20221109 Croisière Lac Nasser 3e jour après-midi

Une journée chargée en sites archéologiques

Dans cette journée du 09 novembre, ce n’est pas moins de 2 sites et 3 monuments par site soit 6 monuments à visiter :
Le matin : le site de Wadi es Sebua
– Wadi es Sehua temple
– Dakka temple
– Maharraqa temple

L’après midi : le site de Amada
– Amada temple
– Derr temple
– Benout tombe

Cet article ne concernera que la visite de l’après-midi.

Continuum

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De Wadi Es Seboua à Amada

Des paysages à couper le souffle.

Le temple d’Amada

Le sauvetage

“Bâti il y a 3 000 ans, ce temple appartient à la meilleure époque de l’art égyptien. Ses sept salles sont ornées d’inscriptions, de fines sculptures et de merveilleuses peintures restées intactes. En raison de la fragilité de celles-ci, Il fallait le déplacer tout d’une pièce. En raison de sa fragilité le temple ne pouvait être démonté. Le Temple tout entier a été déplacé sur le site de la nouvelle Amada. Ce déplacement sur 2600m et une dénivellation de 65 mètres a constitué une prouesse technique. Ces opérations ont été exécutées par la France qui les a financées. Au préalable la partie antérieure du sanctuaire avait été démontée et déplacée par la RAUq (République Arabe Unie)
Découper en blocs petit temple d’Amada aurait était irréalisable, car les peintures n’auraient pas résisté. Voyant que tous acceptent l’idée de voir ce temple englouti par les eaux du lac Nasser, Christiane Desroches Noblecourt prit alors sur elle de s’écrier : « La France le sauve ! ».Elle demanda à deux architectes de lui proposer une méthode pour déplacer le temple en un seul bloc. Ceux-ci imaginèrent alors de mettre le temple en précontrainte, de glisser des poutrelles en béton sous son assise, puis de le déposer sur une plate-forme munie de roues, de placer celle-ci sur des rails installés exprès, et de transporter à 2600mètres de là, en un lieu plus haut de 65 mètres »

Source Egypte Eternelle

« Le temple, qui pesait près de 800 tonnes, dû être littéralement empaqueté afin qu’il conserve sa rigidité. Ci-dessous, de gauche à droite : des poutres de béton armé furent disposées sous le temple; celui-ci a été ficelé par un chaînage, puis des poutres porteuses ont été disposées; l’ensemble pouvait enfin être déplacé sur un dispositif de roulement portant sur trois voies ferrées. »
Source Egypte Eternelle

Le cerclage
Le déplacement

Le temple dans son site d’origine

« Le temple d’Amada se dressait sur la rive gauche du Nil sur un site aride et inhabité à deux cents kilomètres au sud du temple de Philae. La raison de la construction d’un temple dans un tel endroit n’est pas évident. Il semble avoir été un lieu sacré durant la XIIe dynastie. Il est possible que Sésostris III y érigea un premier sanctuaire car son nom apparait dans le temple.
Il a été construit et décoré par trois pharaons successifs de la XVIIIe dynastie, Thoutmôsis III, Amenhotep II et Thoutmôsis IV .Construit entièrement par assises de pierre, c’est le seul temple de la Nubie égyptienne qui nous soit parvenu bien conservé. Il ne possède pas de spéos ou de hémi-spéos, il n’est pas rupestre, et ne contient pas de niches contenant des statues au fond du sanctuaire. Bref il est le seul temple à se démarquer de tous les autres temples de basse Nubie. »

Source Egypte Eternelle

Le temple dans son site d’origine

Visite du temple

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Comme dans les temps antiques : un arbre dans la crue
Panneaux solaires
Le programme de visite cet après-midi


« Cour, portique et paroi du fond sont l’œuvre des deux premiers constructeurs du temple, Thoutmôsis III et Amenhotep II. Puis le successeur de ce dernier roi, Thoutmôsis IV, désirant embellir le temple remplaça les murs latéraux de briques par de solides parois en pierre sur lesquelles il put représenter des scènes religieuses consacrées à la gloire du dieu local; en même temps, il couvrit la cour d’un plafond constitué par de larges dalles de pierre.
Pour asseoir et soutenir ce plafond il éleva six piliers carrés isolés et trois piliers encastrés dans chacun des deux murs latéraux, soit en tout douze piliers, qu’il orna d’inscriptions et de tableaux à son nom. Ainsi est née la salle hypostyle de Thoutmôsis IV, qui s’est accolée au portique protodorique de ses deux prédécesseurs, de façon à former un seul ensemble reposant sur seize colonnes ou piliers.

