Chamaizi est situé sur la colline connue sous le nom de Souvloto Mouri, près du village de Chamaizi sur la route terrestre vers l’est de la Crète. Depuis Chamaizi, la ville moderne de Siteia peut être vue au loin. Les vestiges que l’on peut voir sur le site proviennent du bâtiment du minoen moyen IA (période prépalatiale -2700 -1900). Il est unique parce que c’est le seul bâtiment ovale découvert jusqu’à présent de la période minoenne. Les premiers archéologues ont suggéré que le petit sommet rond de la colline dictait la forme ovale du bâtiment. Cependant, lorsque le site a été nettoyé et étudié en 1971, il est devenu clair que d’autres bâtiments antérieurs avaient existé sur le site au-delà des limites du mur extérieur de MM IA (période prépalatiale -2300 -1900), de sorte que la forme du somme n’aurait pas pu être un facteur décisif à cette forme ovale. Ces bâtiments beaucoup plus anciens, datant de trois périodes différentes dans EM II (période prépalatiale -2300 -1900). Le bâtiment ultérieur a suivi leur forme originale, c’était sans aucun doute cette conception antérieure qui est responsable du bâtiment ovale que nous voyons aujourd’hui.
La poterie qui fut trouvée sur le site était clairement de la poterie domestique. En 1971, de nouvelles découvertes comprenaient des fragments de pithoi et de poids de métier à tisser. Même la preuve de strates de cendres qui indiquait l’existence d’un foyer dans une pièce qui aurait pu être un sanctuaire domestique. Une enquête plus approfondie a révélé des foyers et des dépôts de cendres dans d’autres parties du bâtiment.
Le bâtiment de Chamaizi a très probablement été le dernier d’une série de maisons datant du début de la période minoenne qui ont été construites sur ce site.
Il a également été souligné que, avec la vue spectaculaire sur la baie de Siteia, il aurait fait un excellent poste de vue et qu’il aurait pu faire partie d’une série construite dans la région, le bâtiment d’Ayia Photia en constituant un autre.
Chamaizi le site
Vues générales du site
L’entrée Nord-Ouest
L’entrée Sud-Est
Le puit
Le puits est en fait une citerne qui avait été creusée dans la roche afin de stocker l’eau qui est tombée du toit. Le bâtiment avait une structure ovale, mais il était ouvert au centre où se trouvent la petite cour et la citerne.
Mochlos : prononcer Morlos avec r guttural que donne le ch
La matinée et le lever de soleil est splendide, sur une mer d’azur.
Je croise un premier site archéologique qui est une exploitation de carrière par les minoens.
Ce ravin fut utilisé comme carrière par les minoens -1500 -1450 (période néopalatiale -1700 -1450) aux fins de produire des pierres de taille calcaire de sable
pour les soubassements des murs des bâtiments sur l’île de Mochlos et de Gournia. Les ouvriers travaillaient avec des pics ou des haches en bronze pour creuser une étroite tranchée dans la pierre autour du bloc qu’ils souhaitaient extraire . Pour cela ils créaient et des étagements en gradins dans la falaise. À mesure qu’ils coupent, ils s’éloignent du centre du ravin.
Le dessous du bloc était coupé avec les même outils et, une fois libéré, le bloc était tiré vers le bas du ravin jusqu’au bord de la mer et emmené par barge jusqu’à sa destination
Je rencontre un second site archéologique en cours de fouille.
Oui, mis à part la visite du site minoen de l’île, j’ai vraiment passé un mauvais séjour à Mochlos. Avec cette désagréable impression d’être pris dans une nasse à touristes. C’était sans doute le prix à payer pour explorer le site minoen de l’île qui est un site minoen exceptionnel.
À noter qu’à l’arrivée à Sitia je ne savais pas où j’allais dormir ni comment j’allais me transporter aux sites archéologiques. J’en connais certains pour lesquels une telle situation est impensable. Ainsi la logistique transport et hébergement du séjour établie, j’ai pris une douche. Puis je suis allé déjeuner : il est 13:30 À l’hotel on m’indique un restaurant typique et pas cher au bout de la rue.
Ah ! Un petit restaurant comme je les aime : tu choisi ce que tu veux manger. Le souvenir que j’en avais de la Grèce en 1969.
Je prends poivron farci, tomate farcie, pommes de terre, yaourt et une bière. Alors là après toutes les péripéties que j’ai traversées je l’ai bien mérité. Je me suis régalé ; en plus un gateau à l’orange est offert à la fin du repas. Sûr j’y retourne ce soir !
Avec ces pointillés on distingue nettement que l’île était rattachée à la terre par un hisme minuscule.Sur cette configuration les Minoens ont construit un mur de cheminement, aujourd’hui noyé mais encore visible avec masque et tuba (pmt). Molchos fut un important port de commerce avec l’Asie Mineure
Molchos Minoen
Les fouilles ont révélé des preuves d’occupation tout au long de l’âge du bronze (c. 3100–1200 av. J.-C.), ainsi qu’à l’époque archaïque, classique tardive, hellénistique tardive et byzantine précoce et moyen.
Des preuves de maisons dispersées, ainsi que de la production de lames d’obsidienne, ont été récupérées sur l’île dans des niveaux datant du début de la période prépalatiale (-2700 -1900), et le matériel le plus ancien peut dater du néolithique final. Au début du minoen (EM) II-III (période protopalatiale -1900 -1700) la colonie insulaire était devenue un grand village avec des maisons, des rues et des espaces d’atelier pour la fabrication de bijoux en or, de vases en pierre et de lames d’obsidienne. Un cimetière associé de tombes de maisons bâties (EM IIA-Minoen moyen [MM] IA) (période protopalatiale -1900 -1700) ainsi que de sépultures de pithos, d’abris rocheux et de tombes en fosses simples – a été fouillé du côté ouest de l’île. Deux tombes monumentales (I-II-III et IV-V-VI) sont remarquables pour leur taille, leurs détails architecturaux, leur isolement relatif et leurs symboles de rang, y compris des diadèmes en or et un récipient en argent ; les tombes peuvent appartenir principalement à des familles de la communauté.
