20240705_Eleutherma

Les sites archéo à visiter
Le tracé du jour

Quelques photo de Rethymnon le soir

L’animation bat son plein

Ce ne fut pas vraiment une bonne journée.

Du fait de la préparation d’une expo sur Picasso, les Altesses Royales espagnoles font le déplacement ce vendredi 5 juillet à Eleutherma. Du coup pour assurer leur sécurité les 3 principaux lieux d’intérêt archéo que sont le musée, la nécropole Orti Petra, l’habitat Katsivelos, sont fermé pour la journée. Quand j’arrive au musée j’ai compris que seul le musée était fermé. Que nenni, pour que ces « Altesses » puissent visiter le site loin des misérables et méprisables roturiers plébiens, tout est bouclé pour la journée. Je dis bien : pour la journée. Alors qu’on aurait pu imager les sites fermés le temps de leur visite privé d’Altesses. J’ai réalisé qu’il en était ainsi quand j’ai souhaiter visiter la nécropole Orti Petra où j’ai eu une altercation avec la gardienne : j’ai forcé le passage. Mais, sous la menace de la police, j’ai renoncé.
Je remercie ces « Altesses » pour leur indélicatesse. Mais ça ne m’étonne pas : la royauté c’est ridicule.

Eleutherma – histoire

Une rencontre unique avec le passé s’ouvre au visiteur sur les contreforts nord du Psiloritis dans le parcarchéologique le plus important de la préfecture de Réthymnon, et dont les fouilles continuent aujourd’hui. Eleftherna, dont le nom est tiré de l’un des Kourètes Eleftherna, celui qui frappait son bouclier de bronze pour dissimuler les cris du petit Zeus et empêcher son père Cronos de le dévorer, est situé à environ 25 km de Réthymnon. C’est l’une des villes les plus prestigieuses de Crète dans les années géométriques et archaïques, une époque au cours de laquelle les épopées homériques se sont propagées. En effet, dès le IVe siècle, la ville a eu le privilège de frapper sa propre monnaie.
Des fouilles systématiques sur le site ont débuté en 1985 par l’Université de Crète et ont, jusqu’à aujourd’hui, mis au jour de remarquables vestiges archéologiques datant du 3e millénaire avant notre ère.

La ville antique d’Eleftherna s’étend sur les collines de Pyrgi et Nisi, où divers monuments et vestiges matériels ont été retrouvés éparpillés. Dans l’acropole, des vestiges de bâtiments de l’époque romaine et paléochrétienne ont été mis au jour ainsi qu’une partie d’une tour fortifiée. Quelques maisons romaines détruites après le puissant tremblement de terre en 365 aprèsJésus-Christ se distinguent, ainsi que de grands réservoirs d’eau, une immense carrière de roche calcaire, des nécropoles romaines, un parement romain muni de deux hypocaustes, une route pavée en pierre, tout un quartier datant de la période hellénistique composé de résidences et un pentastyle propylée de style dorique (400 avant Jésus-Christ) mais également un grand bâtiment public datant probablement de l’époque hellénistique (IIe – Ier siècle avant Jésus-Christ). Un pont remarquablement bien conservé avec un arc en pointe, datant également de l’époque hellénistique (IIe siècle avant Jésus-Christ) est particulièrement intéressant, mais aussi, au lieu-dit de Katsivelos, la basilique de l’Archange Michel, construite au 5e siècle après Jésus-Christ et découverte sur le site d’un ancien sanctuaire hellénistique.
Sur le site d’Orthi Patra, dans la partie ouest de la colline, une nécropole datant de l’époque géométrique et archaïque a été trouvée. Parmi les découvertes importantes et impressionnantes, un bûcher funéraire du 8e siècle a été mis au jour (730-710 avant Jésus-Christ), appartenant à un éminent guerrier, probablement âgé d’environ 30 ans. La description de cet enterrement avec la découverte d’un corps sans tête et sans membres et du corps non brûlé près du bûcher contient une comparaison homérique avec les funérailles de Patrocle dans le chant XXIII de l’Iliade. En outre, les fouilles ont mis également au jour un cénotaphe. C’est un grand bâtiment de forme presque carrée, probablement construit pour commémorer la mémoire de ceux tombés loin de leur patrie. En d’autres termes, il représente un des premiers monuments funéraires du Soldat Inconnu. D’autres sépultures ont mis au jour des bijoux raffinés et des vases attestant les relations d’Eleftherna avec la Phénicie, l’Égypte, la Chypre, les Cyclades et la Méditerranée orientale. L’étude d’un assemblage funéraire de quatre squelettes de femmes, âgées de 7 à 70 ans, mortes ensemble, sans doute suite à une pandémie, reflète l’identité et la place de choix dans la communauté locale. Cet assemblage funéraire de « prêtresses aristocratiques » ainsi désigné, a propulsé Eleftherna dans les découvertes les plus impressionnantes au monde en 2009, selon le magazine Archeology.

