Bonjour à toutes et à tous,
Une étape un peu catastrophe du fait des orages, mais qui se termine relativement bien.
Des commentaires
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- Départ 05 h 44 mn
- Durée 6 h 21 mn
- Distance 19 km
- Dénivelé + 426 – 396
- Arrivée 13 h
Le récit
Il fait nuit noire lorsque nous quittons le gîte. Le Patron se dirige à la frontale et au gps. Le mauvais temps est annoncé. Pour l’instant il ne pleut pas.
Dans la forêt nous rencontrons un abri typique, fantomatique à la frontale.
Le jour se lève tout doucement. Le soleil suivra.
Les paysages offrent une surprenante inversion de lumière.
Et le soleil paraît sur des cieux les plus en plus sombres.
Nous poursuivons.
Au loin le tonnerre gronde. Le ciel est chargé.
Le sentier reste doux à nos pieds/coussinets
Nous dépassons une source.
Peu de temps avant d’arriver à Montcuq, l’orage éclate. Il tombe des trombes d’eau. En quelques instants on est trempés. La Patron dispose à peine du temps pour enfiler sa veste et mettre le sur-sac. Nous poursuivons sous l’orage. Il ne tarde pas à s’arrêter. Et nous arrivons en vue de Montcuq. C’est un très pittoresque village médiéval. Nous sommes dimanche c’est un jour de marché.
Dans cet abris conçu pour les Pèlerins nous prenons le petit déjeuner.
Les averses se succèdent. Nous partons tout de même explorer le marché. Il ne fait pas bon être forain par un temps pareille. On se met à l’abri. Le Patron ne sait que faire : partir ou rester ?
On passe par l’église. Un très vilain panneau sur la porte indique « Par mesure d’hygiène l’accès des animaux à notre établissement n’est pas autorisé ».
Ici on apprend que maintenant les églises sont des établissements !
On peut s’interroger sur l’hygiène mentale et intellectuelle de l’autorité ecclésiastique ou civile qui a apposé cette affiche à la porte de « l’établissement ».
Le Patron prend un malin plaisir à me faire entrer. Il visite l’église, comme on visiterait un « établissement ». Il n’y prie pas de ce fait.
On visite la forteresse.
Le Patron souhaite vous proposer la lecture d’un panneau explicatif sur cette tour (il est incorrigible celui-là).
Il pleut tellement que le Patron ne prend même pas la peine de lire.
Sous l’averse on revient à l’endroit abrité du petit déjeuner. Le Patron ne sait que faire : rester sous l’abri, partir pour Lauzerte ou chercher un gîte. Mais il en a vraiment assez de cette embiance « Compostelle ». Les marcheurs arrivent par vague : quelques solitaires ou à quelques uns. S’il y avait un hôtel il aurait pris une chambre. Mais il n’y a que des gîtes. Avec moi trouver un gîte n’est pas facile : le Patron doit demander aux occupants du gîte en plus de l’accord du gérant, s’ils sont d’accord pour que j’entre. Et demander cela lui arracherait la mâchoire. Et puis dans l’état où je suis : trempé et boueux … D’un autre côté les prévisions pour la nuit ne sont pas bonnes. Il sera difficile de bivouaquer avec la tente : mais pas impossible. Bref le Patron est dans l’atermoiement. Finalement il décide de partir.
Le ciel n’est vraiment pas engageant. Toutefois il ne pleut plus.
Nous rencontrons une première mare avec un étonnant cabanon de plage.
Puis une chapelle qui n’est pas un « établissement ».
Le sentier emprunte un petit pont.
Le ciel s’éclaircit progressivement. Et nous rencontrons une seconde mare.
Et enfin une troisième.
Nous arrivons à Montlauzun. Situé à mi-distance entre Montcuq et Lauzerte, le Patron pense que ce serait un bon endroit pour s’arrêter. La petite commune est sur une colline élevée comme un pain de sucre. Quelle bonne surprise il y a là un gîte chambres d’hôtes dans l’ancien presbytère. Il est fermé. Il y a toutefois un n° de téléphone. Le Patron appelle. Quelqu’un répond. On lui dit que l’acceuil n’ouvre qu’à 15 h. Il est 13 h. Non il n’a pas réservé. Il reste une place à 40 € la nuit. Le Patron accepte. Il informe son interlocutrice qu’il a aussi un chien. Il s’entend répondre que les chiens ne sont pas acceptés … encore un « établissement ».
Nous faisons le tour du village. Le Patron repère un abri qui fera bien l’affaire pour la nuit.
Il y a de l’eau et des toilettes. Au moins nous serons à l’abri. Et pas de « Compostelle » à qui demander une quelconque autorisation : il n’y en a aucun. Et pour cause, le petit village est en marge du « grand sentier de Compostelle.
Je vous le répète : le Patron a un grave défaut.
Le village est joliment arrangé. Le Patron visite l’église.
Et il me demande de laisser à votre appréciation les quelques beaux vitraux. Voilà la livraison.
Jésus, l’agneau de Dieu et le Bon Pasteur.
Et lui vous pouvez le reconnaître à son symbole : l’Aigle ; et puis c’est écrit.
Voilà les amis. Le ciel est ce soir complètement dégagé. Alors à bientôt !
Olix et Michel
et st jean de retour c’est plus fort que lui sympa le village de montcuq devenu célèbre grace à daniel prévost et ses conneries légendaires sur l’arret de moncuq le poele de montcuq etc