L’établissement s’est poursuivi sur l’île à l’époque protopalatiale -1900 – 1700, bien que peut-être à plus petite échelle, comme l’indiquent principalement les dépôts de poterie et l’utilisation continue de certaines tombes. Bien que les preuves soient limitées, un sceau cylindrique syrien, un navire en argent et de la poterie importée suggèrent que le site a continué d’être un port majeur à l’époque.
Une vaste colonie néopalatiale -1700 -1450 existait à la fois sur l’île et au sud du village moderne de Mochlos ; les deux zones étaient reliées par un isthme étroit tout au long de l’âge du bronze.
La ville a été aménagée avec des blocs distincts de maisons séparés par des rues pavées ou creusée dans la roche (bedrock), peut-être dès MM IIIA (période néopalatiale -1700 -1450), bien que l’architecture préservée sur le site date principalement de l’IB minoen tardif (LM période postpalatiale -1450 -1200).
Visite du site
Tout cela c’est inopérant
Les vues générales du site
La maison B2
Le plus grand bâtiment sur le site, B.2, semble avoir eu des fonctions spéciales et a peut-être servi de centre de cérémonie, de manoir ou de villa. L’aile sud-est était construite en maçonnerie de pierre de taille en grès et contenait une salle minoenne avec deux cryptes à piliers au rez-de-chaussée.
C’était la demeure de l’élite locale et le centre cérémoniel de la ville. B2 avait trois étages avec deux ailes en saillie sur le côté sud flanquant une petite cour ouverte. Les pièces du sous-sol et du rez-de-chaussée sont les mieux conservées.
Les pièces formelles à l’est ont été construites autour d’une place pavée. Du côté nord il y avait un puits de lumière interne et un impluvium ;
au sud deux salles à colonnes surplombant la crypte à piliers ; et à l’est un escalier menant à deux pièces en sous-sol avec pilier monolithique. Les preuves de cérémonie dans cette partie du bâtiment comprenaient un bateau en argile brisé, une figurine féminine et de nombreuses lampes à coupe conique trouvées sur un muret de la terrasse au sud de cette aile. Une cuisine était située au centre du rez-de-chaussée ; les pièces du côté ouest étaient dédiées au stockage et à l’administration. Les découvertes ici comprenaient de grands pots en argile, des bassins en bronze stockés dans une fosse bordée de pierre sous le sol, ainsi que d’autres outils, notamment une scie en bronze, des plateaux d’équilibre et un poids en plomb.
La maison C3
L’une des maisons les mieux conservées, C.3 (la Maison du marchand de métaux), contenait deux jarres métalliques d’outils en bronze et de lingots de cuivre et un grand nombre de bocaux de stockage.
C3 est la maison la mieux conservée de la ville de la fin du Minoen I. Comme beaucoup d’autres, il s’agissait d’une structure de trois étages adossée à la colline avec des débarras et une entrée secondaire au sous-sol. Une porte située au coin nord-ouest de la maison donnait accès au rez-de-chaussée qui couvrait les pièces du sous-sol. Un escalier juste à l’intérieur de l’entrée principale menait au troisième étage où se trouvaient probablement les chambres à coucher. Le magasin du sous-sol contenait un grand nombre de bocaux de stockage et un trésor de fonderie de fragments de lingots de bronze et de cuivre endommagés. La famille prospère qui vivait ici possédait également une paire de plateaux de balance en bronze et un poids en plomb utilisé pour peser les marchandises échangées.
La maison A2
Le temenos
Temenos : ans la Grèce antique, aire sacrée d’un sanctuaire, délimitée par le péribole
Le sommet
Déambulations
La baignade
Avant de repartir, je me suis offert une baignade. N’ayant ni maillot de bain ni serviette, c’est en slip que je me suis baigné. J’aurais préféré tout nu mais il y avait des visiteurs sur le site.
Les sites archéologiques du quartier des artisans et de la nécropole
Le quartier des artisants et la nécropole date de -1500 -1450. À cette époque l’île et la ville qui s’y trouvait étaient relié au continent, par un passage à pieds construit par les Minoens, le niveau de la mer étant plus bas.
Le quartier des artisans
Le quartier consiste en 2 à 3 emplacements. Les artisans et leur famille y vivaient et y travaillait produisant de la poterie, des vase de pierre, de bronze et des produits textiles. Les produits largement utilitaires étaient distribué sur le marché local.
La nuit qui a précédé a été agitée pour moi. J’étais très inquiet pour 2 raisons : – la première des orages annoncés dès 09:00 du matin. Je craignais devoir piloter le quad sous l’orage, sachant que je devais aussi refaire le plein du réservoir ;
– la seconde : il m’avait semblé en remontant dans la chambre le soir, que le quad était coincé par une voiture. Et donc que je ne pourrai pas partir avant que le conducteur soit réveillé. Ce qui entrait en contradiction directe avec mon impératif de partir tôt pour éviter l’orage. Et alors toute la nuit ça tournait dans ma tête. C’est ça les angoisses logistiques du voyageur solitaire. A 07:00 heure, quand je suis descendu et avant le petit-déjeuner, j’ai réalisé que le quad, bien qu’un peu serré, n’était pas coincé. Pour éviter toute mauvaise maneuvre, je ne suis pas sorti en marche arrière avec le moteur, mais en marche arrière en poussant le quad par le guidon.