Les chrétiens convertirent le temple en église et recouvrirent les bas- reliefs antiques de plâtre puis mauvaises peintures. Ils élevèrent sur le toit de la salle hypostyle une coupole ronde qui n’existe plus aujourd’hui. Il semble également qu’un couvent de moines ait été adjoint à l’église
Les scènes peintes sont d’une rare qualité et témoignent encore aujourd’hui de la prouesse des artistes. Les reliefs sont ici parmi les mieux préservés de toute la Nubie, ayant conservé leurs couleurs. Cela est du au fait que les Chrétiens Nubiens ont plâtré ces reliefs lorsqu’ils ont commencé à utiliser le temple comme église. Plutôt que de détruire les oeuvres murales, le plâtre a permis de préserver ces représentations. »
Source Egypte Eternelle

« Purification du roiAmenhotep II par Thoth et Horus au moyen de l’eau divine sous la forme d’un double jet de signes de vie bleus, qui lui est versé pardessus la tète, à l’aide de deux vases.La pluie de signes de vie ne tombe pas directement sur la tête du roi, mais sur son cartouche qui est gravé horizontalement au-dessus de sa tête): Elle retombe verticalement de chaque côté du roi pour finir à la pointe antérieuredu socle de chaque dieu. »
Source Egypte Eternelle

« Thoutmôsis III est accueilli dans la salle par la déesse Isis qui l’embrasse. Le roi tient de la main droite un bâton, rouge, de la main gauche pendante il tient le signe de vie . Le roi, sans barbe, est coiffé d’un bonnet muni de l’uraeus . Les deux visages sont bouche à bouche et la déesse passe son bras gauche par-dessus l’épaule droite du roi et derrière sa tête, tandis que sa main droite vient rejoindre la main gauche qui retombe sur la poitrine du roi: trouve ainsi complètement embrassé. »
Source Egypte Eternelle

« Le roi Amenhotep II présente de la main gauche le petit brûle-parfums, tandis que de la main droite il répand en deux jets sur deux- autels jumeauxle contenu d’un vase devant le dieu Amon-Râ debout quitient en mains le sceptre f et lacroix de vie. »
Source Egypte Eternelle

« Amenhotep II , les jambes écartées dans l’attitude de la course est devant Amon-Râ debout. Il tient de la main gauche relevée à hauteur de son épaule une équerre et de la main droite ramenée sur sa poitrine une rame inclinée . »
Source Egypte Eternelle

« Sous la protection du vautour d’El-Kab Amenhotep II est debout auprès de Rê-Horakhty assis qui pose sa main droite sur son épaule droite, tandis que de sa main gauche il soutient le bras gauche du roi. »
Source Egypte Eternelle

« Le tableau, que domine un ciel bleu, comprend trois personnages : Thoutniôsis III et deux divinités. Au sommet, au-dessus de la tête du roi, le disque solaire flanqué des deux uraeus déploie horizontalement ses ailes. Au-dessous Thoutniôsis III les bras ballants la main gauche tenant le signe de vie, est debout entre Horus d’Ibrim et Rê-Horakhty . Horus pose sa main droite sur l’épaule gauche du roi. et Rê- Horakhty lui fait respirer le signe de vie. »
Source Egypte Eternelle

« Sous la protection du vautour de Bouto Amenhotep II serre la main du dieu Rê-Horakhty debout devant lui qui lui présente les emblèmes (djed, ankh, ouas), tandis qu’à gauche le par le haut du buste. A Gauche Hathor embrasse le roi en tenant son buste de sa main gauche. Son bras droit tient un signe de vie peint en bleu. Elle est coiffée du disque et descornes munies de l’uraeus. »
Source Egypte Eternelle

