20240620_Gortyne

Au point bleu
Au point bleu
Le tracé du jour

Gortyne – histoire

Gortyne (en grec ancien Γόρτυς/Gortus ou Γορτύν / Gortun ou Γόρτυνα / Gortuna) est une cité grecque de Crète, située sur les bords du fleuve Léthée et au pied du mont Ida.
Gortyne est située dans la plaine de la Messara, dans le centre de la Crète et fut un établissement important tout au long de l’Antiquité, de l’époque Minoenne à l’époque hellénistique. A l’époque romaine, la ville gagna encore plus d’importance en tant que capitale de la province romaine de Crète et de Cyrène. Le site est aujourd’hui particulièrement connu pour le code de Gortyne, une longue inscription murale créée au Ve siècle avjc, qui est le premier exemple de ce genre en Europe.

Mythologie et religion

Selon une légende1, Europe, fille du roi de Tyr, est enlevée par Zeus qui se transforme en taureau blanc pour la séduire et l’emporte sur son dos en Crète. À Gortyne, sous un platane qui depuis lors est toujours vert, ils engendrent Minos, Rhadamanthe et Sarpédon ; Théophraste en parle comme d’un platane dont les feuilles ne tombent que dans le temps qu’il lui en vient de nouvelles.

Voilà dans quel état je l’ai trouvé le platane ; il faudrait que Zeus s’en occupe


Selon une autre légende, c’est dans les prés de Gortyne que broutait le taureau blanc envoyé par Poséidon contre le roi de l’île Minos II, lorsque Pasiphaé son épouse s’en éprit ; c’est de leur union que naquit le Minotaure.

Pasiphae entre dans la fausse vache fabriqué par Dédale pour s’accoupler avec le taureau blanc de Poseïdon


Platon écrit que Gortyne fut fondée d’après une ville homonyme du Péloponnèse, et que la communauté étrangère la plus importante est argienne.
Gortyne abritait des temples dédiés à Apollon et Artémis ainsi qu’un temple des divinités égyptiennes. On y trouve pas moins de quatre théâtres dont un amphithéâtre qui pouvait accueillir 15 000 spectateurs, où les Dix Saints furent décapités par les Romains en 250 ; un hippodrome, des thermes imposants…. sur un espace de 100 km2.
Le site abrite les vestiges de la basilique Saint-Titus, un des plus anciens monuments chrétiens.


Saint Titus (/ˈtaɪtəs/ TY-təs ; grec : Τίτος ; Títos) était un premier missionnaire chrétien et chef d’église, un compagnon et un disciple de Paul l’Apôtre, mentionné dans plusieurs des épîtres Paulines, y compris l’épître à Titus. Il est considéré comme un païen converti au christianisme par Paul et, selon la tradition, il a été consacré comme évêque de l’île de Crète.

Préhistoire

La cité est évoquée par Homère à la fois dans le catalogue des vaisseaux de l’Iliade et dans L’Odyssée. Les fouilles archéologiques attestent d’une occupation humaine très ancienne. Le site est occupé dès le Néolithique, probablement entre -4000 et -3500 avant notre ère. De la céramique néolithique a été trouvée sur la colline ou plus tard est édifiée l’acropole. Plus tard, à l’époque minoenne, un village, sans doute prospère, s’épanouit sur le site jusqu’à une époque assez tardive.

Antiquité

Le noyau de la future cité de Gortyne se met en place à l’époque géométrique, entre le XIe siècle av. J.-C. VIIIe siècle av. J.-C. autour de l’acropole fortifiée. Jusqu’au VIe siècle av. J.-C. environ, la ville s’organise autour d’un temple d’Athéna, sanctuaire officiel de la ville.

À l’époque archaïque (VIIe siècle av. J.-C. VIe siècle av. J.-C.) un deuxième centre se crée dans la plaine au bas de l’acropole, autour du temple d’Apollon qui progressivement devient le nouveau sanctuaire officiel de la cité. Il le reste jusqu’au IVe siècle de notre ère qui voit alors l’avènement du christianisme.

Les périodes classique (Ve siècle av. J.-C.- IVe siècle av. J.-C.) et hellénistiques (IVe siècle av. J.-C.-Ier siècle av. J.-C.) correspondent à une phase d’aménagement complet du plan de la ville bien qu’il soit difficile de le restituer avec précision en raison des nombreuses constructions de l’époque romaine.

Elle fut une cité d’importance dès le VIIe siècle av. J.-C. Elle ruina la cité de Phaistos au IVe siècle av. J.-C. et rivalisa avec la cité voisine de Cnossos. Strabon décrit dans ses récits une cité de taille très importante, puisqu’il estime les murs qui l’entourent à 50 stades. À l’époque hellénistique, elle fut fortifiée à neuf par Ptolémée IV. Sous la domination romaine, elle fut la capitale de la province de Crète et Cyrénaïque.

Code de Gortyne

En 1884, des archéologues ont exhumé une douzaine de colonnes couvertes d’inscriptions. Cette « Reine des inscriptions », appelée aussi « Loi des douze tables de Gortyne » est le plus ancien code urbain d’Europe. Il s’agit d’un code civil.
Le fameux Code de la loi de Gortyne, qui date d’environ 450 AEC. Inscrit
sur un mur de portique concave de blocs de marbre sur le bord de l’agora, cet immense texte s’étend sur 8 mètres. Il est divisé en 12 colonnes et est en boustrophédon, c’est-à-dire que les lignes alternatives sont lues dans des directions opposées. Le texte de 600 lignes, utilisant l’alphabet et le dialecte dorique, est presque complet et était clairement destiné à être lu par n’importe quel membre du public. Le Code décrit les articles de la propriété et du droit matrimonial et présente un intérêt particulier pour les historiens pour ses détails sur la famille et la condition de la femme. Les règles relatives à l’héritage, aux dettes, à l’adoption, au mariage, à l’esclavage et à la violence sexuelle sont également couvertes. Il s’agit de la première inscription légale survivante dans toute l’Europe. Après la destruction du mur de support, le Code fut démantelé et réassemblé au Ier siècle AEC. Il fut replacé dans sa position initiale, bien que l’espace communal servait alors de bouleutérion ou de lieu de rencontre pour le conseil municipal.

Époque chrétienne

C’est à Gortyne que furent torturés puis décapités, en 250, pendant le règne de l’Empereur Dèce, dix chrétiens, événement qui a donné le nom de « Agioi Deka » (Les Dix Saints) au village situé près du site. Le martyre de ces dix chrétiens est toujours fêté à Gortyne chaque 23 décembre, deux jours avant la « Fête de la Lumière », fête qui fait référence au « Sol Invinctus » des mithraïstes romains de cette époque, le 23 décembre étant aussi le jour où les Romains fêtaient Acca Larentia, la louve nourricière de Romulus et Rémus. Elle fut abandonnée et tomba en ruines pendant la conquête arabe.

Gortyne – La visite

La basilique de Saint Titus (Tite)

L’autel intact

L’odéon et le code civil

Le théâtre Grec Nord

Clôturé, en cours de fouille, la visite n’est pas possible. J’ai fait le tour de la clôture, sans chercher à y entrer compte-tenu de la proximité avec le site « officiel » de Saint Titus et de l’Odéon. Ce tour de la clôture fut décevant : à aucun moment une vue intéressante du théâtre ne me fut possible.
Je vous livre mes photos.

La ville romaine dans la plaine

La encore le site est bouclé ; en cours de fouille. J’ai pu discuter avec un archéologue qui m’a conseillé de faire le tour de la clôture d’où je pourrai faire toutes les photos interessantes. Le site est immense. Ce conseil fut de bon conseil, car si j’avais pu entrer dans le site je m’y serait perdu à retrouver les vestiges. Ce tour de l’enclos donne une bonne structure à la visite.

Les thermes
Les thermes
Une rue

De retour à mon camp de base je tombe sur une 4L

Avec le levier de vitesse qui va bien
Une autre antiquité

À bientôt,

Michel

Bonus Tracks

20240619_Koumasa et le village côtier des 3 chapelles

Au point bleu
Au point bleu
Le tracé du jour

La plaine de la messara

Koumasa – la visite

Tombe à tholos : une tholos (du grec θόλος, édifice en voûte, rotonde) est, dans l’architecture de la Grèce antique, un édifice de plan circulaire à destination religieuse ou funéraire. L’expression tombe à tholos est employée pour désigner une tombe à chambre à coupole en encorbellement.

Tombe à tholos
Tombe à tholos

Sur les photos on ne voit plus que le mur bas circulaire. La couverture en encorbellement de pierres a complètement disparue.