Et me voilà parti pour le petit- déjeuner. Puis, la matinée a été consacrée à rejoindre Agio Nicolaos aux fins de restituer le quad au loueur, avec un grand bonheur. Il me faut reconnaître qu’il m’a été utile pour l’approche de sites.
En fin de journée, le vent du Nord soufflait fort dans la baie soulevant une mer agitée et le ciel restait mitigée. Alors il ne faisait pas très chaud. J’ai renoncé à la baignade.
20240527_Pachia Ammos
Normalement cette journée devait être consacrée au transfer de Pachia Ammos à Molchos. Mais ma location à Molchos n’était disponible qu’à partir du 28. Je suis donc resté une journée de plus dans ma chambrette et à Pachia Ammos.
Après avoir éliminé quelques uns qui me semblaient moins indispensables, j’en ai donc profité pour faire le point sur les sites qui restent à visiter. Il en reste 47 Et il me reste 45 jours approximativement. Faute d’ubiquité il est évident que ça coince. Alors 2 possibilités à ce stade : – éliminer des sites et accélérer le rythme ; – continuer sans éliminer aucun site et à la fin rentrer sans avoir tout parcouru, au rythme qui me convient. Au stade actuel de ma réflexion, je préfère adopter la seconde solution. On verra bien au cours du temps comment in fine tout cela se déroule. Après cette activité de recensement, en fin d’après midi je suis allé faire une promenade.
Au super marché du coin qui vend aussi les tickets de bus, je me suis renseigné pour le bus demain jusqu’à Molchos.
En fait il n’y a pas de bus qui desserve Molchos, il faut descendre du bus au plus près et terminer à pied : une heure de marche.
Sur l’acropole la plus Sud d’Azoria (Hellenistic Tower) les fouilles ont mis en évidence un centre urbain archaïque du 7e au 5e siècle avjc, des bâtiments publics communautaires pour le traitement et le stockage de la nourriture et pour des banquets communautaires et des activités de culte. Le site a été habité depuis le début de l’Âge du Fer -1200 jusqu’à la période protoarchaïque -600 soit 600 ans d’occupation. Les espaces publics du centre de la cité sont : – un Bâtiment Public Monumental (Monumental civic building) qui était de toute évidence depuis le début un lieu cérémoniel et/ou de banquets avec des sièges muraux en petits gradins et des offices pour le stockage et la préparation de la nourriture ; – un petit temple/autel au Nord du Bâtiment Public Monumental ; – une Salle de Banquets Communautaire (Communal dining building) consistant en des salles de stockage, des cuisines connectées aux salles de banquet et aux salles de cultes pour les libations et les offrandes (nota : j’avoue que j’ai eu un peu de mal à identifier ces structures) ; – des habitats qui s’étendaient en 6 quartiers, concentriques au bâtiment public communautaire monumental de l’acropole Sud à l’acropole Nord (nota : j’avoue que sur le terrain il n’est pas évident de distinguer les 2 acropoles qui n’en constituent qu’une seule).
Azoria est un site archéologique sur une colline à double acropoles surplombant le golfe de Mirabello en Crète orientale dans l’Egée grecque. « Azorie » est un toponyme local, pas apparemment un nom de lieu ancien ou une ville grecque attestée par l’épigraphie.
Situé à environ 1 km au sud-est du village moderne de Kavousi, et à 4 km de la mer, le site occupe une position topographiquement stratégique (environ 365 m au-dessus du niveau de la mer) entre l’isthme nord d’Ierapetra et les montagnes Siteia.
À la suite d’une longue période d’occupation continue tout au long de l’âge du fer précoce ou de l’âge sombre grec (1200- 700 av. J.-C.) et des périodes archaïques précoces (700-600 av. J.-C.) (ou orientalisantes, les fouilles ont rapporté l’existence d’une ville grecque archaïque, établie en 600 av. J.-C.
La ville a été détruite par un incendie au début du Ve siècle av. J.-C., pour être par la suite réoccupée à une échelle limitée en -200 BC – probablement une seule tour construite au sommet de l’Acropole du Sud.
Les deux objectifs des récentes fouilles à Azoria ont été de comprendre l’histoire précoce du site et d’explorer stratigraphiquement les changements dans la forme de l’établissement humain dans la transition du début de l’âge du fer (ou de l’âge noir grec) (Fin minoen IIIC – Géométrique tardif ; c. 1200-700 av. J.-C.) et l’orientalisation (c. 700-600 av. J.-C.) aux périodes archaïques (c. 600-500 av. J.-C.). Sachant que les modifications dans la forme de l’établissement avec l’apparition de bâtiments publics démontrent une modification dans la structure sociologique des habitants du site en -600. La fouille a identifié une stratification montrant une phase distincte de rénovation architecturale impliquant des changements significatifs dans la façon dont le site a été utilisé et dans la façon dont l’espace public et privé a été organisé. Cette transition semble avoir eu lieu au début du VIe siècle av. J.-C. Dans les dépôts de fondation des bâtiments, il est difficile d’identifier le matériel après -600 av. J.-C., ce qui suggère que des changements au site avaient eu lieu précédemment à la fin de l’époque de l’Orientalisation tardive (c. 640-600 av. J.-C.). Dans cette phase de transition, il existe des preuves de modifications générales du paysage du site, de la construction de bâtiments monumentaux et de la réorganisation de l’espace civique et domestique, suggérant des aspects de planification l’urbanisme, résultant de modifications sociologiques
Bien que le site ait une longue histoire d’occupation – depuis le Néolithique final, à l’âge du bronze et au début de l’âge du fer – les vestiges les plus visibles sont les habitats et les bâtiments public de l’époque archaïque (600-500 av. J.-C.). Les bâtiments publics de la date archaïque se regroupent près du sommet sur les côtés Ouest et Sud de l’Acropole du Sud et couvrent une superficie totale de plus de 0,60 hectare. Chacun de ces bâtiments publics a produit des preuves de destruction et d’abandon au début du Ve siècle av. J.-C. Cette destruction marque la fin de la vie de la ville après une longue période d’occupation de 600 ans.