Le parc archéologique est conçu dans une zone avec des sentiers et des signalisations, reliant les différents sites fouillés et tous les points d’intérêt à découvrir. Terminez votre visite par le Musée Archéologique d’Eleftherna lequel contribuera idéalement au progrès des connaissances de la ville antique, en éclairant les aspects de l’histoire crétoise inconnus du grand public.

La Dame d’Auxerre

La Dame d’Auxerre’ Acquise par le musée du Louvre après avoir été redécouverte en 1 907 dans les réserves du musée d’Auxerre, cette statue est l’un des exemples les plus illustres de l’art grec archïque et notamment du style dédalique.

Haute de 75 cm, elle représente une figure féminine debout, déesse ou mortelle, caractérisée et par ses volumes denses et resserrés. La main droite est
par sa posture frontale, hiératique posée sur la poitrine dans un geste de prière ou à’offrande. Le personnage arbore la chevelure typique de l’art dédalique, une sorte de perruque qui retombe lourdement en six nattes I sur le dos et se dispose en mèches arrondies (« en escargot ») sur Ie front. La statue était rehaussée d’une vive polychromie dont on conserve quelques traces. La provenance de l’ouvre est inconnue, mais la nature du calcaire et les comparaisons avec des objets crétois en bronze, en pierre ou en terre cuite rendent l’origine crétoise fort probable.
Selon certaines hypothèses, la statue pourrait provenir des anciennes fouilles de la nécropole à’Éleutherne, au nord de la Crète, réalisées à la fin du XIXe siècle. Elle daterait des années 640-630, une estimation établie par analogie avec Ie style de la céramique corinthienne contemporaine consacré aux dieux. Ces monuments sont aussi les Premiers témoins de la recherche que les artistes grecs mèneront inlassablement au fil des siècles sur la représentation du corps humain.
D’abord statiques et frontales, ces statues s’animent progressivement jusqu’à atteindre, dans l’art classique du rr siècle, l’un des plus hauts défis artistiques, que l’on retrouvera dans la sculpture de la Renaissance avec, par exemple, le David de Michel- Ange.

Screenshot

Eleutherma – Visite

L’affichage au musée

Annonce
Le Bureau des antiquités de Réthymnon annonce qu’en raison de l’ouverture de l’exposition temporaire intitulée « Picasso en Crète : la joie de vivre », qui sera accueillie au Musée, le site archéologique et le Musée de l’ancienne Eleutherma resteront fermés le vendredi 5-7-2024.

Tu parles « la joie de vivre » pas joyeux pour ce qui ce jour là sont à Eleutherma pour visiter. Et surtout fermé du fait de la visite ce jour là de ces « Altesses Royales » espagnole …. !!!!

Un plan médiocre qui n’indique pas où l’on est
Screenshot

L’acropole

Le site est immense : un bon réseau de sentiers avec une signalisation appropriée le balise.

Pour comprendre : le site antique s’étend sur un épaulement rocheux (sur lequel se trouve l’acropole) et sur les 2 vallons qui l’enserrent.

L’aqueduc souterrain

La citerne romaine

L’enduit d’étanchéité de la citerne
J’y rencontre une sympathique petite famille française de Montpellier

La visite se poursuit

La nécropole Orti Petra

Le pont romain

L’habitat d

L’habitat sur l’arête

L’olivier montre la profondeur de la fouille archéo
Le drainage des eaux

L’habitat grecque et la basilique

Le retour à Rethymnon

Vue sur l’arête et l’acropole
Tout est bien qui finit bien

À bientôt,

Michel

Bonus Tracks

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