« Sous la protection du vautour d’El-Kab Amenhotep II présente des offrandes au dieu .Amon-Râ assis devant lui.Le roi tend la main droite en avant pour la présenter les offrandes,de la main gauche il tient le bâton et la massue.Amon-Râ assis, tient en mains le sceptre et le signe de vie.Les offrandes amoncelées à ses pieds consistent en vases de diverses formes ,en un encensoir, des Fleurs de lotus , des pains et gâteaux, des oies, des fruits, des quartiers de viande . »
Source Egypte Eternelle

« Sous la protection du vautour d’El-Kab Thoutmôsis III est accueilli dans le sanctuaire par le dieu Amon-Rà qui lui serre la main et lui fait respirer la vie et par la déesse Satit qui l’embrasse en le tenant par le haut du buste. Le roi est debout entre les deux divinités. »
Source Egypte Eternelle

« Une grande stèle de vingt lignes, datée de l’an 3 du règne d’Amenhotep II relatant sa campagne en Syrie et l’achèvement du sanctuaire. »
Source Egypte Eternelle

« Ce tableau représente la consécration à Amon des quatre veaux traditionels : noir, blanc, rouge et tacheté. Amenliotep présente quatre veaux vivants à Amon debout devant lui »
Source Egypte Eternelle

Et les quatre vaux immolés sont présentés à Rê-Horarkhty et Amon

Encore quelques belles vues,

Ramsès II devant Séshât.la déesse de la science et de l’architecture, reconnaissable à l’étoile géométrique qui orne sa couronne
Cartouche du dieu Khepri, symbole du dieu Râ à l’aube
Graffitis de nomades sur le chemin de la Mecque
Un dernier regard sur le temple d’Amada.

Le temple de Derr

Un visiteur célèbre
« Le 17 janvier au soir, nous étions à Derr la capitale actuelle de la Nubie, où nous soupâmes en arrivant, par un clair de lune admirable, et sous les plus hauts palmiers que nous eussions encore vus.Le monument de Derr quoique moderne en comparaison de la date que lui donnait mon savant Nubien, est cependant un ouvrage de Sésostris. Nous y restâmes toute la journée du 18, et n’en sortîmes, assez tard, qu’après avoir dessiné les bas-reliefs les plus importants, et rédigé une notice détaillée de tous ceux dont on ne prenait point de copie. Là j’ai trouvé une liste, par rang d’âge, des fils et des filles de Sésostris ; elle me servira à compléter celle du temple d’Ibsamboul. Nous y avons copié quelques fragments de bas-reliefs historiques ; ils sont presque tous effacés ou détruits. C’est là que j’ai pu fixer mon opinion sur un fait assez curieux : je veux parler du lion qui, dans les tableaux d’Ibsamboul et de Derr, accompagne toujours le conquérant égyptien : il s’agissait de savoir si cet animal était placé là symboliquement pour exprimer la vaillance et la force de Sésostris, ou bien si ce roi avait réellement, un lion apprivoisé, son compagnon fidèle dans les expéditions militaires. Derr décide la question : j’ai lu, en effet, au-dessus du lion se jetant sur les Barbares renversés par Sésostris, l’inscription suivante : Le lion, serviteur de Sa Majesté, mettant en pièces ses ennemis. Cela me semble démontrer que le lion existait réellement et suivait Ramsès dans les batailles. Champollion »

« Derr, situé sur la rive est du Nil est le plus grand canton en Basse-Nubie. Juste au-dessus Derr, le Nil fait un immense virage » et coule presque plein sud jusqu’à Korosko. A cet endroit, là où se lève le soleil, Ramsès II fit ériger en l’an 30 de son règne un hémi-spéos de 33 m taillé en partie dans la pierre. L’édifice est dédié à la forme solaire d’Amon-Rê, Rê-Horakhty, ainsi qu’à lui-même, afin de légitimer sa filiation divine. Son plan et son orientation sont identiques à ceux d’Abou Simbel, excepté la monumentalité et les quatre colosses. On observait dans le sanctuaire, les mêmes dieux assis : Rê-Horakhty, Ramsès II divinisé, Amon-Rê et Ptah. Comme les autres temples de Nubie quelques-unes des décorations et des statues du temple ont été perdues en raison de son utilisation comme une église par les premiers chrétiens. Le temple de Derr était la première étape de rencontre de la barque divine avec Rê-Horakhty après son départ d’Abou Simbel et avant son arrêt à Ouadi el Seboua où elle rencontrait Amon »
Source Egypte Eternelle