Screenshot
Chronologie Minoenne

Le cimetière prépalatial (période prépalatiale -2700-1900) de Koumasa est situé entre les villages Loukia et Koumasa. Ce site archéologique minoen a été fouillé pour la première fois par Stephanos Xanthoudides en 1904-1906 et quatre tombes ont été mises au jour (trois tombes voûtées et une rectangulaire). Toutes les tombes contenaient divers objets et sépultures datant du début de la période minoenne. Au-dessus des tombes se trouvait une colonie minoenne, avec un sanctuaire aujourd’hui complètement détruit.
D’un diamètre d’environ 10 mètres et d’une hauteur de quelques mètres, les tholos minoens sont considérés comme les tombeaux de l’élite et souvent richement approvisionnés en objets de valeur. Bien que le site minoen soit connu principalement pour ces restes sépulcraux, il s’étend plus à l’est avec également une enceinte de l’âge du bronze.

Le portail d’entrée : il y a bien longtemps qu’il n’a pas été ouvert. Quelques mètre à droite un portail d’effraction

Le tholos A

Koumasa – tholos plan

Le tholos E

Koumasa – tholos plan
Tholos E – antichambre
Tholos E – Antichambre

Le tholos B

Koumasa – tholos plan
Tholos B – Détail de fermeture
Tholos B – Détail de fermeture

Le tholos Gamma

Koumasa – tholos plan

L’habitat

Il faut monter jusqu’à l’épaulement. Au cours de la montée mon pied droit roule sous les cailloux, je tombe et mon mollet droit est égratigné.
On dirait une rue

Le village côtier des 3 chapelles

Pour rejoindre ce village sur la côte de la mer de Lybie, il faut d’abord franchir la chaine de montagne Asterousia qui sépare la plaine de la Messara du bord de mer. Il faut donc monter d’abord ; franchir un col et parcourir une descente vertigineuse sur la merveilleuse bleue de la mer de Lybie. Les paysages entre la rudesse des rochers dans laquelle s’insèrent les plantations d’olivier et les dessins de côte, sont d’une beauté sauvage exceptionnelle.

La montée au col franchissant la crête de l’Asterousia

Vers la mer de Libye
Des paysages léchés dans l’âpre paysage rocheux

L’incroyable descente sur la mer de Libye

Tout en bas le village côtier des 3 chapelles

Le village et la baignade

Je n’avais ni maillot de bain ni serviette. Qu’importe ! Je me suis baigné en slip. Le soleil m’a essuyé. Je suis reparti.

Le retour

Par la route de falaise pour franchir le col de l’Astérousia ; descendre sur la plaine de la Messara et rejoindre Kalamaki. 2 heures de scoot dans une chaleur infernale.

La route des falaises
Un village sur les hauts plateaux de l’Asterousia
Avec affection
Descente sur la plaine de la Messara et retour sur Kalamaki

Quelle fantastique journée !

A bientôt !

Michel

Bonus Track

20240617_Phaïstos

Au point bleu
Au point bleu
Le parcours du jour

La chapelle Aghios Georgios Phalandras au petit matin

Bénitier
Bénitier

Phaïstos vues aériennes

Phaïstos illustration

La plaine de la Messara

Phaïstos histoire

Chronologie Minoenne
Phaïstos

À l’image de Gournia ou Malia, des villes ont été mises au jour. Elles étaient composées de places, de rues dallées et d’habitations modestes d’une à deux pièces. Elles semblent montrer un certain souci d’urbanisme. Des petits centres d’artisanat et des villas telles que celles de Cortyne, Tylissos ou Vathypetro ont été mises au
jour dans la campagne méridionale. Les premiers palais semble apparaitre vers 1900 à différents endroits de l’île : À Cnossos, Malia et Phaistos. Les Rois résidaient dans certains de ces palais. Ils étaient toujours construits au cœur d’une vallée fertile près de la côte, suivant deux axes perpendiculaires, Nord-Sud et Est-Ouest. Les matériaux utilisés provenaient de l’île : Le calcaire, le grès et le schistes. Les murs étaient en terre battue et en pierre. Le palais était le centre religieux, politique et économique et gérait un territoire géographique de l’île.
Selon quelques spécialistes, l’île était divisée en quatre unités politiques : Le Nord était gouverné par Cnossos, le Sud (La Messara) par Phaistos, le centre Est (La plaine de Lassithipar) par Malia et l’Est par Zakros. Des palais de moindre importance, plus petits, ont été également trouvés dans d’autres régions. Aucune des villes/palais Minoennes ne disposait d’enceinte. La splendeur et la richesse des palais Minoens demandaient la présence d’une main d’œuvre importante. Les magasins de chaque palais étaient tellement immenses qu’ils pouvaient accueillir l’intégralité de la production agricole de la région.
Le palais était généralement composé d’une cour centrale, autour de laquelle on trouvait : Les appartements privés, un sanctuaire religieux, des ateliers, des entrepôts. Cette cour devait aussi servir pour des cérémonies religieuses, les « taurokathapsies » (Des gens, hommes ou femmes, sautaient par-dessus les cornes d’un taureau). Les palais possédaient des salles de bain, des réservoirs d’eau et un système d’égouts.

Phaistos (ou Festòs ou Phaestos ou Phaistós, en Grec : Φαιστός, en Latin : Phaestus) est une ancienne ville de Crète. Elle était située sur la côte Sud de l’île, sur une crête au-dessus de la plaine de la Messara, à quelques 5,6 km. de la mer. Homère décrit Phaistos comme « la ville au grand nombre d’habitants », ces derniers auraient participé à la guerre de Troie. Selon la mythologie, Phaistos était gouvernée par Rhadamanthe (ou Rhadamante ou Rhadámanthus, en Grec : ‘Pαδάμανθυς), le fils de Zeus et d’Europe et le frère de Minos. C’est l’un des sites les plus importants de la civilisation Minoenne. Phaistos, avec Cnossos et Amnisos (ou Amnissos), font partie des noms qui ont permis à Michael Ventris d’élaborer les grilles ayant mené au déchiffrement du linéaire B.
Le Palais de Phaistos s’étendait sur une surface de presque 8.400 m2, il est le deuxième plus grand de l’île. Selon Guy Rachet c’est avec celui de Cnossos le plus ancien des palais Crétois. Il se trouvait près de la côte méridionale de la partie centrale de l’île, sur une crête au-dessus de la plaine fertile. À une distance d’environ 2 km. au Nord-ouest de Phaistos on trouvait sur une colline un autre petit palais Minoen Aghia Triada. Les deux palais étaient reliés par un chemin pavé. L’ancien port de la colonie, Kommos, était situé à environ 6 km. au Sud-ouest du palais de Phaistos, au Nord de l’actuelle Matala (En Grec : Μάταλα).

On pense que le site était déjà occupé dès la fin du Néolithique vers 4000. Les plus anciens objets découverts, des vestiges de maisons et d’outils, datent de la période Minoenne début 3000. À partir du IIe millénaire, une
agglomération se constitua. Avec l’essor de la civilisation Minoenne, vers 1950/1900, un premier palais fut construit. Ce premier palais à l’époque avait au moins la même importance que Cnossos.
Comme les trois autres palais de l’île de cette époque, Cnossos, Malia et Zakros, il reste mal connu. Ce premier palais fut détruit vers 1700, probablement suite à un tremblement de terre. Certains chercheurs datent ce grand tremblement de terre de 1650 ?. Dans tous les cas, au cours du XVIIe siècle, les premières tentatives de reconstructions sporadiques échouèrent.

Ce ne fut que vers 1600 que le second palais fut reconstruit, mais il semble que sa construction complexe ne fut jamais achevée, ce qui fait qu’il fut de moindre importance. Car dans le même temps, le palais d’Haghia Triada (Site archéologique au-dessus de la plaine de la Messara qu’il domine à l’Ouest tandis que Phaistos, distant de 4 km. la domine à l’Est), lui était construit beaucoup plus riche. Il est donc présumé qu’Haghia Triada fut la résidence des nouveaux dirigeants, et qu’il devint le centre rituel et économique de Phaistos.

Ce second palais, fut détruit de nouveau vers 1450/1430. Cette période coïncide avec la conquête de l’île par les Mycéniens. La destruction du palais de Phaistos est confirmée grâce à la découverte de traces importantes de feu. En plus, la disparition d’autres palais en Crète tombe également à cette période. Cependant, pour beaucoup, un lien avec des actes de guerre ne peut être accepté. Certains historiens sont favorables à une catastrophe environnementale, comme un autre tremblement de terre ou une éruption volcanique qui aurait conduit à la destruction des palais et de la culture Minoenne. Mais cette théorie est contredite par la persistance du Palais de Cnossos jusqu’à vers 1370 ?.
Dans tous les cas, le Palais de Phaistos après l’incendie en 1450/1430 ne fut jamais reconstruit. Le site fut réoccupé par la suite à diverses époques :
– On a mis au jour des vestiges de fortifications et de maisons datées de l’époque géométrique (900 à 750).
– Les restes d’un temple, dédié à Rhéa, et de routes ont également été dégagés et sont datés de l’époque archaïque (Entre le VIIIe s. et 480).
– Au-dessus de la cour à l’Ouest on a découvert une ancienne zone de vie de la période classique ultérieure (500 à 323)
– Au Sud et Sud-ouest du site, des maisons bâties à l’époque hellénistique (323 à 146), mais détruites au IIe siècle av.J.C.
– Vers 180 Phaistos fut contrôlée par la ville voisine orientale de Gortyne.
– Enfin, en 67 av.J.C, à l’époque Romaine le site fut occupé par des fermes.