Le bâtiment Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building) et le Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) ont tous deux des offices de service adjacents, comprenant plusieurs salles de stockage (avec des provisions alimentaires stockées dans des pithoi décorés) et des cuisines équipées de grands foyers en pierre. Les offices de service du Bâtiment Public Monumental contenait également une installation de presse à olives bien conservée (nota : je n’ai rien vu de la presse à olives) – la première presse à levier et à poids documentée, ou presse à poutres, de l’époque de l’âge du bronze. La preuve du pressage des olives à Azoria comprend un banc de presse, des lits de presse, des prises pour poutres en bois, un poids de presse, un concasseur à rouleaux et un bloc de mortier, un bassin de collecte, un foyer et un support de cuisson, des récipients de séparation d’huile et des quantités, des gâteau de presse (noyaux d’olive écrasés, recueillis après broyage et pressage pour être utilisés comme carburant pour les foyers).
Le bâtiment Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building) (Nota : j’ai eu du mal à identifier le bâtiment) avait au moins trois salles de stockage (avec des restes de raisins, d’olives et de céréales), trois cuisines et trois salles à manger. Le sol du bâtiment était jonché de débris de nourriture, de vaisselle à boire et à manger. Il y avait un grand cratère décorés et une armure en bronze. Une pièce séparée avait un autel au sol avec des débris de nourriture brûlés, évidemment utilisés pour les sacrifices chthoniques réguliers. Il a été avancé que dans les villes crétoises, les activités du symposium domestique ou privé, typiques des contextes athéniens archaïques, ont été transférées sur des lieux de fête communautaires supra-domestiques mais séparés, tels que l’Andreion.
Au nord du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) son sanctuaire est équipé d’un petit foyer et d’un petit autel sur lesquels ont été trouvées une variété de statues féminines votives en terre cuite (styliquement datées des VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.) et de récipients votifs et d’offrandes de nourriture.
De la salle principale du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) ont été extrait, des articulations de pattes rôtis de moutons et de chèvres ; des pois chiches et des légumineuses (trouvés dans des pots sur le sol) ; de la vaisselle à boire et à manger ; des kernoi en pierre (tables d’offres) sculptés dans la marche supérieure du banc, et un kernos de style minoen couché face vers le bas sur le banc. Ces éléments indiquent que la salle a été utilisée pour des banquets publics et des activités de culte officielles. Le Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) peut avoir eu des fonctions cérémonielles similaires à celles associées aux bâtiments des magistrats (prytaneion) communément identifiés dans les cités-États grecques telles que les poleis voisins de Lato et Dreros.
Le site a été détruit par un incendie au début du 5e ère. B.C. et plus tard réoccupé à une échelle limitée à l’époque hellénistique.
La visite du site
Alors que le site a été aménagé d’une façon importante par les archéologues aux fins de permettre une visite agréable par des cheminements faciles et par une élégante reconstitution du site, hors le panneau d’entrée, le site ne présente aucun panneau explicatif devant les différents bâtiments et habitats. Ce qui est d’autant plus étonnant que le site Kavousi Kastro, bien plus difficile d’accès, en est largement pourvu.
Le Bâtiment Public Monumental (Monumental civic building)
Une grande salle, d’environ 200 mètres carrés à l’intérieur, avec un banc en petit gradins construit contre les murs à l’intérieur, et un sanctuaire de deux pièces attenant.
Le bâtiment Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building) et le Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) ont tous deux été servis par des offices adjacents, comprenant plusieurs salles de stockage (avec des provisions alimentaires stockées dans des pithoi décorés) et des cuisines équipées de grands foyers en pierre. Le bâtiment des Offices du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) contenait également une installation de presse à olives bien conservée – la première presse à levier et à poids documentée, ou presse à poutres, de l’époque de l’âge du bronze.
Les Offices (Service building) du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building)
Le bâtiment de la Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building) et le Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) ont tous deux été servis par des Offices de services adjacents, comprenant plusieurs salles de stockage (avec des provisions alimentaires stockées dans des pithoi décorés) et des cuisines équipées de grands foyers en pierre. Le Bâtiment Public Monumental contenait également une installation de presse à olives bien conservée – la première presse à levier et à poids documentée, ou presse à poutres, de l’époque de l’âge du bronze. La preuve du pressage des olives à Azoria comprend un banc de presse, des lits de presse, des prises pour poutres en bois, un poids de presse, un concasseur à rouleaux et un bloc de mortier, un bassin de collecte, un foyer et un support de cuisson, des récipients de séparation d’huile et des quantités, des gâteau de presse (noyaux d’olive écrasés, recueillis après broyage et pressage pour être utilisés comme carburant pour les foyers). Des pots inscrits en grec (inscriptions et grafittis) se trouvaient à l’intérieur du bâtiment. Un intéressant artefact de la salle de presse à olives est un bord de pithos réutilisé avec ses poignées inscrites avec l’inscription Eteocretan ΞΡΤΑΚ.
