20240627_Polirinia

Le tracé du jour depuis le vaisseau jusqu’au hoplite de Polirinia

Le vttae

Mon loueur de vtt s’appelle Ulysse. En grec Ulysse c’est Odysseus, voilà tout est dit.

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Polirinia histoire

Polyrinia était l’une des villes-États parmi les plus importantes de l’ouest de la Crète pendant les périodes hellénistique et romaine. Elle a été construite en amphithéâtre sur une colline escarpée, s’élevant à une hauteur de 481 mètres au-dessus du niveau de la mer. De son sommet : une vue impressionnante sur la mer Crète et la mer Libye et les environs pittoresques. La ville a probablement été fondée par les Achéens en 1100 av. J.-C., et son plein développement se produisit à l’époque romaine. Il convient de noter que bien que l’histoire de cet endroit ait commencé à la période minoenne, elle se poursuit jusqu’à ce jour. Il n’y a pas ici une ville magnifique, mais seulement un village calme et un peu endormi, dans lequel les vestiges de l’ancienne splendeur de cet endroit sont tissés.

Polyrinia était la ville la plus fortifiée de la Crète hellénistique et romaine qui dominait la partie occidentale de l’île. Elle a développé des relations commerciales étroites avec Sparte, Milos, Rhodes, Thèbes, la côte de l’ancienne Ionie et l’Égypte. Les navires avec du fret étaient amarrés à la fois à Kissamos et à l’ancienne Falassarna, qui servaient de ports à Polyrinia. En plus du commerce, la ville était également connue pour son élevage, certains de ses habitants pratiquant le métier de berger. Le nom de la ville indique cette orientation économique : polla rinia signifie beaucoup d’agneaux / moutons.

Pendant l’invasion romaine de la Crète, lorsque la ville a été conquise par les Romains, Polyrinia a décidé de soutenir paradoxalement ses envahisseurs. Grâce à cette disposition, la ville n’a pas été détruite. Il convient de rappeler que Gortyna a adopté une tactique similaire. Les deux villes ont acquis une position et des privilèges grâce à leur soutien aux Romains.

Les habitants de Polyrinia ont rapidement érigé un monument au conquérant romain de Crète, Quintus Metellus, tandis que les Romains ont construit un système d’approvisionnement en eau avec un aqueduc et des fontaines dans un endroit nouvellement conquis. C’était un cadeau pour les nouveaux alliés de l’empereur Hadrien.

Polyrinia, grâce aux nouveaux alliés romains, a vaincu son éternel rival, qui était la ville la plus puissante de l’ouest de la Crète : la Canée (Chania) d’aujourd’hui, ou plus tard Kydonia. Sans aucun doute, la prise de contrôle du sanctuaire de Diktynna situé sur le cap Spatha, sur la péninsule voisine de Rodopou, a été un bénéfice indubitable. Le contrôle de cet endroit a toujours été une source de conflit entre l’ancienne Kydonia et Polyrinia. La preuve de l’importance de ce sanctuaire était une route pavée d’une longueur de 11 milles romains, ou plus de 16 km, reliant Diktinna à Polyrinia.

Cap Spatha

À son apogée, Polyrinia était très riche et puissante. Du IVe siècle à la période romaine, la ville a frappé ses propres pièces de monnaie avec la tête d’un taureau d’un côté et l’image de Zeus de l’autre. Le motif de la tête de taureau est également apparu dans les armoiries de la ville

La tête d’un taureau sur l’aver et la tête de Zeus sur le rever

Selon les mythes, la victoire d’Agamemnon, le retour de la guerre de Troie, s’est arrêtée à Polyrinia. Ses navires ont jeté l’ancre à Honi (aujourd’hui Nopigia), et il s’est rendu au temple d’Artémis en Polyrinia pour s’y sacrifier aux dieux. Au cours de cette cérémonie, il a vu sa flotte navale brûler sur le feu par des prisonniers de guerre. Agamemnon a cessé de faire des sacrifices pour retourner sur les navires dès que possible.

À partir de 1938, aucune fouille n’a été effectuée à Polyrinia. Ainsi, les ruines visibles d’aujourd’hui sont la plus haute « couche » datée de l’âge romain et du Moyen Âge.