L’entrée du palais se faisait par la cour haute au Nord-ouest. C’est une cour dallée (Reste du premier palais). Le second palais fut construit 8 m. en retrait du premier, ce qui permit de conserver une partie des éléments de cette dernière construction. Autour de cette cour rectangulaire centrale, de 51,50 m. sur 22,30 m., s’organisaient les quartiers fonctionnels comportant des magasins de stockage, des pièces à fonction religieuse et des salles d’apparat. Ce sont ces dernières qui ont fait suggérer aux spécialistes un pouvoir central.
Au pied de la cour Ouest on trouvait huit gradins de 22 m. de large, on suppose que le public s’asseyait dans ces gradins pour assister à des spectacles de taurokathapsies (Des gens, hommes ou femmes, sautant par-dessus les cornes d’un taureau) ou des cérémonies religieuses. Au Nord de la cour on trouvait une porte avec colonnes et un couloir pour accéder aux appartements royaux qui comportaient mégaron (Désigne la pièce principale des habitations de l’âge du bronze) et un hall à péristyle (Galerie de colonnes faisant le tour extérieur ou intérieur d’un édifice) où fut utilisé l’albâtre entre autres matériaux.
Au Sud-ouest de la cour, on peut apercevoir tout un complexe de magasins et d’énormes silos. Au Sud, le labyrinthe est un complexe de pièces à caractère sacré, on y trouve deux bains lustraux et des murs gravés du symbole de la double hache. Le quartier Nord-est était un quartier d’habitations et d’ateliers. C’est dans un de ces ateliers que l’on a retrouvé en 1908 le disque en argile dit “de Phaistos”, daté du XVIIe siècle et recouvert d’une écriture hiéroglyphique. Il est aujourd’hui, comme beaucoup de céramiques trouvées à Phaistos, au musée Archéologique d’Héraklion. L’existence de grands édifices à proximité de Phaistos, à Monastiraki, semble avoir hébergés des hauts fonctionnaires.

Phaïstos – la visite

Phaïstos

La cour supérieure Nord

Les trous de réservations des colonnes
Le drainage des eaux

La cour centrale

Vue vers le Sud
Vue vers le Sud
Vue vers le Nord
Vue vers le Sud
Cour centrale sortie Nord vers les appartements royaux
Vue vers le Nord
La cour centrale – à l’Ouest, zone de repos avec des bancs
Cour centrale un puit
Cour centrale, puit Ouest
Cours centrale drainage des eaux au Sud
Cour centrale marquage d’un maçon
Cour centrale drainage des eaux Sud

Les appartements du prince

On reconnait les jambes de portes
Bassin lustral

La cour Est

Cours est au centre, l’atelier du Maréchal ferrant
Cours Est l’atelier du maréchal-ferrant
Cours Est au nord de la cour, ateliers
Cours Est atelier du maréchal-ferrant
Cours Est maison de garde et allée conduisant aux appartements royaux
Cours Est maison de garde et allée conduisant aux appartements royaux
Allée conduisant aux appartements royaux

Les magasins de la cour centrale Ouest

Cour centrale, aile Ouest. Sortie vers les magasins.
Cour centrale, aile Ouest. Sortie vers les magasins.

Le sanctuaire de la cour centrale Ouest

Le bassin lustral
Sanctuaire avec des étagères basses pour poser statuettes et objet de culte

Les mégarons de la reine et du roi

Le megaron de la reine
Megaron de la reine escalier menant au péristyle
Megaron de la reine et escalier menant au péristyle
Megaron de la reine et escalier menant au péristyle
Le megaron du roi
Le bassin lustral
Le bassin lustral
Le bassin lustral

Le péristyle

Au centre du péristyle les vestiges d’une maison prépalatiale -3000, beaucoup plus ancienne

Le propylée et son escalier monumental

Les Propylées forment une entrée monumentale composée d’un corps central et de deux ailes en retour.

La cour Ouest ou cour du théâtre

Le sanctuaire tripartite
La cour et l’escalier monumental
Marque de maçon
Gravure sur une marche de l’escalier
Ici on voit bien que les escaliers ont été construit sur la roche mère

Le disque de Phaïstos

Le disque de Phaistos mesure 16 cm de diamètre et 1,2 cm d’épaisseur. Il est couvert, sur ses deux faces, de hiéroglyphes imprimés à l’aide de poinçons Il a été daté par la connaissance de la date de destruction du site où il a été retrouvé.
Les deux faces du disque portent 241 signes, dont 122 sur la face A et 119 sur la face B. On dénombre 45 signes différents, arrangés en 61 séquences de deux à sept signes. On ne note que deux séquences identiques, probablement le nom d’un personnage, d’un lieu ou d’une titulature.

Le disque de Phaistos est fait d’une argile de qualité exceptionnelle, très épurée, d’un grain extrêmement fin, qui ressemble à celle utilisée pour les tasses minoennes. L’objet a ensuite été cuit intentionnellement, et la cuisson, parfaite, a donné aux deux surfaces une couleur d’un brun doré22.

Le disque n’est pas parfaitement rond : son diamètre varie de 158 à 165 mm et son épaisseur de 16 à 21 mm. Les deux faces ne sont pas parfaitement planes. La face A présente une légère boursouflure tout le long de la circonférence, tandis qu’au centre de la face B on devine un léger gonflement. Cela signifie que le disque a été fabriqué à la main, par quelqu’un qui pressait, sur une surface plane, une boule d’argile qui était encore fraîche. Cette hypothèse est renforcée par la présence de légères fissures que l’on peut voir sur la tranche du disque.

Parmi les signe on remarque celui-ci

Combattants pelesets et tjekers d’après les bas-reliefs de Médinet Habou, armés de lances et épées.

19 occurrences ; ce signe est le plus utilisé du disque, mais aussi le plus controversé38. Pernier Evans ou Godart parlent d’un casque à plumes. La crête, qui repose directement sur un crâne rasé ne semble pas appartenir à un casque selon Dettmer et Davaras et pourrait représenter une coiffure. Déjà Evans soulignait que des individus portant un couvre-chef de ce genre sont représentés sur les parois du temple funéraire de Ramsès III à Médinet Habou. Après Evans, Hall rapprocha ce signe de la représentation d’un guerrier philistin. La présence de guerriers philistins à Phaistos pourrait confirmer la thèse selon laquelle le peuple philistin, venu de Lycie, se serait installé en Crète avant de se lancer à la conquête de l’Égypte et de refluer vers les cinq cités des Philistins en Palestine. Une inscription du temple de Médinet Habou, près de Louxor, parle de Peuples de la mer, qui font partie au aXIIIe siècle avjc d’un ensemble de mouvements de population qui changent radicalement la physionomie de toute la région. Les Peuples de la mer sèment la terreur et la destruction dans une vaste zone géographique qui comprend l’Anatolie, les côtes syro-palestiniennes, l’Égypte, Chypre. Les peuples de la mer sont des personnages qui, pour les Égyptiens, venaient du nord, de peuples hétéroclites. Parmi les différents peuples en question, plusieurs peuvent nous intéresser par leur ressemblance avec le signe du disque de Phaistos. Tout d’abord les Dananéens, qui vivaient au nord d’Ougarit. Les reliefs de Médinet Habou  montre ces Dananéens couverts d’un casque qui est fixé au moyen d’une courroie qui passe sous le menton. Ce casque est orné de plumes, d’herbes ou de crins qui s’ouvrent en panache. Outre les Dananéens, les Peleset et les Tjekker ont un casque de ce genre. Dès Champollion, les Peleset ont été identifiés comme étant les Philistins de la Bible. Selon la Bible, ces Philistins seraient originaires de Kaphtor, la Crète. Quant aux Tjekker, ils ont été mis en relation avec le nom de Teucros, fondateur légendaire de Salamine de Chypre.

Ouf !!!

À bientôt !

Michel

Bonus Tracks

20240616_Kommos

La cartographie

Au point bleu
Au point bleu
Le tracé du jour – à pied

Kommos n’est pas une villa mais une cité portuaire.

Kommos – vues aériennes

Kommos
Kommos
Kommos

Kommos histoire

Chronologie Minoenne
Screenshot

Kommos (en grec : Κομμός) est un site archéologique du sud de la Crète. Pendant la période minoenne, elle servait de ville portuaire pour Phaistos et Hagia Triada à proximité. Après l’âge du bronze, un sanctuaire a été construit sur les ruines de l’ancienne ville. Kommos est remarquable pour fournir des preuves sur le commerce international et la vie quotidienne locale.

