’est une des plus anciennes tombes, elle était accessible bien avant les travaux de dépollution de la nécropole en 1885. Elle fait partie des tombes décrites par Denon en 1799 et visité par Burckhardt en 1813. Dès cette époque des voyageurs y ont laissé des graffitis. Durant le 12ème siècle la tombe était utilisée comme un complexe religieux copte.
Pendant cette période, la tombe a subi quelques remaniements et les murs intérieurs sont recouverts de plâtre qui dissimule le décor d’origine. L’absence apparente d’iconographie et d’inscriptions anciennes a probablement trompé Grenfell, qui ne l’a pas considéré comme une tombe. C’est l’équipe de De Morgan qui a découvert les reliefs sous le plâtre et les a identifiés pour la première fois. »
Source Egypte Eternelle

La tombe de Sarenpout I

« C’est une des plus grandes et des plus belles tombes du Moyen Empire qui marque l’apogée de l’architecture funéraire d’Assouan. Sarenpout I est le nomarque qui dirige le nome de Ta-Séti à l’époque de Sésostris qui jouit d’une autonomie et de revenus qui lui permettent de se considérer comme un petit souverain
Les deux jambages latéraux en calcaire fin du portique qui permettait l’accès à l’avant-cour comporte chacun une représentation de Sarenpout avec son sceptre Sekhem et bâton de commandement. L’avant-cour est taillée directement dans la pente rocheuse. Elle comporte une série de six piliers décorés que surmontaient des architraves et qui soutenaient un toit aujourd’hui disparu. L’ensemble rappelle un vestibule de temple. La façade de la tombe comporte des inscriptions hiéroglyphiques, qui se trouvent essentiellement autour de la porte, qu’elles encadrent. Latéralement on trouve des représentations plus figuratives.

La tombe à coupole de Sidi Ali Bin el-Hawa

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Vers le Sud
Vers le Nord
Vers l’Ouest
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J’ai sacrifié à un selfie

Il y avait là un groupe de jeunes fille musulmane. Elles chantaient :

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Bon au début je trouvais çà charmant. Mais elles n’arrêtaient pas, passant d’un chant à un autre sans discontinuité en tapant dans les mains. J’attendais qu’elle s’en aille pour profiter du site en toute quiétude. Finalement las, je suis parti le premier.

Le monastère de St Simeon

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Le gardien qui fut mon guide : apprécié pour le coup
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« Le monastère de Saint-Siméon (Deir Amba Samaan), est l’un des plus importants monuments de l’époque chrétienne construit en Égypte. Il est situé au sommet du plateau face à l’île Éléphantine, à l’ouest des tombeaux des nomarques, à deux kilomètres de la rive occidentale du Nil.
Le monastère fut vraisemblablement abandonné au XIIe siècle.
Cet édifice, fondé au VIIIe siècle, est l’un des plus grands monastères d’Égypte.
C’est une construction fortifiée, entourée d’un puissant mur, haut de six à sept mètres, en pierre dans sa partie inférieure et en brique dans sa partie supérieure.
À l’intérieur de l’enceinte, le monastère se compose de trois terrasses irrégulières.
Sur la terrasse inférieure se trouve l’église à trois nefs ; les autres corps de bâtiments comportent des cellules.
Les autres salles consistent en cuisines, magasins, écuries, pressoir à olives et autres installations domestiques. »

Source Wikipedia

L’église
L’église
La cellule de St Siméon au début de sa retraite. Puis il a été rejoint par des moines.
Le portrait d’un moine

Au plafond les portraits de Marie, Josèphe, Jésus.

Le portrait de Marie
Le portrait de Joseph
Le portrait de Jésus
La peinture du plafond
Le portrait d’un moine
C’est un monastère fortifié
L’église
Le couloir ouvrant sur les cellules
Le couloir ouvrant sur les cellules
Un cellule pour 5 moines
Ils avaient là à côté du lit une alvéole pour la lampe
Et au dessus du lit une étagère pour ranger les Ecritures Saintes
La cellule des pèlerins
La salle de réceptions des pèlerins : les Communautés y ont laissé une marque de leur passage
Ici les Syriens
Ici les Juifs
Le réfectoire
Les ronds maçonnés étaient des table pour lire les Écritures avant de passer à table
ll y avait 4 tables à déjeuner : ici il reste un plot de l’une d’elles
Toujours le réfectoire
La cuisine avec une grande table au centre ; l’évier à gauche
L’évier
L’alimentation en eau s’effectuait par ces oued asséché, dans lequel coulait un torrent : on a du mal a y croire
La salle de bain
Le pressoir pour faire le vin
Dans ces cuves on lavait le raisin
et ici on le piétinait
Pour en recueillir le jus
Le moulin : ici se fabriquait la farine pour le pain
Aire de stockage du grain ou de la farine
Le four à pains

Avec sont entrée trilobée
La place du marché
Des échoppes
Une échoppe
Les écuries pour les dromadaires et le chevaux
Les latrines publiques
Le campanile
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Erratum :
Il faut entendre « camélidé » et pas « canidé »
Par ailleurs
« La bataille de Hattin ou bataille des cornes de Hattin ou encore bataille de Tibériade est un affrontement militaire qui a eu lieu le 4 juillet 1187 à Hattin près du lac de Tibériade, en Galilée. Elle oppose les armées du royaume de Jérusalem, dirigées par Guy de Lusignan, aux forces de Saladin. Ce dernier remporte une victoire écrasante, qui lui ouvre les portes de la Palestine. »
Source Wikipedia

Avec Hamza mon chamelière nous repartons
Je préfère marcher : c’est beaucoup plus confortable
Le monastère et son oued asséché
Ce lieu dégage du sens
Le mausolée de l’Agha Khan

Hamza s’en est allé avec son chameau. Je termine tout seul : je me sens très bien, un moment de grâce.

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A bientôt les amis

Michel

1 réflexion sur « 20221103 Les tombes nubiennes et le monastère St Siméon  »

  1. Les sept kilomètres de dromadaire doivent laisser des traces douloureuses mais l’objectif apparait à la hauteur du sacrifice. Le monastère Saint-Siméon livre des décors qui sont dignes de Star Wars ou de Lawrence d’Arabie. Merci pour le partage de cette nouvelle collection de prises de vue magnifiques où, à l’instar de Calogero et Grand Corps Malade, tu joues à merveille avec « L’ombre et la Lumière ».

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