20240701_Sougia-Lissos

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Le bateau de Paleochora à Sougia

Moi j’adore être sur un bateau : je trouve cela magique

Ma rando d’hier
Ma rando d’hier
Sougia

Le chemin de Sougia à Lissos

Le chemin s’élève dans une gorge
Pour déboucher sur un plateau que l’on traverse
Pour redescendr sur le site de Lissos
La petite plaine de Lissos

Lissos histoire

Lissus a été établi à l’époque classique et a prospéré jusqu’à la fin de l’Antiquité. Son nom a été confirmé par des inscriptions. Les débuts de l’histoire de la ville sont inconnus. Lissus avait une puissante flotte de commerce et de pêche.

De toutes les villes qui existaient sur cette partie de la côte, Lissus seul semble avoir frappé des pièces de monnaies. Par sa situation, Lissus semble avoir été un lieu d’une certaine importance commerciale.

Un site difficile d’accès

Lissos Crete est l’un des meilleurs joyaux cachés de Grèce dans un coin reculé du Sud-Ouest de la Crète. Avec l’aide du ferry local Paleochora, rejoindre Lissos est l’une des randonnées des plus agréables. Il faut rejoindre la plage de Lissos et voir les vestiges de la ville antique.
Sur le papier, en effet, Lissos a tout pour ravir les touristes : une baie paradisiaque donnant sur l’azur de la Méditerranée et le grand calme de la campagne crétoise, certes, mais également un bouquet de vestiges archéologiques. Dans les années 1950, des chercheurs ont laborieusement excavé une nécropole gallo-romaine, un théâtre ainsi que les vestiges d’un Asclépéion, c’est-à-dire un sanctuaire dédié au dieu thérapeute Asclépios. Fondé sous le règne de l’empereur romain Tibère, entre 14 et 37, le temple était doté de belles mosaïques. Deux églises byzantines occupent aussi le paysage désolé de l’ancien port.
Abandonné aux alentours du VIIe siècle, Lissos avait survécu au tremblement de terre fatidique de 365 qui a eu raison de ses monuments. La cité était, depuis le IIIe siècle av. J.-C., l’un des quelques ports de sa voisine Elyros, bien que le niveau de la mer soit aujourd’hui redescendu de plusieurs mètres. Monumentalisée à l’époque romaine, Lissos a livré de nombreux vestiges statuaires. Les traces d’un aqueduc et de bains attestent également du confort dont purent jouirent, un temps, les habitants de ce petit port.
Pourquoi, dans ce cas, avoir tant tardé avant de revenir fouiller sur place ? En raison de l’isolement du site, accessible seulement depuis la mer ou via le sentier de randonnée européen A4 qui file par monts et par vaux le long de la côte méridionale de la Crète. Pour rendre le site plus attractif, la région a revu la signalisation et le parcours du sentier menant à Lissos. Les archéologues se chargent du reste.

Le site greco-romain

Le temple d’Asclepios

En plus des églises byzantines, se trouvent des ruines grecques et romaines (un stade, un théâtre et un temple muni de mosaïque). Le temple dorique d’Asclepios d’où jaillissait de l’eau médicinale, était visité de toute la Crète. Il est situé à la base de la montagne où passait le fleuve sacré. Il fut découvert avec sa belle mosaïque en 1957 en même temps qu’une vingtaine de statues, offrandes aux dieux par des malades ou des guéris en guise de gratitude, et un serpent en or. Dans le temple d’Asklipios, des serpents étaient gardés dans le but d’être utilisés lors des cérémonies curatives et des rituels de guérison.

Le bâtiment auxiliaire
La stoa
L’autel
La stoa
La grande terrasse

Le théâtre, les thermes, l’habitat et la nécropole

Il ne reste de l’édifice qu’une portion de gradins rongés par le temps, cernée de coulisses effondrées. À Lissos, ancien port antique situé au sud-ouest de la Crète, des archéologues ont mis au jour un nouveau bâtiment public, a annoncé le ministère grec de la Culture. Si le monument n’impressionne pas autant que le théâtre d’Ephèse ou que les grands forums de Rome, les chercheurs qui l’ont exhumé sont néanmoins aux anges : il s’agit de la première découverte réalisée sur cet ancien port de l’Antiquité depuis une soixantaine d’années.

Pour l’heure, les archéologues hésitent encore sur l’identification précise du monument exhumé. Sa modeste forme semi-circulaire garnie d’au moins 14 gradins pourrait tout aussi bien appartenir à un odéon – petit édifice dédié aux spectacles musicaux – qu’à un bouleutérion – bâtiment à fonction politique où se réunissaient les citoyens de la cité. Les communiqués ne tranchent donc pas et évoquent simplement la découverte d’un «bâtiment public».

Daté du Ier siècle de notre ère, l’édifice a été partiellement dévasté par d’énormes blocs de roches, entraînés du flanc des montagnes environnantes lors d’un séisme monstre bien connu des archéologues et qui en 365, aurait causé de nombreuses destructions dans l’ouest de l’île. Ce séïsme a notamment provoqué un basculement de la Crète : effondrement à l’Est et son surgissement de 6 m à l’Ouest.

Les thermes

L’habitat
L’habitat
La nécropole

L’église d’Agios Kirikos

Sur les ruines de la première basilique paléochrétienne, près de l’Asclépiéion, se trouve l’église d’Agios Kirikos, patron de Lissos, et qui donne son nom à toute la vallée de Lissos. L’église voûtée présente des fresques byzantines endommagées. Il y a des inscriptions mentionnant les dates 1436, 1437 et 1439.

L’église et ses magnifiques peintures byzantines et son sol préservé
J’ai du mal à déchiffrer les scènes
St Michel terrassant le dragon
La mosaïque du sol est admirablement conservée`

L’église Panagia

Près de l’ancien port et de la plage de galets de Lissos, se trouve l’église de Panagia, construite sur le site d’une église paléo-chrétienne (IVe-5e siècle après J.-C.) ; il y a des parties architecturales intégrées dans ses murs.

Le site du sanctuaire est occupé depuis le XIVe siècle par une église à nef unique voûté dédiée à la Panagia (Vierge Marie). Les murs incorporent des parties architecturales en marbre et en calcaire du temple paléochrétien et d’autres bâtiments publics de Lissos.

La plage et la baignade et le retour sur Sougia

J’ai plongé directement depuis le ponton
La plage du paradis
S’éloigne

Le retour sur Sougia

Tous ces gens viennent de la descente des gorges de Samaria : voilà pourquoi je ne veux pas y aller

À bientôt !

Michel

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