Kommos est situé sur la côte de la plaine de Mesara, l’un des principaux centres de population de la civilisation minoenne. Il se trouve près du palais de Phaistos et de la ville de Hagia Triada, avec qui il a été décrit comme formant « un grand triangle minoen ». Le site archéologique se trouve à côté de la plage de Kommos, un lieu de baignade populaire. Dans les temps anciens, l’îlot du récif de Papadoplaka aurait partiellement protégé la ville des vagues et du vent, bien qu’elle ait été considérablement submergée par l’élévation du niveau de la mer et les bombardements allemands pendant l’occupation nazie de la Crète.

Le site a été colonisé pour la première fois à la fin du Néolithique, mais n’a été étendu en un établissement majeur qu’au cours de la période minoenne moyenne (période protopalatiale -1900 -1700 et néopalatiale -1700-1450). À cette époque, le site s’est étendu pour couvrir une superficie d’environ 1,5 ha, et des bâtiments monumentaux ont été construits pour la première fois dans la partie sud plate du site. Après un tremblement de terre au cours de la période MMIII/LMI (période néopalatiale -1700 -1450), le site a été reconstruit à plus grande échelle, peut-être 3,5 ha. Les archéologues ont noté qu’au début de la période LMIII (-1200), le niveau de vie des résidents a chuté alors même que l’activité commerciale a atteint son apogée de tous les temps. Le site a été abandonné après LMIIIB vers 1200 av. J.-C. et n’a jamais été réoccupé à la même échelle, bien qu’il ait servi de sanctuaire jusqu’à l’époque hellénistique.

Le nom minoen de la ville est inconnu, mais on a fait valoir que le site correspond à l’ère classique Amyklaion (en grec : Αμύκλαιον), ce qui refléterait un lien avec Amyclae. L’archéologue Robin Lane Fox spécule qu’il est mentionné dans Odyssey 3.296 : « un petit rocher retient les grandes vagues ». Ce petit rocher a probablement été le récif naturel de Papadoplaka et un rivage sablonneux submergé s’étendant jusqu’à la côte aurait formé un port naturel.

La ville minoenne était divisée en deux zones, délimitées par une large route pavée de dalles de pierre. Le secteur nord vallonné était principalement un quartier résidentiel, tandis que des bâtiments civiques ont été construits dans la zone sud inférieure et plus plate. Le site est stratigraphiquement complexe, avec des restes de différentes périodes souvent directement les uns sur les autres.

Le complexe palatial

Kommos plan
Le côté Nord du complexe palatial contient entremêlés les ruines de différentes périodes

Le côté Sud du site est remarquable pour ses parallèles architecturaux avec les palais minoens. Comme les palais, cette zone avait une cour rectangulaire pavée entourée d’ailes monumentales. Parce que l’on pense que Kommos était politiquement dépendant de Phaistos et de Hagia Triada, la présence de l’architecture palatiale est un casse-tête. Pour reprendre les mots de l’archéologue Joseph Shaw :
 « Une ville relativement petite et architecturalement sans prétention telle que Kommos aurait-elle pu promouvoir et entretenir une structure aussi énorme, ou avons-nous mal compris les palais ? Peut-être n’étaient-ils pas aussi rares et n’ont-ils pas desservi des régions aussi grandes qu’on le suppose généralement. Ou peut-être que dans T, nous voyons une adaptation de la forme du palais à des fins commerciales. »

Le complexe palatial a été reconstruit à plusieurs reprises. Le premier bâtiment palatial connu, le bâtiment AA, a été construit peu après le premier palais de Phaistos pendant le MMII (période protopalatiale -1900 -1700). Cependant, une passerelle antérieure excavée sous la cour centrale de l’AA suggère qu’elle a peut-être eu un prédécesseur. Pendant le MMIII (période néopalatiale -1700 -1450), le bâtiment AA a été remplacé par le grandiose bâtiment T, de taille comparable au palais de Phaistos, avec une façade construite à partir des plus grands ashlars utilisés par les Minoens. Après un tremblement de terre, la zone a été laissée en ruines avant d’être réaménagée pendant la période LMIIIA2 (période postpalatiale -1450 -1200) . Les bâtiments de cette phase comprennent le bâtiment N centré sur la cour et le bâtiment P. Au cours de cette période, un atelier de poterie comprenant un four a été construit dans la cour précédente, ce qui a fourni aux archéologues des preuves cruciales concernant la production de poterie minoenne.

Les hangars à bateaux

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Les hangars à bateaux – reconstitution – Il semblerait que les hangars aient été en bord de mer, alors que maintenant ils sont plus haut dans le rivage mais dans la ville basse. Et l’on sait de surcroît que le niveau de la mer s’est élevé depuis, notamment par le basculement de la Crète du Nord-Ouest vers le Sud-Est. Tout cela est difficilement compréhensible … à moins que ce ne soient pas des hangars à bateaux
Le halage

Le bâtiment P LMIIIA (période postpalatiale -1450 -1200) a été décrit comme « peut-être le bâtiment le plus curieux » du site. Composé de six longues galeries étroites, sa disposition ressemble à des hangars minoens. Cependant, les galeries étaient ouvertes sur leur côté ouest, ce qui suggère que leur contenu n’était pas sécurisé. D’autant plus que le côté ouvert fait face à la mer, le bâtiment est interprété de manière standard comme un exemple précoce d’un hangar à navires. Cependant, contrairement aux bâtiments de ce type de l’époque classique, le bâtiment P n’était pas sur le rivage et manquait de cale de halage. Ainsi, les archéologues émettent l’hypothèse que le bâtiment a été utilisé pour un stockage à plus long terme comme le montre des exemples ultérieurs. Cette interprétation est renforcée par la découverte de résidus de peinture anti-salissure de l’hématite dans le bâtiment ainsi que par une structure comparable au port de Konsos de Katsamba.

Le bâtiment P a été construit sur les ruines de l’aile est du bâtiment T. C’est le plus grand bâtiment minoen connu de l’ère LMIIIA (période postpalatiale -1450 -1200) et facile à distinguer sur le site aujourd’hui. Il est également remarquable d’être l’endroit où la grande majorité des « amphores à col court » ont été trouvées.

Les hangars à bateaux pour l’hivernage

Après le Bronze (après -1200)

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Les ruines ultérieures du site comprennent une séquence de temples, qui ont été fouillés avec de nombreuses figurines votives et des preuves de festins rituels. Le premier d’entre eux, le temple A, était un simple sanctuaire rural construit à l’époque subminoenne vers 1020 av. J.-C. sur le site alors abandonné. Il a été remplacé par le temple B à l’époque archaïque vers 800 av. J.-C. À ce stade, Kommos était une fois de plus un point d’arrêt pour les marins, et les trouvailles du temple B attestent de ses connexions à l’international. Le temple comprenait un sanctuaire tripartite phénicien autour duquel furent trouvées des figurines de faïence importées des dieux égyptiens Sekhmet et Nefertum. Ce temple a été abandonné vers 600 av. J.-C., une période d’activité religieuse réduite dans toute la Crète.

Le dernier temple, le temple C,

Le temple C un temple Grec classique
Le temple C un temple Grec classique
Le temple C un temple Grec classique
Le temple C un temple Grec classique

a été construit à l’époque classique vers 400 av. J.-C., il est resté en usage jusqu’aux environs de 150 après J.-C. Ce bâtiment se composait d’une seule pièce rectangulaire et était typique des temples crétois en raison de son manque de colonnes extérieures. Le temple avait à l’origine deux statues, bien qu’il n’en reste que les bases de la statue et un autel, laissant l’identité des dieux qui y sont adorés incertaine.

Kommos – le commerce à l’international

Kommos a fourni plus de preuves du commerce interculturel et international sous la forme de céramiques importées que tout autre site de l’âge du bronze dans la mer Égée. Les archéologues ont trouvé des figurines égyptiennes et des bocaux de transport, des bocaux cananéens et des bocaux originaires du delta du Nil. La poterie de transport typique que l’on trouve à la fin de l’âge du bronze de la mer Égée du Sud est le pot d’étrier de transport, qui ressemble à une plus grande amphore à faux col. Il a un rebord à large bouche avec deux poignées verticales sur les épaules qui se connectent au cou de la poterie. Au début du XIVe siècle av. J.-C., une variation de l’amphore minoenne à bouche ovale a commencé à faire son apparition dans Kommos. Surnommé l’amphore à col court, ce vaisseau avait deux poignées cylindriques fixées à l’épaule, un cou rabougri et une bouche ronde.

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Sur la côte syro-palestinienne, le pot cananéen était le pot de transport préféré ; il a été largement exporté vers Chypre et la Basse-Égypte, où ils ont finalement adopté et imité la poterie à poignée d’épaule. Les variations du pot cananéen créé en Égypte peuvent facilement être identifiées par la diversité du traitement des matériaux et de la surface.