Le Petit Temple/Autel au Nord du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building)
Le sanctuaire du Bâtiment Public Monumental (Monumental Civic Building) est équipé d’un petit foyer et d’un petit autel sur lesquels ont été trouvées une variété de statues féminines votives en terre cuite (styliquement datées des VIIIe et VIIe siècles av. J.-C.) et de récipients votifs et d’offrandes de nourriture.
Le Salle à Banquets Communautaire (Communal dining building) – Andreion
Andreion ou Andron : bâtiment public ou privé réservé aux hommes
Les jeunes de moins de dix-huit ans sont accompagné leurs pères à l’andreion, ainsi que les orphelins. Dans certains endroits, le plus jeune des orphelins attendait les hommes ; dans d’autres, cela a été fait par tous les garçons. Les jeunes garçons s’assoient près des hommes sur un banc inférieur et ne reçoivent qu’une demi-portion de viande : l’aîné des orphelins semble avoir reçu la même quantité que les hommes. Les garçons et les hommes avaient également une tasse de vin mélangé en commun, mais elle n’était pas réapprovisionnée lorsqu’elle était vidée. Les repas étaient généralement joyeux et accompagnés de musique et de chants. Il était suivi d’une conversation, qui était d’abord été dirigée vers les affaires publiques de l’État, puis vers les exploits vaillants dans la guerre et les exploits d’hommes illustres, dont les louanges avait pour objet d’édifier les jeunes auditeurs à une émulation honorable. En écoutant cette conversation, les jeunes semblent avoir été organisés en classes, dont chacune a été placée sous la surintendance d’un officier spécialement nommé à cette fin. Les andrions ont donc été faits pour servir des fins politiques et éducatives importantes.
Parmi les vestiges archaïques se trouve une structure de plusieurs pièces appelée la Salle de Banquets Communautaire (Communal Dining Building), que les fouilleurs ont interprété comme un possible andreion avec plusieurs salles à manger utilisée comme cantine communautaire des jeunes citoyens masculins de la ville organisé en groupe d’élites
La Crète est un exemple caractéristique, où les hommes étaient organisés dans des clubs et participaient à des repas communs qui ont eu lieu dans l’andreion. L’initiation de l’adolescent à la virilité comprenait, entre autres, un faux enlèvement du jeune par un adulte, ainsi qu’une prétendue poursuite de cette personne par la famille du garçon. Néanmoins, son choix et l’enlèvement était un honneur pour le garçon. Puis l’homme et l’adolescent se retirént à la campagne pendant deux mois et l’initiation comprenait la chasse, l’éducation politique et sexuelle. L’homosexualité institutionnalisée était plutôt rare, même dans la tradition dorique, bien que les mythes de l’enlèvement de Ganymède par Zeus et de Hyacinthus par Zéphyre s’étaient déjà répandus dans le reste de la Grèce. Cependant, en Crète, son rôle a été décisif pour le maintien de la cohésion de la communauté. Lorsque les deux amants reviennent de la campagne, l’aîné doit donner au plus jeune une armure, un bœuf et une tasse de vin, lui donnant ainsi une certaine autonomie. Après cela, les jeunes hommes célibataires vivaient en groupes, qui étaient appelés « agelai », qu’ils n’abandonnaient que dans le cas du mariage.
Le bâtiment Salle à Banquet Communautaire (Communal Dining Building ) avait au moins trois salles de stockage (avec des restes de raisins, d’olives et de céréales), trois cuisines et trois salles à manger (existantes). Le sol du bâtiment est jonché de débris de nourriture, de vaisselle à boire et à manger. Il y a un grand krater décorés et une armure en bronze. Une pièce séparée avait un autel au sol avec des débris de nourriture brûlés, évidemment utilisés pour les sacrifices chthoniques réguliers. Il a été avancé que dans les villes crétoises, les activités du symposium domestique ou privé, typiques des contextes athéniens archaïques, ont été transférées sur des lieux de fête communautaires supra-domestiques mais séparés tels que l’andreion.
Le bâtiment de la Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building ) et le Bâtiment Public Monumental (Monumental Public building) ont tous deux été servis par des offices adjacents, comprenant plusieurs salles de stockage (avec des provisions alimentaires stockées dans des pithoi décorés) et des cuisines équipées de grands foyers en pierre.
Les Offices (Service building) du Bâtiment de la Salle à Banquets Communautaire
Le bâtiment de la Salle à Banquets Communautaire (Communal Dining Building ) et le Bâtiment Public Monumental (Monumental Public building) ont tous deux été pourvus d’offices adjacents, comprenant plusieurs salles de stockage (avec des provisions alimentaires stockées dans des pithoi décorés) et des cuisines équipées de grands foyers en pierre.
La tour hellénistique (Hellenistic Tower)
Les fouilles au sommet le plus méridional ont découvert une série de structures circulaires superposées à un grand bâtiment rectangulaire
L’habitat protoarchaïque
L’habitat Ouest (West building)
L’habitat Nord-Ouest (North West building)
L’habitat Nord-Est (North-East building)
L’habitat Sud-Ouest
L’habitat Sud (South building)
Le sanctuaire Sud
Le retour
L’olivier plurimillénaire. Selon les méthode de la dentochronologie cet olivier aurait 3250 ans. Il daterait ainsi de -1024, c’ est à dire qu’il aurait commencé sa croissance juste après la période postpalatiale -1450 -1200.
Je savais que Kavousi Kastro serait l’un des sites moins faciles à atteindre. Il est assez éloigné. Il est sur un pic montagneux. Il n’est pas aussi difficile d’accès que Chalasmenos Kalimata, en falaise au dessus des gorges du Ha. D’autant que Kavousi Kastro est desservi par un bon sentier de randonnée évident, agréable à parcourir. Autour du village de Kavousi, trois sites archéologiques : – Kavousi Kastro, – Kavousi Vronda, – Kavousi Azoria. Contrairement à ce que j’annonce, je visiterai dans cette journée du jeudi 23 mai, le site de Kavousi Kastro et je ferai une visite rapide de Kavousi Vronda. D’autant que mon quad est garé à côté, mais je ne parlerai pas de Kavousi Vronda dans la présente expédition.