La montée au village de Polirinia

Polirinia visite

À pied, après avoir laissé le vélo à la chapelle des 99 Saints, j’ai fait une belle randonnée en spirale montante puis en spirale descendante pour rejoindre le sommet de l’acropole. L’itinéraire suit beaucoup les fortifications de l’enceinte gréco-romaine.

Le tracé en détail de la visite de l’Acropole à partir du vélo laissé à la chapelle

Les murs entourant le sommet de la colline ont été construits au sommet des précédents. Ils ont été modifiés à chaque période et ont maintenant des fragments représentant les techniques grecques, romaines, byzantines et vénitiennes.

Sur la colline se trouvent les vestiges de l’ancienne Acropole et du fort byzantin. Des parties des murs défensifs renforcés par des tours ont survécu jusqu’à ce jour. Sur le côté Est des fortifications, il y a une porte voûtée, qui était l’une des entrées secondaires de la ville.

Dans la ville elle-même, il y avait des maisons sculptées dans la roche caractéristiques et elles ont survécu à notre époque. Ils peuvent être vus dans la Polyrinia d’aujourd’hui.

Le système hydraulique, les réservoirs et les aqueducs

Il y a tout d’abord, les vestiges d’un aqueduc romain. L’aqueduc, ainsi que des réservoirs sculptés dans la roche, ont été construits à différents endroits sur la colline. Ils collectaient l’eau et la distribuait dans toute la ville. L’eau non seulement pour les habitants, mais aussi pour les fontaines publiques. L’approvisionnement en eau était régulé par un barrage mobile, et tout excès d’eau était dirigé vers un réservoir creusé dans la roche.

L’un des principaux tunnels de l’aqueduc est situé au bas de l’habitat moderne, près de la tour semi-circulaire, à laquelle il est relié par un canal spécial passant par les fondations. Cette combinaison avait une importance tactique, car lors d’un éventuel siège, vous pouviez protéger les réserves d’eau. Ce complexe architectural de fortifications et d’installations d’approvisionnement en eau a été une réalisation technologique majeure. Fait intéressant, cet ancien système d’approvisionnement en eau est censé encore fonctionner efficacement à ce jour.

Le système hydraulique avec la grande citerne 7. Les photos suivante sont prise face à la citerne 7 à l’emplacement 9
La tour hydraulique avec mon vélo
Tunnel rejoignant l’aqueduc

D’autres endroits intéressants auxquels il vaut la peine de prêter attention sont le bâtiment avec des arcs vénitiens, une belle petite église en pierre de l’Assomption de la Vierge Marie, et à l’extérieur du village l’église déjà mentionnée de 99 Pères érigée sur le site de l’ancien temple d’Artémis.

La chapelle des 99 saints et son environnement

Un puit
Il est vide

Sur l’acropole de Polyrinia, il y avait un temple dédié à la déesse Artémis. De nos jours, les pierres de ce bâtiment ont été utilisées pour construire l’église des 99 saints, qui a été construite à la fin du XIXe siècle en 1894 à l’endroit où le temple d’Artémis a été construit dans l’Antiquité.

Des pierres avec des inscriptions, des traités et des dédicaces ont également été utilisées pour construire l’église.

Un bloc réutilisé avec des inscriptions
Toutes les tombes sont face à l’Est

La montée et la descente en spirale de l’Acropole en suivant les fortifications de l’enceinte

La petite chapelle dans la montée

L’iconostase

La vue depuis la terrasse de la chapelle

En suivant les fortifications de l’enceinte

La chapelle des 99 Saint tout en bas

Au sommet de l’acropole

Kissamos avec le port au fond où je me suis perdu

La descente

La chapelle paléochrétienne dans la descente

Et la descente se poursuit

Une porte d’entré de la cité
Au fond la chapelle des 99 Saints

J’ai rejoint et enfourché le vélo pour aller à la nécropole

La nécropole

Près de la route menant à la gorge de Sirikari se trouve le cimetière de l’ancienne Polyrinia, où se trouvent des tombes creusées dans la roche. Un chemin de terre escarpé et étroit y mène.

Puis je suis rentré.

Le retour à Kissamos

Je suis allé avec le vtt faire un tour au port en fin de journée, où je me suis perdu.

À bientôt,

Michel

Bonus Track

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