Des milliers de tessons de céramique ont été récupérés dans la ville minone tardive de Kommos. Des pots d’étriers de transport ont été trouvés non seulement en Crète, mais aussi en grande quantité sur le continent grec, dans toutes les îles de la mer Égée et le long de la côte ouest de l’Anatolie. Les navires crétois ont été trouvés dans la ville égyptienne de Tell el-Amarna, à Chypre et au Levant, et les résultats de l’analyse pétrographique et des oligo-éléments déterminent que la majorité de ces pots d’étriers de transport sont originaires de la partie nord de la Crète centrale. Alors que le pot d’étrier de transport était fréquemment utilisé en Crète pour transporter leurs marchandises, le pot cananéen était le conteneur préféré dans tout le Levant.

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Des preuves du pot cananéen ont été trouvées à Kommos sous la forme de 60 conteneurs fragmentaires à entièrement restaurables. Le dernier type de poterie identifié est le pot égyptien. Kommos a été le seul site de la mer Égée où cette poterie non décorée de la fin de l’âge du bronze a été récupérée. Les styles de poterie vont des formes fermées aux amphores, en passant par les flacons et les bocaux à col, et très probablement le vin transporté. La présence de bocaux cananéens et de bocaux égyptiens à Kommos et de pots d’étriers de transport crétois trouvés dans les îles de la mer Égée, l’Égypte et la côte anatolienne confirme l’importance du commerce international pour la ville côtière de Kommos, à la fin du Minoen.

Mes photos

Compte-tenu de ma visite furtive, je n’ai pa eu le loisir de determiner tous les éléments de plan et architecturaux du site.
Je vous livre donc mes photos en vrac.

Un esquif de pêche trimaran bien curieux
Il est 07:30
Camping à la plage
Ville haute
Ville haute
Ville haute
« un petit rocher retient les grandes vagues ». Ce petit rocher a probablement été le récif naturel de Papadoplaka et un rivage sablonneux submergé s’étendant jusqu’à la côte aurait formé un port naturel.
Ville haute
Ville haute
Ville haute
Ville haute hellénistique et en ar plan ville basse avec les hangars à bateaux
Ville basse
Ville basse
Ville basse
Ville basse
Ville basse hangars à bateaux
Ville basse hangars à bateaux
Ville basse
Ville basse hangars à bateaux
Ville haute
Ville haute
Ville haute
Ville haute
Ville haute
Ville haute Grecque
Ville haute Grecque
Ville haute Grecque en ar plan ville basse et les hangars à bateaux
Ville haute Grecque
Ville haute Grecque
Ville basse les hangars à bateaux
La cour centrale et les hangars à bateaux
Ville haute Grecque
Ville haute Grecque
Ville haute Grecque
Ville haute temple Grec en ar plan les hangars à bateaux
Ville haute le temple Grecque
Ville haute le temple Grecque
Ville haute
Ville haute
Ville haute
Vue générale ville basse, cour centrale & hangars à bateaux
Ville haute Grecque
Vue générale ville haute Grecque, cour centrale et hangars à bateaux
Ville haute
Ville haute
Ville haute : la faille
Le retour sur Kalamaki
La baignade

À bientôt !

Michel

Bonus Tracks

Pour les 1er de la classe

20240615_Kofinas

La cartographie

Au point bleu
Au point bleu
Le tracé de ce jour – environ 100 km en scoot
Mon nouveau xcoot

Kofinas histoire

Le Sanctuaire de Sommet est situé à quelques mètres en dessous de Kofinas, le plus haut sommet des Monts Asterousia à une altitude de 1 231m. En plus du sanctuaire, sur le site archéologique il y a des vestiges résidentiels, funéraires et de fortification de la période minoenne jusqu’à l’époque byzantine.

A la fin du Minoen Moyen, vers 1700 – 1600 avant J-C, une intense activité cultuelle s’est déroulée au mont Kofinas. Sur ce sanctuaire de sommet mais également lieu de guet ont été trouvées de nombreuses statuettes expressives ainsi que d’autres objets votifs attestant de la religiosité des lieux.
Les cérémonies rituelles sur ce site se sont poursuivies jusqu’à l’époque romaine.

À peu près 25 000 figurines ont été retrouvées sur le site, des offrandes attribuées au sanctuaire et aux anfractuosités des roches. Les offrandes représentent des athlètes et plus particulièrement des pugilistes, des danseurs en cercle, des bateaux et des figurines animales principalement du bétail.

Les pugilistes
Les danseurs en cercles


Au fil des siècles, les pratiques religieuses ont changé, mais à ce jour, le sommet de Kofinas est considéré comme un lieu saint, où le 14 septembre de chaque année l’Exaltation de la Sainte Croix est célébrée. La coutume comprend l’ascension au sommet par un sentier, la célébration de la liturgie divine, le rite d’Artoklasie et la distribution des « pommes de Kofinas » aux fidèles. Les » pommes de Kofinas » qui ressemblent à de minuscules pommes appartiennent en fait à l’espèce Sorbus umbellata var. Cretica.
L’accès au sommet se fait à pied depuis la petite église de Panagia Kera située au pied de la montagne. Un chemin de terre de Kapetaniana ou de Sternes mène à cet endroit. L’ascension dure 20 minutes.

Environnement : toute la zone est une aire importante notamment pour la protection et la reproduction des rapaces.
Manifestation : célébration à l’église de Timios Stavros au sommet du mont Kofinas le 14 septembre avec une cérémonie qui ravive des coutumes anciennes du culte des arbres.

Kofinas – la visite

15 km de piste vertigineuse tout en lacet pour s’élever au-dessus de la plaine de la Messara et rejoindre Kofinas
La piste se poursuit
La piste
La piste continue – le Kofinas se profile derrière
La piste continue – le Kofinas derrière
Le Kofinas avec sa petite chapelle au pied
La petite chapelle au pied
Le Kofinas et sa chapelle
Ma future piste de descente
Ma future piste de descente
La petite chapelle du pied
La petite chapelle du pied et ma future piste de descente
Me voilà au pied de l’ascension sommital – le sentier est très bien balisé et sécurisé
On arrive au sommet
La petite chapelle du sommet
Un curieux écusson autocollant sur la traverse de la porte de la chapelle – qui n’est pas pour me déplaire
Tout en bas la côte et la mer de Lybie
La côte Sud de la Crète et la mer de Lybie
La petite chapelle tout en bas
Ma future piste de descente et en ar plan la plaine de la Messara
À la recherche du sanctuaire
À la recherche du sanctuaire
La descente s’amorce
Le Kofinas
Je l’aime bien celui-là aussi

S’amorce la descente du retour. Un incroyable itinéraire par 13 km de piste dans un paysage à couper le souffle, puis par une route goudronnée vertigineuse tout en balcon et en lacets pour rejoindre la plaine de la Messara et Kalamaki !

13 km de piste de descente jusqu’à la mer de Lybie
Un dernier regard sur le Kofinas de profil
Et le spectacle continue …
Puis la vertigineuse et aérienne route tout en lacets pour rejoindre la plaine de la Messara. Il fait de plus en plus chaud.
Arrivée dans la plaine de la Messara.

Il ne reste plus qu’à parcourir la route dans la plaine de la Messara pour rejoindre Kalamaki dans une chaleur intense.

À bientôt,

Michel

Bonus Tracks

20240614_Aghia Triada

La cartographie

Au point bleu
Au point bleu
Le tracé du jour

Aghia Triada histoire

A proximité de Phaistos dans la plaine de Messara, se dressent sur une colline les ruines minoennes de la villa d’Aghia Triada ou « petit palais » érigé vers 1550 av. J.-C. Ce complexe entouré d’habitations, de magasins et d’ateliers, a été considéré par les archéologues, comme étant certainement la résidence d’été de la famille royale de Phaistos.
Deux phases de constructions d’époques différente se confondent sur le site : La période néopalatiale (1700-1400 av. J.-C) et la période postpalatiale (1400-1100 av. J.-C).
Le palais est constitué d’appartements, de logements, de puits de lumière, de corridors, de terrasses et portiques. On a dégagé des sanctuaires à l’angle du palais.

Les découvertes archéologiques issues de ce site sont exceptionnelles. Certaines trouvailles font parties des plus beaux objets exposés au musée archéologique d’Héraklion. Parmi ces découvertes, le sarcophage d’Aghia Triada est le plus grand sarcophage trouvé en Crète. Les scènes peintes sur ses quatre faces datent de l’époque mycénienne, 1370-1300 av. J.-C.
Ce sarcophage en pierre calcaire décrit les cérémonies rituelles en l’honneur des défunts ainsi que les scènes associées aux croyances de l’après-vie. Les pierres sont peintes sur du plâtre selon la technique de la fresque. Sur un des côtés droit du sarcophage, le défunt est représenté, portant une longue tunique devant un bâtiment, peut-être la tombe elle-même. Il reçoit des offrandes, un bateau et des animaux. Des prêtresses accompagnées d’une lyre versent des libations dans un seau entre des colonnes surmontées de doubles haches sacrées. Des oiseaux perchés symbolisent la présence de la divinité.

A gauche, trois femmes (prêtresses) se dirigent sers un autel, les deux premières versent un liquide (libation) sur l’autel : du vin ou le sang du taureau sacrifié, la troisième joue de la musique avec une lyre à sept cordes . A droite, des hommes présentent des offrandes à une statue du défunt.

