Une journée chargée en sites archéologiques
Dans cette journée du 09 novembre,ce n’est pas moins de 2 sites et 3 monuments par site soit 6 monuments à visiter
:
Le matin : le site de Wadi es Sebua
– Wadi es Sehua temple
– Dakka temple
– Maharraqa temple
L’après midi : le site de Amada
– Amada temple
– Derr temple
– Benout tombe
Cet article ne concernera que la visite du matin (pour vous ménager quelque peu)
Continuum





Wadi Es Seboua
L’approche








Wadi Es Sebua, le temple


“Érigé entre l’an 35 et l’an 50 du règne de Ramsès II, le temple d’Ouadi es-Seboua est situé à 150 Km au sud d’Assouan. Le temple devait son importance au fait que la ville était construite au débouché des routes caravanières et servait de lieu de résidence au vice-roi de Koush .
Ses ruines sont situées sur la rive occidentale à environ 500 m du Nil dans ce qui, était autrefois une plaine fertile. En 1839 dessiné par David Roberts, il est enterré dans des sables profonds. Le portique du Temple est décoré d’épineux, seuls signes de végétation.
Le temple a probablement été construit sur un ancien site du Moyen Empire comme des poteries trouvées à proximité semblent le confirmer. Si, toutefois temple il y avait, il a disparu depuis longtemps. Cependant au même endroit un sanctuaire rupestre a été commencé par Amenhotep III durant la XVIIIe dynastie en l’honneur d’Amon. Durant la XIXe dynastie il fut transformé en lieu de culte pour le dieu Horakhty.Le plan des salles et des chambres taillés dans la roche, est du même type que ceux des hémi-spéos de Nubie (Gerf Hussein, Derr)”
Source Egypte Eternelle





Première cour

“A l’ origine une enceinte constituée d’un mur et d’un premier pylône en brique fermait l’ensemble du temple. Une porte en pierre au centre du pylône ouvrait sur un dromos. De chaque côté de la porte se trouvait une statue de Ramsès II et un sphinx à tête humaine”
Source Egypte Eternelle




Le dromos

“Le Dromos est aligné dans l’axe du temple. Il est constitué par une double rangée de sphinx a tête humaine « , tous différents, et portant la double couronne, il a donné le nom moderne de Es Seboua (Les Lions) au temple et au village.”
Source Egypte Eternelle




Deuxième cour

“En son centre un escalier permet d’accéder à une terrasse pavée du temple proprement dit. Là, adossées au troisième pylône se dressaient quatre statues monumentales de Ramsès II. Une seule subsiste au pied du mole sud avec à ses côtés l’effigie de la Grande Épouse Royale Bentanat. Sur les moles du pylône, des reliefs endommagés représentent le roi assommant un groupe d’ennemis devant les dieux. Bien qu’il soit décoré de scènes de Ramsès II, il est tout à fait possible que la structure réelle soit de la XVIIIème dynastie. Sa porte centrale mène dans ce qui était probablement l’entrée d’origine du temple”
Source Egypte Eternelle




Troisième cour

“Elle mesure environ 20 m sur 20 m ses côtés sont marqués par deux colonnades de piliers osiriaques où s’adosse régulièrement une statue représentant le roi. Ces colonnades étaient à l’origine couvertes ne laissant que le centre de la cour à ciel ouvert”
Source Egypte Eternelle




La salle hypostyle

“C’est avec la salle hypostyle que débute la partie rupestre du temple. Cette salle, carrée et de taille réduite, (environ 16 x 13 x 6 m). Une partie est taillé dans le roc l’autre construite en maçonnerie. Sur les piliers de ses deux portiques latéraux s’appuient de statues osiriaques. Sur les parois, le roi est représenté face à plusieurs divinités : Onouris, Shou, Nekhbet, Tefnout et Hathor”
Source Egypte Etrernelle

Sanctuaire

“Le vestibule. Après la salle hypostyle on rentre dans le Vestibule appelé la chambre des offrandes. C’est une longue salle transversale, terminée à chaque extrémité par une chapelle. De part et d’autre de l’entrée, des reliefs illustrent les scènes les plus cèlèbres du temple”
Source Egypte Eternelle