« Première salle hypostyle ; tous les murs et les douze piliers de cette salle on été probablement taillé dans le roc. Il ne subsiste de nos jours que les piliers 9 à 12 de la troisième rangée. Elle a été couverte d’une toiture jusqu’à cette troisième rangée »
Source Egypte Eternelle

« Deuxième salle hypostyle : elle présente de beaux reliefs polychromes. Elle était consacrée à la fête-Sed proprement dit. On peut y voir des scènes sur lesquelles Amon Rê, Sekhmet, Horus ou encore Ptah « Maître des jubilés » offrent à Pharaon les signes de la fête lors d’actes rituels du culte divin nécessaires pour bénéficier de la vie éternelle. »
Source Egypte Eternelle

« Ramsès reçoit dans sa main droite le symbole de son jubilé que lui donne Séshât. Celle-ci écrit la date de son jubilé sur une nervure de palmier avec une plume de roseau quelle tient dans la main droite »
source Egypte Eternelle

« Atoum et Harsiesis conduisent Ramsès en présence de Rê-Horakhty et Iousaas, qui sont tous deux debout. Amon et Harsiesis tiennent chacun une main du roi, tandis qu’Amon met une croix de vie son nez. Iousaas a son bras droit autour du cou de son époux »
Source Egypte Eternelle

« Ramsès offre deux bouquets de fleurs de lotus devant un bateau-sanctuaire qui est porté par quatorze prêtres et surplombé par le solaire disque ailé Derrière ces prêtres, à la poupe du bateau, un flabellifère porte un flabellum. Ramsès est également représenté à côté de l’autel de la barque au centre marchant accompagné du chef des prêtres. Tous deux portent la peau de panthère propre à leur office sacerdotal. Seul Ramsès porte des sandales. Labellum éventail de l’Égypte antique. Le Pharaon avait parmi ses courtisans celui qui portait le titre de flabellifère à la droite du roi »
Source Egypte Eternelle

« Ramsès offre deux vases de vin à Amon-Rê momiforme et ithyphallique. Son bras levé tient le fouet. Il est accompagné par Isis »
Source Egypte Eternelle

« Ptah accompagné de Sekhmet, écrit le nom de Ramsès sur une feuille de l’arbre Ished sacré d’Héliopolis. Ramsès met sa main en avant pour recevoir. Derrière le roi, Thot seigneur des scribes marque l’époque de cette cérémonie religieuse sur le sceptre des panégyries avec sa plume de roseau »
Source Egypte Eternelle

Ramsès offre la Maât à Amon, à Ramsès déifié et à Mout tous trois assis -. Au-dessus de la tête du roi vole le vautour-déesse tutélaire.

« C’est la barque représentée sur le mur Est qui est représentée sortant du temple. Ramsès assisté par un flabellum qui se tient derrière lui, offre de l’encens et une libation au bateau-sanctuaire qui est porté sur les épaules de huit prêtres. Comme dans la scène du mur Est, Ramsès apparaît à nouveau avec le chef des prêtres marchant derrière dans une attitude respectueuse. Tous deux portent une peau de panthère. Fermant la marche de la procession, à la poupe du bateau, un flabellifère porte un flabellum »
Source Egypte Eternelle

Autres vues

Vole au dessus de ce dieu, le vautour Sekhmet déesse de la Haute Egypte
devant lui un bouquet de papyrus symbole de la Basse Egypte
Il tient dans sa main droite un sceptre à tête de chacal Anubis
et dans sa main gauche la plume de Maât.