Sur l’autre face, on assiste au sacrifice d’un taureau sur une table.

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Des déesses sont représentées sur les deux côtés. Des chars étroits sont tirés par des griffons, des chevaux ou des chèvres sauvages,

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ainsi que par une procession d’hommes.

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Provenant d’une sépulture de 1400 avjc, le sarcophage a été trouvé dans une tombe de construction rectangulaire. Il appartenait à un souverain qui, comme le racontent les fresques, a été magnifiquement honoré après sa mort, sur terre et dans l’au-delà.

Le gobelet du chef
Le gobelet est décoré de figures en relief qui épousent sa forme en entonnoir. A gauche, un officier, l’épée sur l’épaule, présente au prince (le sceptre à la main, avec de longs cheveux ondulés et portant bijoux), devant la porte de son palais, trois hommes, munis de hauts boucliers, qui sont peut-être des émissaires venus de très loin.
Il pourrait aussi s’agir d’un jeune dignitaire offrant au chef une part de son butin de chasse.

Le vase des moissonneurs
Le « vase des moissonneurs », vers 1550-1500 av JC. Vase à libations (rhyton), en stéatite noire, représentant, en relief, des hommes rentrant des champs, les outils sur l’épaule et des vans dans les mains pour trier le grain. Cette scène retrace sans doute un caractère cultuel car les moissonneurs sont conduits par des musiciens (l’un brandit un sistre), des chanteurs et des prêtres. Le premier personnage a les cheveux longs, il porte un bâton et est habillé d’un étrange vêtement en écailles muni de franges. La scène est pleine de vie, un des moissonneurs trébuche, celui qui le précède se retourne pour se moquer de lui.

Le vase des moissonneurs
Le premier personnage
Les musiciens

Haghia Triada la visite

Vestiges dans la pente avant l’entrée

  • 1. Hall de réception
  • 2. Cour intérieure
  • 3. Salle de dessein
  • 4. Salle d’archives
  • 5. Salle aux fresques
  • 6. Salle de stockage aux lingots
  • 7. Appartements Royaux
  • 8. Sanctuaire
  • 9. Escaliers vers la rampe Nord
  • ABCD. Megaron

Sur place j’ai eu un peu de mal à identifier tous ces lieux.

Vues générale

La chapelle

Aile Ouest – Salles 1,2,3,4,5&6

    • 1. Hall de réception
    • 2. Cour intérieure
    • 3. Salle de dessein
    • 4. Salle d’archives
    • 5. Salle aux fresques
    • 6. Salle de stockage aux lingots
    • 7. Appartements Royaux
    • 8. Sanctuaire
    • 9. Escaliers vers la rampe Nord
    • ABCD. Megaron
Aghia Triada aile Ouest
Aghia Triada Aile Ouest
Aghia Triada Aile Ouest
Aghia Triada Aile Ouest
Aghia Triada Aile Ouest
Aghia Triada Aile Ouest
Aghia Triada 1 Hall de réception
Aghia Triada 1 Hall de réception
Aghia Triada 1 Hall de réception
Aghia Triada 1 Hall de réception
Aghia Triada 1 Hall de réception
Aghia 2 Triada Cour intérieure
Aghia Triada 2 Cour intérieure
Aile Ouest escalier
Aghia Triada 4 & 5 Salle d’archives & Salle aux fresques
Aghia Triada 4 & 5 Salle d’archives & Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5 & 4 Salle aux fresques & Salle aux archives
Aghia Triada 5 & 4 Salle aux fresques & Salle aux archives
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada 5
Aghia Triada 5 Avec les piliers de jambes de portes

Les appartements royaux, le megaron

Aghia Triada 7 Le megaron
Aghia Triada 7 Le megaron
Aghia Triada 7 Le megaron
Aghia Triada 7 Le megaron – Les pithoi
Aghia Triada 7 Le megaron – les pithoi
Aghia Triada 7 Le megaron – les pithoi
Aghia Triada 7 Le megaron – une pithos
Aghia Triada 7 Le mégaron – Drainage des eaux
Aghia Triada 7 Le mégaron – Drainage des eaux
Aghia Triada 7 escalier menant du megaron au sanctuaire
Aghia Triada 7 mégaron vue générale
Aghia Triada 7 mégaron vue générale
Aghia Triada 8 Le sanctuaire
Aghia Triada 7 le mégaron escalier menant au sanctuaire
Aghia Triada 7 le mégaron
Aghia Triada 7 le mégaron
Aghia Triada 7 – le megaron – l’escalier menant au sanctuaire
Aghia Triada 7 le mégaron
Aghia Triada 7 le mégaron
Aghia Triada 7 le mégaron – Base de pilier et jambes de portes
Aghia Triada 7 le mégaron – Base de pilier
Aghia Triada 7 le mégaron

Le sanctuaire

Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire
Aghia Triada 8 Le Sanctuaire

La rampe Nord

Aghia Triada rampe nord

Les magasins et la stoa

Aghia Triada – les magasins, la stoa
Aghia Triada 5 Salle aux fresques
Aghia Triada – les magasins, la stoa
Aghia Triada – les magasins, la stoa
Aghia Triada – les magasins, la stoa
Aghia Triada – les magasins, la stoa

L’habitat

Haghia Triada – l’habitat
Aghia Triada l’habitat
Aghia Triada l’habitat

Déambulations

Aghia Triada rampe nord
Un vestige de revêtement de sol et un four

 bientôt,

Michel

Bonus tracks

20240611_Santuaire de Kato Symi

Les cartes de situation

Le trajet du jour

C’est par une incroyable route en multiples lacets qui s’élève progressivement sur les pentes du mont Dikté, que l’on rejoint le site. L’itinéraire est splendide et majestueux en ce matin du mardi 11 juin 2024. Il fait même frais par endroits. L’itinéraire est à couvert dans une délicieuse forêt de pin.
En fait, c’est là ou la route asphaltée s’arrête qu’il faut s’arrêter. Le site est à quelques minutes de marche. Attentif à la route sur le scoot je ne m’en suis pas aperçu. J’ai donc continué sur la piste. Plus loin intrigué et inquiet de poursuivre sur la piste je m’arrête dans un épingle à gauche. Je consulte l’itinéraire sur le phone. C’est à ce moment là, quelle n’est pas ma surprise et ma satisfaction : contrebas j’aperçois le site. En effet je commençais à m’inquiéter de le trouver. Je stationne le scoot.
Étrangement, il semble que la route n’aie été asphalté que pour rejoindre le site archéologique.

Le site s’inscrit sur un replat dans son écrin de pins encastré au pied de la falaise.

La surprise est que j’ai pu me rendre sur site avec le scoot. J’ai donc économisé 02:00 de marche aller et autant au retour. J’en suis finalement ravi.

Visiblement le site a été aménagé pour la visite pour du public. Des dispositifs en déserrhance sont encore en place. Il en est ainsi pour de nombreux sites un peu en marge que j’ai visités. Les conséquence d’une politique économique de la rigueur budgétaire imposée à la Grèce.

Là je m’arrête et je consulte mes tablettes iPhone
quelle n’est pas ma surprise et ma satisfaction : contrebas j’aperçois le site.
La faille

Sanctuaire de Kato Symi histoire

Texte court

Le site archéologique de Symi a été édifié sur le flanc sud du massif du Dikti, dans une belle forêt de pins dominant la mer de Libye. L’accès depuis Kato Symi se fait par une route forestière qui se termine à deux pas du sanctuaire (panneau sur la droite) avant de se prolonger par une piste jusqu’au polje d’Omalos.
L’emplacement, au lieu-dit Kria Vrysi, comme le nom l’indique à proximité d’une source fraîche a été choisi dès l’époque minoenne pour la pratique de rituels religieux de plein air. Un lieu de culte exceptionnel par sa durée car il a fonctionné pendant des siècles y compris à l’époque romaine. À proximité immédiate de l’autel ont été trouvés les restes d’ossements d’animaux et de différents objets laissant à penser qu’un espace était réservé au partage d’un repas lors des rituels religieux. Les fouilles ont par ailleurs apporté de nombreuses découvertes telles que des figurines d’argiles et de bronze, de nombreuses poteries, des épées, double haches, des cornes de consécration…

Texte long

Ce sanctuaire est situé sur le côté sud du mont Dikté, à 1 200 mètres au-dessus du niveau de la mer, juste au-dessus du village de Kato Simi ou Symi, avec une vue fantastique sur la côte sud et la mer de Lybie. Une source émerge des rochers.

Exceptionnellement pour la Crète, ce sanctuaire est resté en usage constant depuis la période protopalatiale minoenne -1900 -1700 jusqu’à l’époque romaine. Un sanctuaire néopalatial -1700 -1450 y a été découvert.

Fait intéressant, ce sanctuaire est situé sur le côté d’une montagne plutôt que sur le sommet comme les sanctuaires de pics, ce qui a donné lieu à des spéculations selon lesquelles il a été utilisé pour des rituels religieux différents que les sanctuaires du sommet eux-mêmes.

