Un site hétérogène réunissant plusieurs temples issus de sites de la Basse Nubie (cad entre Assouan et le Soudan), sauvés des eaux du Haut Barrage, déplacés et reconstruits comme le furent Philae et Abu Simbel mais pas que …
Continuum



Les sites archéologiques de la Basse Nubie noyés par le Haut barrage
« La Basse Nubie ou Nubie Egyptienne (l’Ouaouat) se situe entre la première et la deuxième cataracte du Nil. Elle fut très tôt un centre d’intérêt pour l’Égypte pour ses ressources minières et ses produits rares tels que l’ivoire, l’ébène….
Ces richesses entraîneront l’Égypte à mettre en place une politique visant à coloniser cette région qui s’étend d’Assouan à deuxième cataracte. Cette colonisation fut menée dès le début du Moyen Empire.
Sésostris Ier (Moyen Empire) soumit définitivement la Basse-Nubie et l’occupa en installant des garnisons dans un certain nombre de solides forteresses implantées à tous les points stratégiques. Ces forteresses étaient situées soit au voisinage des centres de population nubiens pour maintenir l’ordre, soit à l’entrée des oueds désertiques conduisant aux mines d’or qui furent, pour la première fois, exploitées sur une grande échelle.
L’occupation égyptienne de la Basse-Nubie se maintint des environs de 2000 avJ-C. aux premières années après 1700 av. J.-C. En Égypte, des envahisseurs étrangers, appelés Hyksos, prirent le pouvoir, et la tutelle exercée sur la Basse-Nubie prit fin.
Durant les combats, les nubiens furent remarqués pour leur habileté à manier l’arc.

Ils seront pour cela enrôlés dans l’armée Egyptienne. Durant cette colonisation, les Egyptiens (en particulier Ramsès II) feront construisent des temples qui jalonneront le Nil de la première à la deuxième cataracte. Par la suite cette région fut jalonnée d’étapes de conquêtes et d’indépendance que l’on ne peut dissocier de l’évolution de la Vallée du Nil. »
Source Egypte Éternelle
Les sites noyés ; sauvés et regroupés sur des lieux plus élevés.

« Ce sont :
1. les temples de l’île de Philae sur l’île d’Agilkia, près de l’ancien barrage d’Assouan ;
2. les temples de Beit el-Ouali et de Kalabsha et le kiosque de Kertassi, sur le site de la nouvelle Kalabsha
3. les temples de Dakka, de Maharraqa et d’Ouadi es-Séboua, sur le site de la nouvelle Séboua.
4. les temples d’Amada, de Derr et la tombe de Pennout sur le site de la nouvelle Amada.
5. les temples d’Abou Simbel à 60 mètres au-dessus de leur site originel ;
6. les temples d’Akcha, de Bouhen, de Semna-Est et de Semna-Ouest, à Khartoum, dans le jardin du Musée national des antiquités.
Quatre temples ont en outre été offerts par l’Égypte en témoignage de reconnaissance): Débod à l’Espagne, Dendour aux États-Unis, Ellesiya à l’Italie, et Taffa aux Pays-Bas.
En Égypte comme au Soudan, les chantiers de fouilles ont livré une masse de documents et de renseignements de première importance sur les civilisations qui ont prospéré dans cette partie de la vallée du Nil, élargissant et parfois même renouvelant les connaissances acquises sur le passé lointain de la Nubie. »
Source Egypte Eternelle
L’accès




Vues générales

7 vues comme un travelling d’approche







« Kalabchah (en arabe كلابشة, translittéré Kalabsha en anglais, Kalabscha en allemand), dont le nom grec ancien est Talmis, est un village de Nubie, en Égypte, aujourd’hui submergé par les eaux du lac Nasser. Ce lieu se trouvait à environ 50 km au sud d’Assouan, à une altitude de 195 mètres.
Le site est connu pour son aire sacrée, dont l’élément principal est le temple de Mandoulis, connu également sous le nom de temple de Kalabchah, d’époque romaine, construit par Auguste.
Après la construction du haut barrage d’Assouan de 1961 à 1963, le temple et quelques autres monuments de Kalabchah ont été reconstitués sur un nouveau site plus en hauteur.
Le lieu a connu son apogée en tant que centre de pouvoir local après l’introduction du christianisme, au VIe siècle. Pour se défendre contre les raids nomades, il était entouré d’un mur similaire à celui qui avait été construit quelques siècles plus tôt à Faras et à l’époque chrétienne à Ikhmindi, Sabagura et Cheik Daoud. Les montants de portes inclinés étaient caractéristiques des défenses nubiennes »
Source Wikipedia















