20190701 Les Estables Bivouac – Le Béage Bivouac

Bonjour à toutes et à tous,

Préambule

Depuis l’affaire du bâton de Corrençon-en-Vercors on sait le Patron voleur. Eh bien maintenant sachez-le : c’est un tricheur.

Il a volontairement raccourci l’itinéraire de ce jour par rapport à l’itinéraire prévu. Ce dernier, à partir des Estables, devait rejoindre à nouveau la Croix de Boutières, là où le Patron a dégusté son délicieux petit déjeuner. Hier soir compte tenu des risques d’orage il a préféré prévoir de couper par la D36. Et ce matin, nonobstant le beau temps il est resté sur cette option. Et c’est qui qui casque ? C’est Olix, en laisse pendant 2h 00. Il est donc un tricheur.
Et j’ai la preuve per la carte ci-dessous : en bleu l’itinéraire prévu, en rouge celui effectivement réalisé.

Qu’on se le dise !

Synoptique

• Les Estables – Suc de Taupernas
• Suc de Taupernas – Le Béage Bivouac au dessus du Lac d’Issarlès.

Nos paramètres

• Départ 05 h 35 mn
• Durée 07 h 04 mn
• Distance 21 km
• Dénivelé + 615 – 659
• Arrivée 19 h 30 mn

Le récit

Après l’orage d’hier soir, ce matin au bivouac tout était humide : le pantalon et la chemise du Patron (il apprécie lol), et nous avons plié la tente dans l’herbe mouillée.

De bon matin nous arpentons la D36 !
Nous quittons Les Estables.

Quelques fleurs sur le bas-côté.

Avec l’orage, la terre, les foins et les fleurs exhalent leur parfum. Le patron avec sa faible capacité olfactive apprécie, alors pour moi, imaginez, c’est un feu d’artifice de senteurs.

Le Mt Gerbier de Jonc à l’Est.

Au fil des aurores s’inscrivent et se succèdent les paysages.

Toujours sur la D36, nous croisons une bâtisse imposante.

Puis nous arrivons à l’ancienne Chartreuse de Bonnefoy. Jalousement gardé par les propriétaires actuels des lieux par des panneaux de « Propriété privée » et « Voie privée » dans tous les sens, rien n’est visitable. Emporteront-ils la Chartreuse Outre-Tombe ?

Jeu de lumière irisante

Un petit cours d’eau pour « rafraîchir » les coussinets.

Nous faisons quand même de belles rencontres.

Mais il me regarde celui-là ! Moi je ne suis pas de reste.

La matinée s’écoule, nous poursuivons.

Les foins sont splendides

Et nous laissons derrière nous le Mt Gerbier de Jonc et le Mt Mézenc.

C’est par là …

Nous entreprenons l’ascension À/R du Suc de Taupernas.
Et bien sûr le Patron, inattentif a raté l’embranchement.

Nous voici au sommet pour le petit-déjeuner.

Pour moi, croquette comme d’hab. Il y a 2 jours, au petit déjeuner, le Patron m’a donné mon cachet anti-parasitaire externe (tiques, puces). Ce matin il me donne l’anti-parasitaire interne (vers). C’est le véto qui va être content !

Du sommet.

Nous engageons la descente sur le Béage.

Le Patron
Les panneaux indiquent 3 km. Cela me semble peu. Et c’est interminable. C’est toujours comme ça vers la fin. Quand l’envie d’arriver se substitue à la joie d’arpenter, alors le plaisir s’envole et le temps se languit.

Olix
Plus loin le chemin est barré par quelques vaches et leur veaux.

Compte-tenu de ce que nous a dit l’agriculteur précédemment de ses limousines « jalouses de leur veaux », le Patron n’en mène par large. Il me tient serré. Il nous faut pourtant bien passer. Il leur dit « Allez les filles, on avance, allez les filles on avance, allez les filles on avance, … » et lui, moi derrière lui nous avançons prudemment vers « les filles » qui bonnes mères acceptent de nous précéder dans le chemin sans velléité aucune. Finalement dès que possible nous prenons une tangente et retrouvons le chemin.

Des murs de pierres interminables partagent parfois les pâturages.

Et nous arrivons en vue du Béage.

On approche.

Et à l’arrivée toujours les mêmes questions :

• Y aura-t-il un bar ?
• sera-t-il possible de recharger l’électronique embarquée ?
• de manger un peu.

Par chance il y a ce bar-restaurant-Station d’essence. Et le Patron négocie la prise de courant près d’une table pour y installer son bureau.
Pour cette fois ça marche encore.
Mais la prise est sous un flipper désaffecté. Et voilà le Patron rampant sous le flipper pour atteindre la prise … lol.

Et le Patron y déjeune le menu du jour :

• assiette de charcuterie (il avait commandé assiette de crudités) ;
• poulet aux haricots blanc sauce tomate (bien les haricots pour le randonneur) ;
• plateau de fromage ;
• gâteau de châtaignes ;
• un demi ;
• une grande eau gazeuse ;
• un café

28 €

Il s’agit d’un établissement de campagne simple et ouvrier. La cuisine est honnête.

Il est 17 h 40 nous repartons. Derrière nous Le Béage.

Un petit détour parle Suc Cherchemus et nous engageons la descente sur le Lac d’Issarlès. L’orage gronde …

Et le Patron implante le bivouac. Le ciel gronde ; tout est rangé à l’abri. En espérant que la tente reste étanche …

Olix et Michel