Kavousi Vronda aurait mérité une visite spécifique, prévue pour le lendemain. Mais il est tellement éloigné, le trajet en quad si éprouvant et ma fatigue aidant que j’y renonce. En effet je suis assez fatigué. Il me faut encore descendre en pilotant ce quad sur un chemin difficile. Demain sera donc un jour de repos à Pachia Ammos, avec baignade. j’y suis tellement bien.
Kavousi Kastro : un peu d’histoire
Après le déclin de la civilisation minoenne et mycénienne en Crète -1200, l’île a connu des bouleversements dramatiques, au cours des siècles a cheval sur le 2e et 1er millénaire av. J.-C., qui ont conduit de nombreuses personnes à se réfugier dans les montagnes, organisant de nouveaux habitats défendables dans les zones rocheuses les plus inaccessibles en montagne.
L’habitat de Kastro a été fondé, tout comme son voisin Vronda, au Minoen récent vers 1200 av.J.-C. Il s’en distingue toutefois par sa position défensive et stratégique sur un sommet escarpé à une altitude de 713 m. Véritable vigie sur la mer, sur la plaine de Kavousi et sur la partie nord de l’isthme de Ierapetra, le site concentre un ensemble d’habitat au point le plus élevé. Un emplacement qui ne doit rien au hasard avec à proximité des terrasses pour les cultures et des accès à l’eau. Les recherches et les fouilles ont permis d’étudier les ruines de maisons agglutinées les unes aux autres avec très peu d’espace entre-elles, du fait de l’étroitesse de l’endroit. Cette configuration particulière laisse à penser que les habitants pourraient avoir été amenés à ce déplacer aussi par les toits. L’essentiel des vestiges actuellement visibles sont les derniers témoignages architecturaux d’une occupation continue des lieux depuis le Minoen récent -1200 (fin de la période postpalatiale -1450 -1200) qui dura jusqu’à l’époque orientalisante (VIIe siècle av.J.-C.), période où le site déclina avant d’être déserté.
Par l’archéologie on sait qu’un habitats sur le Kastro a été occupée en continu à partir de sa fondation au début de la période minoenne tardive du XIIe siècle av. J.-C.), en passant par les périodes protogéométrique (Xe siècle av. J.-C.), géométrique (9e-8e siècles av.) et orientalisation (VIIe siècle av. J.-C.), après quoi le site a été abandonné. Sa longue séquence d’occupation continue et ses vestiges d’architecture, de surfaces de plancher, de remplissages et de dépôts de céramique fournissent des informations importantes sur les activités domestiques, l’architecture et l’organisation sociale d’une communauté tout au long du début de l’âge du fer, mais avant la transition vers de plus grands centres urbains de la période archaïque (V. siècle av. J.-C. – Nota le siècle de Périclès -), comme à Azoria voisine.
En particulier, l’établisssement de Kastro Semble avoir augmenté de manière significative à la fin de la fin de la période minoenne III. Puisque c’est exactement le même temps que l’habitat de Kavousi Vronda a été abandonnée, il est probable qu’au moins une partie de la population de Vronda a été absorbée par la communauté du Kastro. Le Kastro est peut-être devenu le site dominant de la région de Kavousi du XIe au VIIIe siècle avant notre ère. À la fin de la période géométrique (deuxième moitié du VIIIe siècle). La partie fouillée de l’habitat comprenait au moins 21 maisons, dont l’une (Bâtiment H pièce 27 & 38 sur le plan) peut avoir été une structure de « statut spécial » qui se distingue par sa taille et son emplacement très visible sur la pente ouest. Kavousi Kastro révèle ainsi une longue séquence d’occupation qui donne un aperçu des activités domestiques, de l’architecture et de l’organisation sociale d’une communauté tout au long du début de l’âge du fer. Son établissement bien préservé de la fin de la géométrie et du début de l’orientalisation (VIIIe au VIIe siècle av. J.-C.) améliore la compréhension de la société ancienne dans une période clé de l’histoire de la Crète immédiatement avant la transition vers de plus grands centres urbains à l’époque archaïque (VIe siècle av. J.-C.), comme Azoria sa voisine.
La montée au site de Kavousi Kastro
Kavousi Kastro, la visite
L’habitat 13 & 9
L’habitat A sur le flanc Est du site ; des salle 45 à 41 du Sud au Nord
Les 5 pièces de 45 à 41 forment l’habitat A, une unité architecturale. La présence de nombreuses portes ouvrant sur l’Est indique qu’il existait « une rue » le long de la façade Est du bâtiment.
Les murs sont constitués de grosses pierres de shiste local montées en maçonnerie brute dans lequel s’insère de plus petites pierre de shiste dans les interstices liés par un mortier de boues. Le mur ouest fut construit contre le bedrock ce qui explique la hauteur de sa conservation jusqu’à 3,5 m.
Les sols et les toit étaient constitués d’argile et dans 2 pièces au moins se trouve la preuve de réservation pour les bois de construction.
Dans la pièce 45 se trouve 3 niches.
La pièce 44 a produit le plus grands nombre d’artéfacts.
La pièce 43 petite et rectangulaire a pu être utilisée comme cuisine. Sur son sol irrégulièrement pavé furent trouvés 2 moulins à bras et une meule à affûtage. Un four avec un dôme en brique de terre dans son angle Sud-Ouest.