Temple de Mandouli

Le pylône

« A l’époque grecque ce temple se trouvait près de la ville Talmis au niveau du tropique du Cancer à une cinquantaine de km au sud d’Assouan. De chaque côté du fleuve, des roches formaient un défilé que les habitants appelaient la porte de Kalabsha. Dédié au dieu Egyptien Horus et du dieu Nubien Mandoulis, il a été commencé sous Amenhotep II, souverain de la XVIIIe dynastie. Juste après la mort d’Alexandre le Grand (323BC), l’empereur romain Octave Auguste entreprend sa reconstruction. Comme le témoigne sa façade sans décor il n’a jamais été terminé. Malgré qu’il soit inachevé, il est considéré comme le temple plus complet et le plus grand encore debout Basse Nubie.
Afin de le préserver de la montée des eaux du Nil due à la la construction du haut barrage d’Assouan, le Temple de Kalabsha de 1961 à 1963 a été soigneusement démantelé en plus de 16000 blocs pesant d’une à trente tonnes*. Avant que le site soit sous les eaux, des fouilles extensives de sauvetage ont permis de trouver les vestiges d’une porte ptolémaïque aujourd’hui au musée de Berlin. Aujourd’hui, reconstruit, il s’impose sur l’Ile de Khor Ingi derrière le Haut-
Barrage. *démonté et reconstruit aux frais et par les soins du Gouvernement de la République fédérale d’Allemagne. »
Source Wikipedia

« Le temple a été construit dans le style habituel de l’époque gréco-romaine, avec, entre les colonnes, des murs d’entrecolonnement richement décorés, des chapiteaux dits composites et une abondance presque écrasante de textes et de reliefs clans les salles intérieures. Celles-ci étaient autrefois célèbres pour leurs couleurs bien conservées qui, malheureusement, disparurent quand l’édifice fut submergé* pendant la plus grande partie de l’année dans le lac de retenue du premier barrage d’Assouan pour ne réapparaître hors des eaux que pendant les mois d’été.
Le temple de Kalabsha était complètement submergé pendant neuf mois del’année et c’était seulement en juillet, août et septembre que ses assises émergeaient.
Les parties extérieures du monument, le quai et le pylône monumental de l’entrée étaient inachevés et leurs pierres grossièrement taillées n’avaient aucune décoration.

Le temple, orienté est-ouest, possède un pylône d’entrée légèrement en biais par rapport à l’axe central. Un débarcadère avec un escalier de 72 m de long permet d’y accéder. Le temple est construit sur le modèle gréco-romain avec des murs d’entrecolonnement et des chapiteaux composites. Les parois sont recouvertes de bas-reliefs et de nombreux textes hiéroglyphiques. Le dieu majeur Mandoulis est représenté sous la forme du faucon assimilé à Horus le jeune (fils d’Isis et d’Osiris).
Source Egypte Eternelle
La cour

« C’est une cour dallée, bordée sur trois côtés par un péristyle. La décoration n’a jamais été achevée, mais parmi les rares reliefs, il en est un qui montre le roi Ptolémée IX offrant un champ à Isis, Mandoulis et Horus, les dieux principaux du temple ; un autre représente Aménophis II, (18ème dynastie), face au dieu de la fertilité, Min, et à Mandoulis, le dieu nubien. Ces représentations de souverains, ancêtres de ceux qui sont mentionnés partout ailleurs, ont été sculptées en souvenir du rôle qu’ils jouèrent comme bâtisseurs des temples antérieurs. Sur son côté Nord se touve la façade du pronaos qui donne acces à la salle hypostyle.