“Le sanctuaire central abritait la barque sacré du dieu solaire. Elle est représentée sur les parois Nord et Sud ou le pharaon honore Amon et Rê-Horakhty. Sur la paroi Sud (Amon) sa proue et sa poupe sont ornées de têtes de béliers, Alors que sur la paroi Nord (Rê- Horakhty) se sont des têtes de faucons.”
Source Egypte Eternelle




“Au fond du sanctuaire, dans le mur Ouest se trouve une niche où étaient placées autrefois les statues d’Amon, de Ramsès II et de Rê- Horakhty.
Source Egypte Eternelle




Au-dessus de la niche Ramsès est agenouillé devant la barque du soleil levant sur laquelle trône Rê-Horakhty. De part et d’autre de la niche, il fait l’offrande de bouquets de fleurs et de papyrus.”
Source Egypte Eternelle

“Comme beaucoup de temples égyptiens Es Seboua a été transformé en une église chrétienne, après la conversion du pays. Le zèle fanatique ne fut pas aussi fort à Seboua qu’a Derr, et les reliefs ont été simplement peints avec des figures de saints au lieu d’être impitoyablement détruit. Dans la niche les statues ont été remplacées, par une fresque de saint Pierre tenant une grande clé dorée. Avec le temps, le plâtre a disparu par endroits, laissant apparaître les anciens bas-reliefs. C’est pourquoi peut voir actuellement saint Pierre recevant l’hommage Ramsès II lui tendant un bouquet de fleurs !”
Source Egypte Eternelle



Wadi Es Seboua : le temple de Dakka

Du temple de Wadi Es Seboua au temple de Dakka
Quelles splendeurs !











Dakka le temple
“L’histoire du site remonte au Moyen Empire, comme le témoigne la présence de cimetières datant de cette époque dans le désert à l’ouest. Il est donc fort probable qu’un temple du Moyen Empire ait existé sur ce site. Son nom grec Pselchis, suit de près son nom d’origine égyptienne Per- Selk, » La Maison du Scorpion». Le temple cependant n’est pas dédié à la déesse scorpion, mais à Thot de Pnoubs.
« Pnoubs se réfère à l’arbre sacré (spina-christi) de plusieurs nones dont celui d’Eléphantine. D’autre part, Thot de Pnoubs maître de Dakka est lie au mythe de la déesse lointaine, fille et œil de Rê, qu’il ramène assagie de Nubie.»
La partie la plus ancienne du temple de Dakka a été construit par le roi Ergamène. Il était contemporain du pharaon lagide Ptolémée II.”
Source Egypte Eternelle


“Le temple aligné Nord Sud * fut construit dans un endroit désolé sur la rive ouest du Nil non loin fleuve. On y accédait par une chaussée bordée par des par des murs en pierre et se terminant par une terrasse. Presque complètement détruite, ses vestiges indiquent qu’elle datait de la XVIIIe dynastie.
Le temple était exceptionnellement orienté vers le Nord (l’Égypte), afin que la barque de Thot ramène la Déesse Lointaine (voir plus loin) près des siens, dans l’île de Philae, ou le grand pylône du temple est tourné vers le sud pour l’accueillir.
Le pylône romain est presque complet et bien que d’époque tardive, il possède toutes les caractéristiques des anciens temples égyptiens ; la pente des parois, les deux moles, la porte centrale, la corniche à gorge et les rainures pour les mâts, montrent que la tradition était encore respectée. Le pylône ne semble guère affectée par les outrages du temps, il présente toujours une surface aussi lisse que lors de son érection. Les arrangements internes du mât, avec corps de garde sont à noter.”
Source Egypte Eternelle







“Il ne reste maintenant qu’un espace ouvert sans aucune trace de construction entre le pylône et le temple proprement dit. On n’a aucune certitude de l’existence d’une cour extérieure, mais un espace ouvert sans aucune trace de construction entre la passerelle”
Source Egypte Eternelle



Le sanctuaire : la seule scène intéressante montre l’arbre sacré, sous lequel se trouve le babouin de Toth tandis que le dieu du Nil verse de l’eau sur ses feuilles.