La tombe de Benout

« La tombe de Pennout date de la XXe dynastie et, plus précisément, du règne de Ramsès VI (r. vers 1143-1136). C’est la période ramesside durant laquelle les invasions des nomades lybiens fragilisent le Nouvel Empire finissant et annoncent les dynasties de la Troisième période intermédiaire.
Pennout était gouverneur de Basse Nubie et siégeait dans la forteresse de Miam, devenue Aniba. À Miam, il était également grand prêtre du temple d’Horus et son épouse était, de son côté, chanteuse dans ce temple.
La chapelle du tombeau de Pennout est le seul vestige de la cité antique de Miam qui a pu être sauvé lors de la mise en service du Haut barrage d’Assouan. Elle a été transportée depuis Aniba et réassemblée à une quarantaine de kilomètres au nord, sur le site de la Nouvelle Amada. »

Source site de Madeleine et Pascal

Benout recevant un hommage de sa famille en fleurs de lotus
Scène canonique de purification par Thot à droite et Anubis à gauche
Les enfants
La barque solaire sur le lintheau de la niche : pour rejoindre avec Râ l’Occident.

Fin de partie

La journée s’achève. Après ces moments de visite « chargés », j’ai besoin d’une respiration. Je vise une grève solitaire un peu plus loin. J’en informe Muhammad notre guide. Il m’indique qu’il me faudra prendre l’embarcation suivante pour rentrer au navire. Aucun de mes corréligionaires ne songent à prendre ce moment avec moi. Avec Muhammad ils embarquent sur l’esquif qui les ramène au bateau. Au fond ces mieux ainsi.
Plus loin un bateau de croisière échoué.

Je m’installe sur la grève.
A ce moment là je suis submergé d’une colère sourde, j’enrage. Mon cœur se serre et une boule étreint mon l’estomac. J’ai envi de pleurer pour tout ces moments gâchés.
Non ! Visiter les sites archéologiques dans ces conditions, ce n’est pas du tout ce que j’attendais.
Quels sont les points qui me déchirent :
– tout d’abord il y a 2 sites et 6 monuments à visiter dans la même journée ; c’est trop,
– conséquemment, les visites se font au pas de charge,
– de plus il y a 2 navires,
– qui visitent les sites au même jour, à la même heure,
– ce sont ainsi 200 personnes (dont moi) qui s’abbattent sur les sites,
– et 200 personnes sur des monuments aussi petits : on ne voit plus rien,
– Muhammad, pressé par le programme débite sa leçon sans discontinuer, on a du mal à suivre ; inutile de tenter de memoriser quoi que ce soit,
– il ne m’est pas très sympathique et il délivre sa prestation en minimum syndical,
– il ne tente pas de communiquer une quelconque passion pour l’Egypte antique,
– et j’ai constaté plusieurs fois qu’il délivrait des informations inexactes,
– dans les visites il ne montre pas l’essentiel du monument, mais s’attache à des détails qui me font penser qu’il récite sa leçon.

Mais ce qui me fait le plus de peine : ces moments gâchés avec la sourde impression que je me suis trompé, que je n’ai pas choisi la bonne solution.
J’aurais aimé arpenter ces paysages et ces sites, quelques instants en toute liberté, quiétude et solitude. Ils sont si beaux. Il ne méritent pas un tel traitement désinvolte. Je n’ai eu que contraintes, stress et surpopulation.

Je reviendrai plus loin sur les conclusions de cette croisière.


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A bientôt les amis

Michel

3 réflexions sur « 20221109 Croisière Lac Nasser 3e jour après-midi »

  1. Sûr que le pas de course n’ est pas le rythme du pèlerin . .!

    Des gens se sont battus pour sauver ces temples des eaux et quelles prouesses! Passer à côté sans les voir n aurait-il pas été plus grande déception ?
    Merci pour ce temps de respiration partagé 😉

    Gen

  2. Avec l’invention des croisières (planning affiché chaque matin et visites au pas cadencé), Thomas Cook a tenter de mettre au monde l’aventure de masse pour l’élite anglaise. Néanmoins, le concept rassurant n’a pas eu raison de l’esprit de liberté de notre explorateur. Tu n’as rien à envier à Ella Maillart: « Vous ne voyagez pas si vous avez peur de l’inconnu. Vous voyagez pour l’inconnu. Ça vous révèle à vous-même. »
    Les décors sont splendides. Belle prouesse technique made in France (on peut tout faire avec le chemin de fer).

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