La pièce 42 est équipée d’un grand foyer central flanqué de part et d’autre d’une base de colonnes. Son coin Nord-Ouest est un espace de stockage. Les colonnes et le foyer indiquent l’importance de la pièce qui suggère qu’elle fut le salon (megaron) principal.
À son Sud, la pièce 41 aurait été une chambre. Elle pouvait être fermée du salon 42. Elle comporte un petit foyer.
Cet ensemble a fonctionné comme une maison individuelle d’un membre important de la communauté de Kastro.
L’habitat L sur le flanc Ouest du site ; salles 57, 8N, 8S, 34 & 35
La terrasse médiane du flanc Ouest de Kavousi Kastro est construite d’un habitat M & L.
Le bâtime L, pièces 57, 8N, 8S, 34 & 35, est un bon exemple d’une maison à 4 pièces de la période Géométrique tardive de -745 à -710. L’entré de la maison s’effectuait pas le Nord en franchissant depuis une cour extérieure pièce 56, un large portique,
pour aboutir dans l’énorme pièce 8N, clairement la plus grande pièce de l’habitat.
Les fonctions des pièce 8N et 8S ne sont pas claires. Indéniablement toutefois leurs tailles et leurs position suggère qu’il s’agissait d’un ensemble salon et chambre sur un niveau plus élevé que les pièces 34 & 35.
Lesquelles pièces 34 & 35, sont des offices de travail et de cuisine. La pièce 34 comportait un large foyer ovale avec une vériété d’outils en pierre qui l’identifie comme une cuisine.
Dans la pièce 35 le grand Pithoi trouvé l’identifie comme une pièce de stockage.
L’habitat K
L’habitat G au sommet du site
L’habitat H ; pièce 27 et 38
Avant de quitter les lieux
Un sommet
Un tour d’horizon
Et une photo du visiteur « éclairé »
Le retour
Le groupe était composé de 4 personnes accompagnées de leur guide. Il s’agissait d’un groupe de l’UCPA pour une semaine de randonnée en Crète. Ils n’étaient donc pas venus pour les sites archéologiques. J’ai un peu discuté avec leur guide (une jeune femme), elle ne s’y connaissait très peu en sites archéologiques.
Dans la descente avec le quad, une étrange maison perchée sur un rocher.
Vasiliki est un autre site minoen important qui a été interprété de différentes manières au cours des fouilles.Le site est situé sur une petite colline.
L’occupation du site s’étend de la période prépalatiale -2700 -1900 jusqu’à la fin de la période minoenne (période postpalatiale -1450 -1200). Son occupation d’origine est donc très ancienne. Elle précède l’effondrement de la fin de l’Âge du Bronze -1200. Elle est donc bien antérieure aux sites de Vrokastro, Chalasmenos Kalimata, Chalasmenos, Gournia et tous les sites de palais Cnossos, Malia, Zakros, Ephaïstos.
Des fouilles ont révélé que Vasiliki n’était pas, en fait, une forme primitive de palais, mais le site d’un certain nombre de phases de construction. Même la poterie distinctive trouvée sur le site et nommée Poterie Vasiliki n’est pas unique à ce site, ayant été produite sur plusieurs autres sites et largement distribuée à d’autres encore.
Vasiliki était un village minoen typique qui, bien qu’il ait été détruit par un incendie à plusieurs reprises, est resté utilisé pendant la majeure partie de la période minoenne. Les premières structures à être construites ont été les maison Nord et le bâtiment Sud les trois pièces en pointillés sous la Maison Ouest (voir plan). Ils ont été construits en EM IIA (période prépalatiale -2700 -1900). Ces bâtiments ont été détruits et de nouveaux bâtiments ont été construits sur le site de l’EM IIB (période protopalatiale -1900 -1700). Au cours de cette première période (EM II), les maisons sont placées côte à côte, se touchant.
Cela peut être vu sur la photo ci-dessus où quatre zones de taille presque égale peuvent être comptées de droite à gauche. Les archéologues pensent que cela suggère une société égalitaire. La Maison Rouge et la Maison de l’Ouest datent toutes deux de l’EM IIB (période protopalatiale -1900 -1700)
L’habitat a continué à prospérer tout au long de la période minoenne moyenne, atteignant sa plus grande taille en MM1A (période protopalatiale -1900 -1700), bien que la construction se soit poursuivie jusqu’à LM IA (période postpalatiale -1450 – 1200) dans le coin nord-est du site. Peu de preuves existent après cette période, bien qu’une tombe de LM III ait été découverte à proximité. Son emplacement n’est plus connu.
Vasiliki a subi trois destructions majeures
– au début de l’IIA minoen (période prépalatiale -2700 -1900) – au début de l’IIB minoen (période protopalatiale -1900 1700) – et au milieu de l’IIB (période protopalatiale -1900 -1700), les deux dernières par le feu. Cependant, le village a été reconstruit après chaque catastrophe et il n’y a aucune preuve que le site ait été abandonné pendant cette longue période ou qu’il ait été envahi par des peuples culturellement différents.
Les Maisons Nord
Les Maisons Nord-Est
La Maison Ouest
La Maison Ouest, immédiatement à l’ouest de la Maison Rouge, a été construite en EM IIB2 (période protopalatiale -1900 -1700)( et les vestiges sont au niveau du sol. Elle a été construits comme annexe à la Maison Rouge. Elle a été utilisée à la fois pour le stockage et pour le tissage, comme en témoigne le grand nombre de poids-tisser qui s’y trouvaient.