Corniche intérieure du pylône décorée du disque solaire ailé et de ses deux uraeus coiffés de la couronne de Basse Egypte (à gauche) et de Haute Egypte (à droite). »
Source Egypte Eternelle

« Un peu d’histoire
Vers 350 apr. J.-C., un nouveau peuple du désert, particulièrement agressif, les Blemmyes, s’installa en Nubie à partir du milieu du 3ème siècle saisissant toutes les occasions de faire des incursions au nord, poussant même jusqu’en Haute- Égypte. En raison de leur puissance l’empereur Dioclétien 284-305 ramena la frontière romaine à Assouan et permit à une autre peuplade, les Nobades, d’établir un État tampon pour contre balancer l’influence les Blemmyes.
Nobades et Blemmyes reçurent les uns et les autres des subsides de Rome pour rester en paix, mais les attentes romaines furent déçues. C’est ainsi que, vers 450 les deux tribus firent cause commune et attaquèrent Philae. Toutefois, après une expédition punitive des Romains, en 453 C., la paix fut signée . Ils rendirent tous les prisonniers et payèrent une indemnité. En retour, ils reçurent la permission de participer aux fêtes du temple d’Isis à Philae et, en certaines occasions, d’emprunter la statue sacrée de la déesse pour qu’elle vînt bénir leur pays.
C’est grâce à ce traité de paix que le temple d’Isis à Philae put demeurer un centre de culte païen longtemps après que le reste de l’Égypte se fut converti au christianisme; et ce ne fut pas avant les années 535-537 apr. J.-C. que l’empereur Justinien fit fermer les temples païens de Philae.
A cette époque, toute la Nubie avait embrassé la religion nouvelle. Une inscription en grec incorrect dans le temple de Kalabsha rapporte que Dieu donna à Silko, roi des Nobades, la victoire sur les Blemmyes;

après cette défaite, les Blemmyes, semble-t-il, ne jouèrent plus aucun rôle dans l’histoire nubienne. L’inscription de Silko est donc peut-être le témoignage du triomphe final du christianisme chez les Nobades de Basse-Nubie »
Source Egypte Eternelle
L’hypostyle


« La salle hypostyle aux magnifiques colonnes fut décorée pendant les règnes des empereurs Trajan et Antonin le Pieux, tandis que les salles intérieures, autrefois fameuses pour leurs couleurs vives, avaient été terminées sous le règne de l’empereur Auguste. Le décor est constitué des scènes rituelles habituelles, où apparaissent aussi le dieu nubien Dédoun, ainsi que l’illustre et révéré Imhotep, qui fut l’architecte de la vénérable pyramide à degrés du roi Djoser de la III’ dynastie à Saqqarah et qui, à la basse époque, fut déifié et considéré comme dieu guérisseur, assimilé à Esculape. »


Le Sanctuaire


« Il comporte trois salles dont la dernière enfermait le Saint des Saints. Le Sanctuaire est décoré de scènes d’adoration et d’offrandes.
Sur le mur du fond du sanctuaire, Mandoulis est figuré à droite sous l’aspect royal (couronne, sceptre et signe ankh) et à gauche sous l’aspect divin (coiffure avec cornes de bélier, disque solaire et uraeus). Sur le mur Sud un escalier conduit au toit et à une chapelle dédiée à Osiris.
Mandoulis est un dieu de la mythologie égyptienne d’origine nubienne. Son temple principal est situé à Kalabsha. Il avait également une petite chapelle au temple d’Isis, à Philæ. Dieu solaire et divinité osirienne (considéré comme le fils nubien d’Isis et d’Osiris) il fut un dieu très populaire aux époques ptolémaïques et romaines. »
Source Egypte Eternelle



Le déambulatoire et le nilomètre








Kiosque Kertassi

« Le kiosque de Kertassi date sans doute de l’époque de Trajan. Installé maintenant sur le site de New Kalabsha, il était situé à 40 km de sa position actuelle. Sa porte d’entrée ressemble à celle d’un pronaos, avec ses montants sans linteau. Elle est encadrée par 2 colonnes hathoriques. Le toit est réduit à une architrave.
Source Temples Egypte