La déesse Sekhmet



La légende le la déesse lointaine
“La Déesse Lointaine est une lionne terrible qui incarne à la fois l’ardeur du soleil au solstice d’été, et la douceur bénéfique du soleil hivernal au solstice d’hiver. La déesse Lointaine, la fille du Soleil , personnifie Tefnout mais aussi Sekhmet. Elle abandonne son père pour fuir dans le désert oriental en Nubie. C’est là une référence à la morsure du soleil que les caravanes se dirigeant vers les carrières et les mines ne connaissent que trop bien.
On trouve de nombreuses versions de sa légende. Voici la version avec Sekhmet.
La Déesse Sekhmet abandonna son père pour fuir dans le désert oriental en Nubie où sous sa forme de lionne donna libre cours à sa férocité. Râ, qui avait besoin de son ardeur guerrière, désira son retour. Il envoya près d’elle Onouris, Shou et Thot sous l’aspect de babouins. Thot lui promit monts et merveilles si elle revenait en Egypte. Bien qu’au faite de sa puissance destructrice, elle accepta de rentrer. Thot avant de rejoindre l’Egypte décida de l’apaiser. Dans ce but Thot versa du vin dans les eaux de la première Cataracte. La déesse, pensant qu’il s’agissait de sang, s’en abreuva, s’enivra et s’apaisa. A son réveil, elle se présenta sous les traits bienveillants d’une chatte, la déesse Bastet.
Cette version se rapporte donc à l’inondation annuelle du Nil dont les eaux tumultueuses et rougies par la terre ferrugineuse de Nubie se calment à leur entrée en Égypte et répandent leurs bienfaits sur tout le pays.”
Source Egypte Eternelle

Wadi Es Seboua Maharraqa temple
“Au IIIe siècle av. J.-C., sous le règne de Ptolémée II, un jeune roi de Méroé du nom d’Ergamène, en proie à des conflits avec le clergé de son pays, s’enfuit vers le nord dans le pays de Ouaouat (nom égyptien de la Basse Nubie) où il établit un royaume éphémère entre Maharraqa, à 120 kilomètres au sud d’Assouan, et la Première cataracte. Ce royaume avait pour capitale Dakka, une cité qui se trouvait à une quarantaine de kilomètres au nord du site actuel de la Nouvelle Seboua.
Les souverains lagides suivants favorisèrent les relations avec Ergamène et embellirent certains des monuments déjà édifiés dans la région.
Une vingtaine d’années av. J.-C. soit quelques années seulement après la conquête romaine de l’Égypte, le royaume de Méroé lança un raid sur la région de la Première cataracte. Le préfet romain d’Égypte riposta en établissant une garnison à l’avant-poste sud de Qasr Ibrim. Après quelques négociations, une frontière permanente entre Méroé et l’Égypte romaine fut établie à Maharraqa.
Le temple de Maharraqa, d’époque romaine, était dédié à Isis et Sérapis. Mais la seule partie du temple qui fut terminée est une cour d’environ 10 mètres sur 15 qui était entourée de colonnes sur trois côtés. Les éléments du sanctuaire n’ont jamais été construits, pas plus que le pylône d’entrée. Les murs ne portant aucune inscription d’époque romaine, il est impossible d’attribuer sa construction au règne d’un empereur précis.”
Source site de Madeleine et Pascal





Retour au navire

Muhammad s’amuse à débusquer les scorpions sous les pierres







Le temple de Dakka en ar plan et le temple de Maharraqa en avant plan


A bientôt les amis
Michel
Édifiant l’histoire sans fin de ces dynasties égyptiennes.! Le culte du Pharaon au travers de ces grandioses monuments (pyramides, temples sphinxs etc..) a été porté à son paroxysme comme jamais ds » l’histoire » de l’humanité.
A ajouter que les enregistrements nous font vivre au plus près ce pays, on sentirait presque l’odeur du sable…
Bona ghjurnata.