L’Atelier du Potier
C’est dans la phase EM II (période prépalatiale -2700-1900) de l’établissement que la poterie maintenant connue sous le nom de Poterie Vasiliki s’est développé. Cela représentait un développement très distinctif et la poterie généralement sombre est remarquable pour l’effet tacheté de sa finition. Cela semble avoir été obtenu par un feu délibérément irrégulier de la poterie. Les premiers exemples de vaisselle Vasiliki se trouvent en Crète orientale en EM IIA (période prépalatiale -2700 -1900), mais c’est dans la période suivante, EM IIB (période protopalatiale -1900 -1700), qu’elle devient la forme dominante parmi les marchandises fines de l’est et du sud de la Crète. Parmi les formes les plus populaires figurent les cruches à fond plat, les théières, la vaisselle, les bols à bec et les gobelets.
Aux environ de -1900
La Maison Rouge
Il semble probable que la Maison Rouge était en fait deux maisons, l’une à l’ouest, immédiatement adjacente à la Maison Ouest et l’autre à l’Est, avec des murs adjacents au sud des deux bâtiments (voir plan). Contrairement à d’autres bâtiments minoens primitifs, des bois horizontaux ont été utilisés dans le cadre de la construction de la Maison Rouge.
La première à être construite fut la Maison Rouge dans EM IIB1 (période protopalatiale -1900 -1700). La Maison-Rouge, qui tire son nom de la couleur du plâtre à chaux peint en rouge utilisé sur ses murs qui forment le sous-sol de cette partie de la Maison Rouge,
Elle est située là où la colline tombe au sud-est.
La Maison Rouge Ouest
Le plâtre rouge a été appliqué en plusieurs étapes en commençant par un mélange d’argile, de chaux, de paille et de cailloux ajoutés. Ensuite, une couche plus mince d’argile fine a été ajoutée et peinte en rouge
La Maison Rouge Est
La place dallée
C’est également à cette période que la cour pavée EM IIB2 (periode protopalatiale -1900 -1700) qu’a été posée cette cour pavée dans ce qui est aujourd’hui le centre du site, au nord-ouest de la West House.
Aujourd’hui j’ai fait sauter l’école. J’ai décidé de m’accorder une journée de repos ; et tant pis pour le site archéologique sacrifié.
Sur l’invitation de Pat, une de mes lectrices assidues, je rédige cet article sur ma vie quotidienne. Peut-être en a-t-elle assez de tous ces articles un peu arides sur les sites archéologiques qui le sont tout autant. Alors je m’exécute.
Tout d’abord où suis-je ?
En Crète, à Pachio Ammos
Plus exactement ici,
Et encore plus précisement, ici,
La porte-fenêtre ouverte sur le balcon, à droite est ma chambrette.
Levé à 08:00, le petit déjeuner au bar en bas.
J’en ai profité pour faire un peu de grec
Me voilà armé pour la suite du voyage.
Puis je me suis baigné.
Après quelques brasses, quelques crowls, quelques sauts de dauphin, quelques planches, j’ai pris une douche à la douche de plage. L’eau était extraordinairement douce et à la température idéale. Et je suis remonté à ma chambrette qu’il est temps de vous faire visiter
Le coin cuisine de célibataire
Le coin de l’aventurier
Le coin bureau de « l’archéo »
La vue de la chambre
Le coin lessive du baroudeur
l’étendage est included
Lui il ne bougera pas aujourd’hui !
Encore la porte-fenêtre de la chambrette qui donne sur le balcon
Le quartier
Un 360 pour bien situer
Le front de mer
Puis je suis allé fair le tour du village
Tout d’abord le bar de mon ami Peros, qui m’a indiqué tous les bons plans, quand j’était comme un oiseau sur la branche à mon arrivée.
Une rue
En haut du village
Un citronnier
L’église, fermée.
Le retour à la plage
La côte sauvage du côté du môle.
Et la salade grecque à l’eau ; sans bière : je n’ai pas assez fait d’efforts ce matin.
Alors que de Agios Nicolaos jusqu’à Pachio Ammos, ce ne sont qu’une suite de criques idylliques bordées de très nombreux établissements touristiques (« all included) comme à Istro, maisons, hôtel, ici Pachio Ammos est étrangement préservé. Pas ou très peu de touristes, il est resté très authentique. Sa baie est cristalline. L’ambiance est très calme. Il y a une petite supérette, une boulangerie pâtisserie qui n’a pas de croissant. Bref c’est une base idéale pour moi avec tous les sites archéologiques alentour et surtout pour la quietude qui s’en dégage. Je séjournerai 10 jours dans ma chambrette idéale !
C’est un peu difficile à comprendre, mais suivez bien le cheminement sur la vire tracé en pointillé, pour aboutir aux habitats.
Là aussi le cheminement en vire tracé en pointillé
Une illustration
En remontant le pierrier
La vire
Une poignée de touristes en bas
Une vidéo qui se termine sur un plan fixe de Chalasmenos
Un kernos ?
Des tessons
Un ancrage de rappel !? Laissés là sans doute par les archéologues.
Je ne confierais pas ma vie à ces vieilles cordelettes !
Une anse de poterie
Un tesson avec des traces de décoration ; et observez bien, on distingue les empreintes des doigts du potier comme décoration. Quelle émotion moi là si loin dans le temps (2500 ans), et dans ce site si difficile d’accès, je perçois les traces des doigts d’un potier.
Et les habitats s’étagent sur les flancs de la gorge
Un bord de poterie
Le retour sur la vire et la descente du pierrier
La vire
Le retour
En bas du pierrier, ouf !
Un guerrier m’attend !
Au milieu des oliviers, avec les parfums de pins et de maquis
La baie de Pocchia Ammos
La chapelle au bord Est de la baie
Je finis par bien l’aimer celui-là, mais il me stresse encore.