20240605_Roussolakos & Petsopha

Bonjour à tous,

Où suis-je ?

Au point bleu
Au point bleu
Le trajet du jour

Roussolakos – Petsopha histoire

Chronologie Minoenne

Texte 1 pour les très pressés

Le site archéologique Rousolakkos « le creux de la fontaine », fouillé par l’Ecole d’Archéologie Britannique, est remarquable par son architecture et son urbanisation. Cette ville antique, nommée Eleia « le marais », fut l’une des plus développées de Crète, après Knosos, au minoen récent. Elle a abrité une population des plus importantes. C’est ici que fut découvert le « Kouros » visible au musée de Sitia, une statuette sculptée en ivoire et or représentant un jeune dieu debout et nu. Le secteur a révélé d’autres découvertes d’importance comme au sud de Rousolakkos sur le mont Petsofas (225m): un sanctuaire montagnard minoen, une tour de guet et une grotte charnier à proximité.

Texte 2 – pour les moins pressés

Le site minoen de Roussolakos est un lieu-dit qui signifie « fosse rouge » par référence aux grès marneux de couleur rougeâtre de la plaine alluvionnaire où se trouvent les ruines de la cité minoenne antique. Le site aurait abrité un temple de Zeus. Sur la colline de Petsopha se trouvait également un sanctuaire sommital dédié à Zeus. Ce sanctuaire sommital est vraisemblablement en lien avec la cité antique.

On ignore le nom de la cité antique, comme pour toutes les cité minoenne de la Crète. Le nom grec était peut-être Élaia, ce nom dérive de celui de l’olive .

La cité antique était une cité portuaire dont le port était abrité des vents du Nord par la colline de Kastri. Le port fut englouti par le basculement de la Crète du Sud-ouest vers le Nord-Est et il n’en reste aucune trace, mais l’une des rue excavée menait du centre de la cité au port. Le reste de la cité a été progressivement enseveli pendant 2000 ans par les dépôt alluvionnaires du cours d’eau saisonnier qui traverse la plaine. Ces sédiments ont préservé intacts dans l’état où elle était au Ier siècle avjc. Dans l’antiquité la cité se trouvait au bord du rivage.

La plaine où se trouvait Éléia était déjà habitée au début de l’âge du bronze au IIIe millénaire avjc entre -2700 et -2200 (période prépalatiale -2700 – 1900) avant l’époque minoenne néopalatiale -1700 -1440. C’est en effet une plaine fertile avec la présence d’eau potable : les nombreux puits minoens mis au jour en témoignent. Ces puits étaient si parfaitement construit que certains produisent encore de l’eau de nos jours.

Une cité importante n’a commencé à se développer qu’au XXe siècle avjc (période protopalatiale -1900 -1700) à l’époque de la construction des premiers grands palais minoens de Cnossos et de Phaïstos. C’est aussi à cette époque que fut construit le sanctuaire sommital de Petsopha.
La cité portuaire d’Éléia était déjà active dans le commerce maritime entretenant des relation avec l’Asie Mineure et l’Égypte. Comme les grands palais minoens la cité fut gravement endommagé par un tremblement de terre à la fin du XVIIIe siècle avjc (période protopalatiale -1900 -1700) vers l’an -1760 ; de même que les palais minoens la cité d’Éléia a été reconstruite plus belle et plus grande avec un réseau de rue pavées et des égoûts de drainage. Les riches négociants se firent bâtir des maisons élégantes avec de grandes pièces et d’immenses entrepôts où ils conservaient toutes les marchandises qu’ils importaient et qu’ils exportaient. On estime que la cité couvrait alors une superficie de 50 000 m2.
Au XVe siècle (période néopalatiale -1700 -1450) Élaia fut à nouveau dévastée vers -1450 par un séïsme sans doute causé par l’éruption de la caldéra de Thora/Santorin, séïsme qui couvrit la cité d’une couche de cendre de 7 cm d’épaisseur. Le séïsme fut accompagné d’un raz-de-marée qui inonda la cité par une vague d’au moins 9m de hauteur et qui aggrava les destructions. Contrairement à d’autres cité minoenne, Éléia se releva une nouvelle fois de ses ruines en conservant son ancien plan et fut encore prospère pendant la période minoenne tardive (période postpalatiale -1450 -1200). La cité connut cependant des incendies probablement dûes à des attaques ennemis sur la ville et un nouveau séïsme important vers -1200 avjc. La population commença à abandonner la cité aux XIIIe et XIIe siècle avjc. Le temple de Zeus d’Éléia continua d’être utilisé pendant la période grecque et romaine jusqu’à la fin du IVe siècle après que l’empereur Théodose eût proclamé le christianisme comme religion officielle de l’Empire en -392.

Roussolakos visite

La cité d’Éléia était l’une des plus grande cité minoenne comparable à son étendue à Cnossos et Malia. Peut-être la plus grande à l’époque minoenne tardive (période après -1200). Les archéologues ont estimé sa superficie à 30 ha, pour environ 600×600 m. Le cité n’était pas protégée par une enceinte. Le plan de la cité était schématiquement organisé autour d’une rue principale d’environ 140 m de longueur orientée du Nord-Ouest au Sud-Est et dallée par des dalles calcaires. Depuis cette rue principale partaient à angle droit des rues latérale plus ou moins larges, mais également pavées, certaines avec des escaliers. La rue principale et les rues latérales étaient pourvues d’égoûts.
Ce réseau formait de grands ilôt urbains, de forme plus ou moins rectangulaires, comprenant 4 ou 5 bâtiments. Les archéologues ont distingué 9 de ces ilôts.

Plan général de la cité
vu générale du site vers le sud-ouest

Rue principale

Roussolakos – la rue principale

Par convention, j’ai considéré que la rue principale se déroulait d’est en Ouest.
Le parcours possible de la rue principale s’arrête à l’Ouest là où s’arrêter le trait jaune.

Rue principale d’Ouest en Est
rue principale d’Est en Ouest
À l’Est la rue principale s’arrête là.

Dans l’antiquité la rue principale continuait encore ver l’Est. Le site au-delà du grillage et la rue principale ont été fouillés, puis refermés

La rue principale

Maison N

Maison 5

La statuette d’un jeune Dieu
La rue du port
La rue du port
La rue du port

Bloc r

La salle aux quatre piliers
La salle aux quatre piliers

Les puits

Un premier puit
Un second puit
Les 2 puits sont entourés d’un grillage

Bâtiment 1

Bâtiment 6

Jambage de porte – on entrait dans ce sens par une cour dallée en franchissant les portes pour accéder à la pièce derrière
Jambage de porte
Jambage de porte – on entrait dans ce sens par une cour dallée en franchissant les portes pour accéder à la pièce derrière
Jambage de porte
Implovium

Déambulations

Et la suite ?

C’est tout là haut et c’est bouclé
L’invitation à la baignade
La baignade en naturiste

À bientôt !

Michel

Bonus tracks

Un excellent documentaire sur la disparition des minoens

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *