Phalassarna
A l’extrême nord-ouest de l’île de Crète, la petite station balnéaire de Phalasarna est surtout connue pour ses belles plages de sable et son eau turquoise. Les fouilles réalisées révèlent que les lieux ont été occupés dès l’époque minoenne et que la cité antique grecque située au nord du village actuel fut très active entre le IVe et le Ier siècle avant J-C. Cette ville-état maritime fut ensuite détruite lors de l’invasion romaine en -69 avjc. L’ensemble du site archéologique s’articule essentiellement autour des vestiges de fortifications, de tours défensives, de nécropoles et surtout du port de guerre antique. Celui-ci est de nos jours situé à l’intérieur des terres, à plus de 100 m du rivage et plus de 6 m au- dessus du niveau de la mer, conséquence du basculement de l’île suite au puissant séisme de 365 de notre ère. Les installations portuaires, construites sur le pourtour d’une lagune naturelle aménagée, disposaient d’un accès direct sur la mer par l’intermédiaire d’un chenal artificiel. Les matériaux utilisés pour édifier les différents ouvrages ont été extraits des carrières antiques situées au sud-ouest et sud-est de l’ancien port.
Outre cet ensemble exceptionnel, le visiteur découvrira en se rendant sur place, le célèbre « trône » creusé dans un bloc de pierre pour lequel deux principales interprétations sont données : une première indique qu’il s’agirait d’une tribune d’orateur ; une seconde évoque un élément de monument dédié à la déesse Astarté protectrice des marins. Le site archéologique est classé et toute la zone est intégrée dans le réseau Natura 2000. Toutefois la beauté du secteur est malheureusement atténuée par les nombreuses cultures sous serres qui parsèment la plaine côtière.
Vues générales
Le chenal d’entrée et de sortie
Monastère Panagia Tylifou
En route vers le monastère
Le monastère vide de moines
Et la baignade de fin de journée
À bientôt,
Michel