« Sur ces chapiteaux, la déesse Hathor est représentée avec une figure humaine et des oreilles de vache. Elle est sculptée sur les 4 côtés du pilier. Au dessus de sa tête, elle porte un édifice représentant la caisse de résonance d’un sistre. Dans une petite niche, encadrée d’une porte, le dieu Rê dont elle est la fille. »
Source Temples Egypte

« Les chapiteaux composites sont apparus tardivement. Ils sont dérivés des chapiteaux à forme de cloche renversée (campane). En haut ou bas relief, une grande variété de plantes y sont représentées. Les lobes supérieurs sont en forme d’ombrelles. Le nombre de lobes suit une progression géométrique. »
Source Temples Egypte
« Progression géométrique : aux matheux de vérifier lol !




Temple Gerf Hussein




« C’est un des rares temples qui n’a pas pu être sauvé des eaux. La roche était trop friable pour pouvoir être découpée puis déplacée. Seul l’avant temple a pu être transporté ainsi qu’une fresque montrant Ramsès II s’acharnant sur un ennemi. Le reste du temple est aujourd’hui sous les eaux du Lac Nasser.
Le temple de Gerf Hussein se trouvait sur la rive ouest du Nil, Il était en partie taillé dans le roc. C’est l’un des nombreux temples de Ramsès II en Nubie. Il a été construit par le Vice-Roi de Nubie, Setaou. Ne sachant pas sa date précise de construction on ne sait pas s’il est une mauvaise copie du grand temple d’Abou Simbel, son prototype, ou une création indépendante.
Le pylône, qui se trouvait à l’entrée du temple a été décrit par divers voyageurs au début du 19ème siècle. Un siècle plus tard il avait complètement disparu, probablement rongé, puis engloutit par les inondations. Une allée de sphinx et les quatre statues qui se trouvaient à l’extérieur des pylônes ont subies le même sort.
Orienté Est-Ouest On y accédait par un embarcadère en bordure du Nil, puis une allée de sphinx menait au un premier pylône. Les deux môles comportaient des escaliers permettant d’accéder à la terrasse du pylône d’entrée qui donnait accès à une cour à ciel ouvert »
Source Egpte Eternelle





Source Alain Guilleux

Source Alain Guilleux
« Le temple tout entier était couvert sculptures peintes en relief. Les piliers osiriaques ont été sans aucun doute également peints, de sorte que l’ensemble du temple devait être resplendissant. Mais il ne pouvait rivaliser avec un temple égyptien, car les ouvriers Nubien n’était pas sur le même niveau artistique que ceux de l’Egypte. De même les statues gigantesques bien qu’impressionnants par leur ne sont pas de la même finesse et de la beauté de l’exécution de celle du même roi dans son temple funéraire du Ramesseum. Le sculpteur Nubien réalise les visages courts, gras et lourds, alors que ceux des égyptiens sont plus minces que la réalité, mais avec une dignité et une beauté qui leur est propre. »
Source Egypte Eternelle


Stèle Sethi 1er

Cette stèle date du règne de Sethi 1er (1294-1279 avjc), père du roi Ramsès II. Elle commémore la victoire de Sethi et décrit sa domination sur les terres étrangères. Au dessus du texte une scène du roi défaisant ses ennemis ; en bas à gauche le vice-roi de Nubie Amenope est figuré dans une pose d’adoration.
Cette stèle a été découverte à Qasr Ibrim qui se trouve loin vers le Sud, à 50 km au Nord d’Abu Simbel.
Source panneau d’information in situ


Chapelle Dewin

Cette intéressante structure est pour partie taillée dans la roche, avec des murs et des colonnes l’entourant de 3 côtés. Son sanctuaire est directement creusé dans la roche. Sur chaque montant de la porte du sanctuaire une scène du roi précédant Dewin et précisant que cette chapelle est dédiée à une divinité nubienne. Il est posssible que cette chapelle soit le mammisi du temple de Kalabsha. Les mammisi étaient de plus petites structures adjacentes au temple principal, typiques de la période gréco-romaine.
Source panneau d’information in situ