Le sanctuaire néopalatial -1700 -1450 était entouré d’un mur ou d’un temenos, de forme rectangulaire. Une route pavée autour de l’extérieur du mur menait à l’entrée du sanctuaire et était peut-être utilisée pour des processions les jours de rituel religieux. Il a été suggéré qu’une structure rectangulaire à l’intérieur de la zone murée était un sanctuaire tripartite, similaire à celui vu sur le rhyton Peak Sanctuary de Zakros.
Nota : bon moi sur site j’ai cherché. Je n’ai pas su identifier le sanctuaire.
Une décharge située à l’intérieur du mur contenait les restes d’os d’animaux, des tasses et des pots. Ces preuves suggèrent qu’une certaine forme de repas communautaire a eu lieu au moment des rituels religieux.

Les découvertes de culte comprenaient des tables de libation, certaines avec des inscriptions linéaires A, de la vaisselle de culte et des symboles de la double hache et les cornes de consécration. La présence d’un certain nombre de figurines en bronze masculines sont plus nombreuses que les figurines féminines dans un rapport de deux pour un. Ceci suggère que le sanctuaire a été utilisé pour faire des offrandes principalement par des membres masculins de l’élite minoenne.

Après la destruction du complexe, très probablement par un tremblement de terre. Un nouveau bâtiment a été construit dans le coin sud-ouest du site au cours de la deuxième période néopalatiale -1700 -1450

Santuaire – la visite

Le site a été largement et judicieusement consolidé par les archéologues.

Vues générales

Hermès
Aphrodite

Les sources

Une fontaine ; à ses pieds coule la source

Les autres vues

Un marronier
Une fontaine
Un foyer
Une rue
Un mur travaillé par un tremblement de terre
Une entrée en jambe de chien

Le retour

La baignade à Myrto n’aura pas lieu.

Alors je l’aime bien ce scoot. D’abord il m’amené jusque là. Ensuite, contrairement au précédent il est souple et confortable. C’est un 125cc.

Le village de Kato Symi
Kato Symi la place du Village.

Au village de Kato Symi je souhaitais faire une halte pour me restaurer quelque peu. Tous les établissements sont fermés. Je reporte mon projet sur Myrto. Lequel projet ne se réalisera pas non plus

Ici il y a de l’eau partout
La plage de Myrto
Un coin de paradis rendu en coin d’enfer par le tourisme de masse

À bientôt !

Michel

20240610_Pyrgos Myrtos & Fournou Koryfi

Où suis je ?

Au point bleu
Au point bleu
Les visite de ce lundi 10 juin
Les visites de ce lundi 10 juin
L’itinéraire de ce jour

Myrto le musée

Pyrgos Myrtos

Les visites de ce lundi 10 juin

Le site est situé à 1,7 kilomètre à l’ouest de Fournou Korifi – l’autre site archéologique- du côté est de l’embouchure de la rivière Myrtos sur la côte sud de la Crète. La vallée que le site surplombe aurait fourni au village et à sa Villa des denrées telles que l’orge, l’huile d’olive. Le site était situé au point sur la côte où la route descendait des montagnes rejoint la côte depuis le croisement avec la route terrestre principale des temps antiques du centre nord de l’île vers l’est, et qui courait au sud des montagnes qui contiennent la plaine de Lasithi. La vallée de Myrtos est l’endroit où cette route depuis le croisement atteint la mer.

Pyrgos Myrtos histoire

Chronologie Minoenne

L’occupation du site s’étend à partir du début de la période minoenne jusqu’à la période néopalatiale. Le début de la période minoenne a duré de 3560 av. J.-C. à 2160 avant notre ère. La période minoenne moyenne comprend l’ancienne et la nouvelle période du palais qui a duré de 2160 à 1600 av. J.-C. La fin de la période minoenne a duré de 1600 av. J.-C. à 1170 av. J.-C.

L’occupation du site sur une longue période depuis (de EM II à LM I) de la période prépalatiale -2700 -1900 jusqu’à la période après -1200, détruite dans un premier temps par un incendie EM IIB (période prépalatiale -2700 -1900).

Contrairement à Fournou Korifi, cependant, Pyrgos a été réinvesti, bien que qu’il y eut peut-être eu une période de désertion en premier. La réinstallation s’inscrit au début du MM IA (période protopalatiale -1900 -1700).
La tombe de la maison à 2 étages date de cette période.

Maison à 2 étages

Il y avait deux ossuaires (zones où les os des morts sont collectés après que les corps se soient complètement décomposés). Les restes de 65 morts ont été trouvés dans la tombe et les ossuaires, dont neuf hommes.

À l’intérieur de la tombe, les archéologues ont trouvé des vases et des tasses en argile. Cela suggère que les rituels étaient une pratique utilisée par les Minoens. En outre, des couteaux, des poignards et des coquilles de triton ont également été trouvés. On pense que les cadavres trouvés faisaient tous partie d’un certain groupe social car ils étaient tous mâles. Un homme a un os très long et le squelette d’un jeune homme a reçu le crâne d’un homme plus âgé. On ne sait pas pour quelle raison spécifique les morts ont été arrangés de cette manière. Alors que d’autres dépôts d’hommes, de femmes et d’enfants se trouvaient à l’extérieur de la tombe, on pense que la tombe de Myrtos Pyrgos a été construite pour des figures puissantes.

Certains archéologues suggèrent que les Minoens avaient une idée d’une religion en raison de l’emplacement de la tombe. La tombe est placée sur le bord de la cité, mais elle est toujours à l’intérieur. Cela suggère que les Minoens considéraient les tombes comme une porte d’entrée vers l’au-delà. De plus, contrairement à d’autres tombes qui ont été trouvées sur d’autres sites, la tombe de Myrtos Pyrgos est monumentale et publique. Cela renforce l’idée que les morts dans la tombe ont une certaine signification ou un certain but.

Da cette période date la citerne sur le versant nord de la colline, ainsi qu’une plus petite citerne au sommet de la colline elle-même.

La grand citerne versant N de la colline
La petite citerne au sommet de la colline
La petite citerne au sommet de la colline
La petite citerne au sommet de la colline

Un grand bâtiment existait au sommet de la colline qui ferait plus tard partie de la Villa Minoene tardive dont les restes se trouvent maintenant sur le site

La villa minoenne

La poterie est très similaire à la poterie qui a été trouvée dans le Vieux Palais de Malia sur la côte nord de la Crète. Il est donc probable qu’il y ait eu des liens avec Malia malgré le fait que le formidable obstacle des montagnes Dikti et de la plaine de Lasithi se trouve entre les deux. Pyrgos III se serait également terminé par un incendie destructeur.

La Villa Minoenne

La Villa a été construite au sommet de la colline au cours de la période postpalatiale -1450 -1200. Cette période a vu la construction de nombreuses villas à travers l’île et a dû représenter une croissance sérieuse en Crète. Il a été suggéré que cette évolution représentait une délégation de contrôle sur l’activité agricole aux zones locales. La qualité palatiale de l’architecture suggère que le bâtiment a dû être le bâtiment dominant de la vallée de Myrtos. Il était entouré d’un village qui aurait pu couvrir un demi-hectare. Les vestiges de certaines maisons peuvent encore être vus sur le site.

Deux passages nord-sud donnaient accès au bâtiment, un à l’ouest, l’autre à l’est de part et d’autre de la Villla. La pièce 3 aurait été un puits de lumière.

Passage Ouest Nord-Sud
Pièces 3 puit de lumière
Pièce 3 base de colonne
Pièce 4
Passage Est. Nord-Sud
La terrasse de la Villa
La villa plein Sud
Détail du dallage de la terrasse
Le dallage de la terrasse
Détail du dallage de la terrasse

Parmi les découvertes se trouvait des tablettes linéaires A, des sceaux en argile, des supports tubulaires en argile, deux nodules en argile, une cruche de style marine et d’autres petits objets. Ici dans la Villa sont les preuves de la religion, de l’administration et de l’activité économique combinées sur un seul site. Il est sûr que les trouvailles du site ont toutes les caractéristiques d’un sanctuaire. Ainsi le sanctuaire se trouve dans la grande maison du district, le lieu social, économique et administratif, qui domine le pays autour et vit de ses produits. Le bâtiment est d’une élégance métropolitaine (Grèce Continentale) et ses habitants ont mis des objets de cette provenance dans leur sanctuaire et ailleurs dans la maison. Toutes les preuves des Villas suggèrent que leurs liens avec les palais, et en particulier Knossos, étaient étroits. La présence de documents bureaucratiques dans le sanctuaire soutient cela.

La Villa a été incendiée à la fin de la période postpalatiale -1450 -1200 bien que les maisons environnantes du village n’aient pas été apparemment brûlées. Cela suggère que l’incendie a été délibérément déclenché, plutôt que le résultat d’un accident ou d’un tremblement de terre. La destruction de bâtiments importants à ce moment là a également été noté dans d’autres parties de la Crète.