Temple Beit Al Wali


« John Gardner Wilkinson (le père de l’égyptologie britanique) a dit que le temple de Beit-el- Wali est après Abou Simbel le monument le plus intéressant de la basse Nubie. La colline sur laquelle il se trouvait est à deux kilomètres du temple de Kalabsha, et bien que leurs dates de fondation et leurs sites soient très près l’un de l’autre, ils ont été consacrés à des dieux différents. Mandoulis pour Kalabsha et Amon –Ra pour Beit-el- Wali.
Comparé au grand temple de Kalabsha le temple de Beit-el- Wali est très petit. Il a été le premier monument fondé en Nubie par Ramsès II au cours de ses deux premières années de règne
En 1931 l’égyptologue Margaret A Murray le visite et nous décrit la cour La cour extérieure est en ruine, excepté les deux parois latérales. Sur celles-ci, Ramsès II est représenté dans son char lors d’une charge furieuse contre les Nubiens; d’autres scènes montrent le désarroi de l’ennemi et de leur fuite, l’hommage du Vice-Roi de Nubie au pharaon et a ces officiers. La Nubie était une riche contrée et le tribut offert au Pharaon comportait de grandes quantités d’or, de peaux léopard, de défenses d’éléphant, , des fauteuils décorées , des plantes, des œufs d’autruche , ainsi que des animaux vivants tels que les bovins , des antilopes, des girafes .
En1964 Sous la menace d’immersion sous près de 50m d’eau Beit el-Ouali fut démantelé, ses parois sciées, taillés, et déplacés et sur le site de la Nouvelle Kalabsha grâce à un don des États-Unis.Par la suite, le travail d’érection sur son nouveau site fut totalement pris en charge par l’Égypte. »
Source Egypte Eternelle
Entrée
« A l’origine l’entrée, était flanquée de deux tours en briques crues, dont il ne reste que les arasements. Elle donne accès à une cour à ciel ouvert. Sur les piliers qui encadrent la porte nous trouvons le roi et ses cartouches ou on peut lire le nom d’Ouser Maât Rê. Sur chaque pilier le roi tourné vers la porte, nous invite à rentrer dans la cour. »
Source Egypte Eternelle

La Cour
« Sur devant de la cour, les parois latérales sont décorées de scènes en relief illustrant des expéditions punitives menées par Ramsès II contre les ennemis de l’Égypte.
Le mur Nord représentent des campagnes contre les Libyens et les Syriens. Le roi monté sur son char poursuit des populations en fuite. Il attaque une forteresse et des Syriens implorent sa clémence. Il foule aux pieds les vaincus. »
Sources Egypte Eternelle

Osvervez bien le bas-relief : il comporte Ramsès II terrassant ses ennemis Lybien en les tenant par les cheveux et dessous est représentée une forteresse syrienne crénelée de laquelle des défenseurs chutent.


« Au fond de la cour se trouve la façade du spéos, décorée de deux représentations d’Amon Trois portes taillées dans la roche mènent dans le vestibule. Lorsque les Chrétiens transformèrent le temple en église, ils taillèrent en forme d’arc le rocher surmontant la porte centrale. »
Source Egypte Eternelle

Vestibule
« Il comporte deux piliers massifs protodoriques qui ne sont pas trouvés dans les autres temples de Nubie. Chaque pilier comporte des cannelures et quatre bandes verticales couvertes d’ hiéroglyphes et qui portent la titulature du roi. Pour la première fois en Nubie nous trouvons dans un temple des scènes militaires. Le vestibule devient ainsi un couloir de transition entre le profane et le sacré qui est réservé au sanctuaire.
la triade d’Éléphantine La déesse Anoukis était la fille de Khnoum et de Satis. Ces trois divinités formaient la triade d’Éléphantine. Elle résidait dans l’île de Sehel tout près de la première cataracte et veillait au bon déroulement de la crue du Nil. Sa mère Satis (maîtresse de la première cataracte) était en charge du cycle de l’inondation et de la crue du Nil. Son père Khnoum (le maître de l’eau fraîche) était le dieu des cataractes. Anoukis et Satis sont les noms grecs des déesses, leurs noms égyptiens sont respectivement (Anket, ou Anouket) et Sati. »
Source Egypte Eternelle



« Sur les murs encadrant l’entrée figurent deux scènes de massacres d’ennemis. Côté Nord Ramsès massacre un Libyen à l’aide de sa massue, tandis que celui-ci l’implore. Côté Sud, il tient un nubien par sa chevelure qui subit le même sort. Il est possible que ces scènes représentent en fait le sacrifice humain enregistré par Amenhotep II à Amada, »
Source Egypte Eternelle


« La paroi Ouest: A chaque extrémité de la paroi Ouest une niche héberge le roi assis entre deux divinités. À gauche, Isis et Horus, à droite Khnoum, et Anoukis. Entre les deux niches, une porte conduit au Sanctuaire. A gauche de celle-ci Ramsès II offre la Maat à Amon. »
Source Egypte Eternelle


Le sanctuaire

« Taillé dans le roc en grès de la falaise il est décoré de bas-reliefs, dont la couleur est encore visible et est de la même belle qualité de ceux des temples d’Egypte, très différent du style grossier de la période romaine.
De chaque côté de la porte d’entrée, Isis à gauche et Anouket à droite donnent le sein au jeune Ramsès II soulignant ainsi son origine divine. »
Source Egypte Eternelle

« Le dieu Khnoum tenant le roi par la main lui présente le signe ankh et le sceptre ouser à ses narines. »
Source Egypte Eternelle


« Sur la paroi Sud le roi coiffé du ménès orné d’un cobra offre deux vases de vin à l’Horus de Baki. »
Source Egypte Eternelle


« Après avoir déposé de la nourriture devant Amon le roi lui apporte l’encens et pratique une libation à l’aide d’une !aiguière »
Source Egypte Eternelle

« Sur la paroi Ouest Taillé dans le roc une niche renfermait trois statues. Elles ont été si violemment dégradées qu’elles sont méconnaissables. On suppose que le roi, placé au centre, devait être entouré d’Amon-Rê et de l’une des divinités de la triade d’Éléphantine : Khnoum, Satis ou Anoukis. »
Source Egypte Eternelle

« Les chrétiens ont pris possession de ce temple, et ont utilisé les deux chambres taillées dans le roc comme chapelles, tandis que dans la cour, ils ont construit une église en briques »
Source Egypte Eternelle
Stèle Psamtek II

Cette stère de granit rouge date de la 3e année de règne du Roi Psamtek II (-595-589 avjc) de la XXVIe dynastie. Le roi rapporte comment il a eu connaissance d’un attaque des Nubiens et comment il est allé à leur rencontre pour leur livrer bataille. Il fut victorieux, les Nubiens s’enfuirent, et 4200 furent prisonniers.
Source panneau d’information in situ

Le retour
Erratum
La croisière n’est pas sur le Nil mais sur le Lac Nasser (c’est tout comme) d’Assouan à Abu Simbel






A partir de maintenant j’entre dans le tourisme de masse. En effet j’embarque pour une croisière sur le Lac Nasser du 07 au 11 novembre, soit 5 jours d’Assouan à Abou Simbel. C’est la seule croisière qui offre la visite des sites noyés et sauvés qui m’intéressent dans cette Basse Nubie de l’Egypte. C’est donc avec un groupe que je visiterai ces sites je pense.
Par défaut de réseau, je ne sais si je pourrais rédiger les articles au fil de l’eau.
Je reste circonspect quant à l’intérêt du Haut Barrage : mais c’est sans doute une vue occidentale égoïste en regard des besoins des 90 millions d’habitants de l’Egypte.
Encore quelques vue de la vie quotidienne
Nonobstant cet imposant pensum, je ne résiste pas à vous produire 2 photos du souk d’Assouan.


A bientôt les amis
Michel
Merci Michel pour ce nvl article dense comme d’ hab.
.Merci à tous ceux à qui nous devons cet énorme travail de sauvetage!
Belles photos..!
Bonne continuation via ta croisière en espérant que tu puisses voir Abu Simbel au lever du soleil😀
A bientôt
Gen
PS maintenant je sais ce qu est une aiguière ..🤪