Entrée principale
Entrée principale
Entrée principale
Plein Sud la mer de Lybie
Fragments de pithos en place

Pyrgos Mirtos BonusTracks

Fournou Koryfi

Les visites de ce lundi 10 juin
Chronologie Minoenne

Fournou Koryfi histoire

Évolution du bâti au cours de la période protopalatiale -1900 -1700
Une montée escarpée

Un établissement du proto palatial -1900 -1700 unique

Ce site minoen est extrêmement important. Il est situé sur les pentes supérieurs du sommet d’une colline escarpée, surplombant la mer libyenne, à quelques centaines de mètres du village actuel de Myrtos et encore plus proche d’un autre site minoen primitif, Pyrgos, qui se trouve entre Fournou Korifi et le village moderne. Ce site est important parce qu’il n’appartient qu’à une seule période de l’histoire minoenne – EM II – (protopalatial -1900 -1700) et donne donc des informations sur cette période qui peuvent ne pas être aussi facilement disponibles sur d’autres sites où les dépôts EM II ne peuvent pas être aussi clairement définis. Le site a été détruit par un incendie.

L’établissement a augmenté lentement au fil du temps à partir d’une colonisation initiale d’un seul ménage. La faible variation de la qualité et de la quantité de matériaux trouvés ne suggère pas une grande différence de statut entre les familles qui y vivent.

Le site a accueilli cinq ou peut-être six familles nucléaires de quatre à six membres, ce qui représente une population totale probable comprise entre 25 et 30. Chacun des cinq ou six « grappes » pourrait être considéré comme abritant la même variété d’activités – cuisine, activités de travail spécialisées comme le tissage, le stockage des produits, le stockage des production, les salles domestiques … etc.

La première phase de développement occupait une zone beaucoup plus petite que la deuxième phase d’environ 100 chambres comme un seul établissement communautaire pour environ 100-120 personnes (peut-être un clan ou une famille élargie) vivant dans un groupe sans signes de hiérarchie.

La construction et l’entretien de grands murs autour de certaines parties du site suggèrent que les familles ont travaillé ensemble, bien que les preuves suggèrent que, au jour le jour, les familles étaient économiquement indépendantes les unes des autres. Le fait que 2 métiers à tisser n’aient été trouvés indique une répartition du travail ent les familles toutefois liées les unes aux autres. On ne sait pas comment ce site avaient des relations avec d’autres établissements, mais il était certainement été nécessaire que les jeunes épousent d’autres jeunes étrangers à l’établissement.

Screenshot

La pièce maîtresse du site, une statuette stylisée au corps en forme de vase, a vraisemblablement été destinée à des libations. Appelée la « déesse de Myrtos.

Malgré les affirmations selon lesquelles les Minoens vivaient en paix et n’avaient pas besoin de construire des fortifications, il est intéressant de noter que Fournou Korifi, comme Pyrgos et Trypiti – également sur la côte sud – est construit au sommet d’une petite colline, mais escarpée, avec de bonnes vues dans les deux sens le long de la côte.

La maison Sud

La maison Sud

Sur les cinq ou six maisons identifiées, la mieux conservée est la Maison Sud.

L’entrée était dans la salle 74, la pièce la plus au nord du bâtiment, qui était en fait un couloir qui a néanmoins été utilisé à en juger par les trouvailles de poterie qui s’y trouvaient. Le couloir menait à la salle 72 qui était une petite pièce utilisée pour stocker de la petite vaisselle. Un virage en pattes de chien, une caractéristique que l’on trouve fréquemment dans l’architecture minoenne, a donné accès au reste du bâtiment. La très petite salle 81 avait presque certainement un métier à tisser car des poids de métier à tisser y ont été trouvés. La salle 82 a également été utilisée comme espace de stockage pour la poterie et les denrées alimentaires. La zone presque triangulaire au nord de la maison était donc l’endroit où l’activité quotidienne de tissage et de stockage a eu lieu.

Au sud de cette zone se trouve une zone essentiellement rectangulaire qui était le logement de la famille. La plus grande pièce de la maison, la pièce 80, aurait été le principal lieu résidentiel. La pièce est si large qu’il y a un support central pour le toit au milieu de la pièce. Sur le côté droit de l’entrée de cette pièce, il y avait un petit placard. C’est clairement la pièce dans laquelle vivait la famille. Toutefois il y avait une zone à côté du mur sud où un grand nombre de poterie de stockage ont été trouvés. La pièce 79 était encore une autre pièce dédiée au stockage. On entrait par le toit pour la pièce 88 et peut-être aussi la chambre 79. La pièce 88 était la cuisine.

La maison a presque certainement été construite en plusieurs phases en utilisant différents matériaux au cours des différentes phases, par exemple certains murs entièrement en pierre, d’autres construits avec des briques d’adobe sur une base de pierres.

Maison Sud, vu vers le nord
Maison Sud, 74
Maison Sud, 72
Maison Sud 81
Maison Sud, 82 et 81
Maison Sud, 79
Maison Sud, 77, 78, 79
Maison Sud, 80
Maison Sud, 80 Pilier central
Maison Sud, 80 Pilier central
Maison Sud, 80 Pilier central
Maison Sud 80 pilier central
Maison Sud 80 pilier central
Maison Sud, 80 le four
Maison Sud 80, le four
Maison Sud, 82 et 81

Fournou Koryfi déambulation

Habitat ciculaire

Fournou Koryfi BonusTracks

À bientôt !

Michel

20240609_Palaikastro-Ierapetra transfer

Où suis-je ?

Au point bleu

Les problèmes de son : parfois (souvent ?) le vent s’engouffre dans le micro de l’iPhone. Je m’efforce de me mettre à l’abri mais ce n’est pas toujours évident. Il peut n’y avoir pas de vent à l’endroit que j’ai choisi pour commencer l’enregistrement puis soudain le vent m’atteint. Et l’enregistrement devient peu agréable, voire franchement désagréable à écouter. J’en suis désolé. Je m’en excuse.
Il peut en être de même pour les petites vidéos, d’autant qu’elles sont panoramiques. Il faut que je les enregistre dans l’article le son coupé. Mais quelques fois cela m’échappe. Quoiqu’il en soit vous pouvez toujours couper le son à la visualisation de la vidéo.

Par ailleurs j’ai réduit la tailles des image ce qui devrait améliorer la visualisation.

Bon me voilà résolument au Sud de la Crète sur les rivages de la mer de Lybie.

L’hôtel

Le scoot

La balade en front de mer

Il sombre tout amarré
La cabine d’essayage de plage

Souvent sur les plages sont mis à disposition une cabine et la douche.

C’est dimanche

Ierapetra – Histoire

Ierapetra est construit sur le site de la la ville antique de Ierapytna qui a prospéré à l’époque archaïque et romaine. Ses noms plus anciens comprennent Kyrva, Kamiros et Pytna. Selon la légende, Kyrvas était l’un des Telchines; il s’agissait d’habitants mythiques de Rhodes qui sont venus au île de Crète

Le mot Ierapytna est un mot composé, dont le deuxième composant, « pytna », signifie « colline ». A partir du 4ème siècle avjc, Dorian Ierapytna a acquis une grande puissance économique et militaire et est devenu une force importante en Crète orientale, avec les cités comme Itanos.

La conquête romaine a d’abord vu la destruction de la ville. Ensuite Hierapytna a été reconstruite, son économie et sa population ont augmenté. Elle a conservé sa propre monnaie et elle a renforcé sa position stratégique grâce à son port (qui est devenu une importante base navale). Rapidement, la ville est devenue l’une des plus riches de Crète. Elle s’est également développée sur le plan culturel, possédant même deux théâtres.

Un tremblement de terre de magnitude 7,5 a frappé la région en 796 après JC et a dévasté la ville florissante. Plus tard, au 9e siècle, la ville a été pillée par les corsaires sarrasins. C’est sous la domination vénitienne que la ville a acquis son nom actuel. Bien qu’elle ait cessé d’être le centre administratif de la région (le siège de la province actuelle est Sitia. Elle a été fortifiée. Le fort de Kales a été construit à l’entrée du port.

Ierapetra est tombée sous la domination turque en 1647 et c’est alors que son déclin s’est accéléré. Aujourd’hui, dans la vieille ville, les signes du La domination ottomane sont toujours là et de nombreux bâtiments ottomans subsistent encore, comme l’ancienne mosquée avec un passage du Coran sur le linteau. Quelque part entre la vérité et la légende, il existe une histoire qui prétend que Napoléon de retour de sa campagne d’Égyptea passé une nuit à Ierapetra. La maison qui l’a peut-être accueilli est encore conservée dans la vieille ville. Au cours de La deuxième guerre mondiale des forces rebelles étaient actives dans la région et luttaient contre les soldats allemands. Aujourd’hui, c’est un centre urbain populaire qui conserve le charme caractéristique de l’époque.

À bientôt !

Michel