20190812 Montlauzun Lozerte Magnane bivouac


Bonjour à toutes et à tous,

Une étape compliquée, pertubée par les orages et par le manque de disponibiltés des commerçants.

Nos paramètres

  • Départ 05 h 55 mn
  • Durée 9 h
  • Distance 31 km
  • Dénivelé + 699 – 769
  • Arrivée 20 h

Le récit

Il est 5h 30, la sonnerie résonne. A 6 h tout est bouclé, nous quittons notre abri sommaire. Le jour n’est pas encore levé. On distingue les premières lueurs de l’aube, sur un ciel menaçant et splendide. Il ne pleut pas toutefois.

Nous dépassons un étang

Le jour est levé. Au fond le ciel est bien chargé.

Les rayons obliques de l’aube dorent le paysage.

A gauche l’averse.

Un panier de toile.

Sur son promontoire Lauzerte est en vue.

Nous l’atteignons. Il est 8 h.

Du belvédère on admire la campagne environnante. Le ciel menace.

Au pied du village une boulangerie est ouverte. Et le Patron, trop ballot, ne prend pas la précaution de s’approvisionner en viennoiseries. A côté et sur la place centrale tous les bars sont fermés !

Alors on visite l’église.

Les vitraux sont très beaux. Ils n’illustrent pas des passages des Ecritures toutefois, ou la culture du Patron n’est pas assez vaste ni assez profonde … lol

Lauzerte la déserte

Il est 9 h quand nous sortons de la visite. Nous avons urgeamment besoin de recharger nos batteries. Effectuer cette recharge dans un bar en prenant le petit déjeuner est l’idéal. L’Office du Tourisme ouvre ses portes et tous les bars ont toujours les leurs fermées . Le Patron sollicite de la jeune femme de l’accueil de pouvoir se brancher à une prise électrique. C’est bien sûr possible. Sur un petit géridons près de la prise le Patron sort le matériel électronique et met tout en charge : collier gps, batterie portable, tablette, iPhone avec sa coque-batterie. Nous y resterons de 9 h à 11 h. A 10 h le bar mitoyen de l’Office du Tourisme ouvre. Le Patron avec l’accord de la jeune femme de l’office laisse le matériel en charge. Il se dirige au bar et demande s’il est possible de prendre un petit déjeuner. Nous n’avons rien mangé depuis notre départ à 6 h. Il s’entend répondre que ne sont servies que des boissons et aucune nourriture, pas même quelques viennoiseries ! Un comble ! Dépité le Patron retourne à l’Office de Tourisme sans même prendre un café au lait.
A 11 h nous quittons l’Office de Tourisme. Le Patron est décidé à manger le hors sac. Il lui faut acheter du pain et un saucisson. Nous retournons à la boulangerie qui fait aussi épicerie. Plus aucune viennoiseries et pas de saucisson. Le boucher de la rue est fermé le lundi et le mardi. Avec le pain le Patron achète quelques charcuteries espagnoles sous vide disponibles. En face une pizzeria. Il est 11h40. Le Patron demande s’il est possible d’avoir un grand-crème. Non ils ne font pas bar. Nous nous éloignons un peu désemparés. Puis se ravisant, la jeune femme de la pizzeria nous rejoint de l’autre côté de la place pour nous dire qu’elle veut bien servir un grand crème. Sur la terrasse, devant son grand-crème le Patron réfléchit. Il faut absolument qu’il mange et la pizzéria ouvre à midi. Il décide de rester et de manger une pizza. Il est le premier client. Rapidement la terrasse se remplit.
Après avoir mangé, c’est finalement à 13 h que nous repartons. Arrivé à 8 h, nous aurons passé cinq heures à Lauzerte pour une très faible efficacité.

A partir de là nous quittons le chemin de Compostelle.

C’est avec un plaisir immense que le Patron retrouve la solitude du cheminement. Plus personne, ils sont tous sur le « Compostelle ». Et le chemin et le ciel sont dégagés.

Un dernier regard sur Luzerte la Déserte sur son promontoire et ses commerçants absents et defaillants.

Et nous croisons un pigeonnier.

Puis le ciel se charge à nouveau. Un orage déverse des trombes d’eau. Là encore à peine le temps d’enfiler la veste ; compte-rendu de la météo le sur-sac est en place en permanence. Quelques 100 m plus loin nous trouvons un abri ; la Providence …

La pluie cesse. Les cieux se dégagent à nouveau. Nous repartons.

Nous arrivons au très joli village de Montagudet, sur un autre promontoire.

Au loin, mais pas si loin, le ciel menace à nouveau. Ce soir c’est bivouac. Il ne faudrait pas qu’il pleuve trop.

Nous poursuivons.

Le ciel est encore clair. Nous croisons une mare,

une fleur.

La menace se précise.

Il pleut. Nous arrivons à Miramont-de-Quercy sur son promontoire aussi. Très beau village restauré. Une voie majestueuse le traverse comme la voie professionnelle d’Ishtar à Babilone, mais pas un équipement pour s’abriter. Une auberge : chez Bernadette ; fermée bien sûr ! Le Patron trouve un abri sous un auvent ridicule. Sous une pluie devenue plus légère nous repartons. A l’ouest le ciel se dégage.

Et nous croisons une charmante petite chapelle : fermée.

Puis une mare.

Il nous faut encore avancer, nous devons être demain soir avant 16 h à Valence d’Agen où l’Assistance nous a réservé une chambre d’hôtes. Nous marcherons ainsi jusqu’à 20 h, pour finalement planter le bivouac dans un endroit pas excellent, mais au sec et sans pluie. On est quand même tout crottés.

J’attends que le bivouac soit disponible.

Pour m’y reposer.

Voilà les amis : quelle journée ! Contrariée par une météo capricieuse et les aléas des offres commerciales déficientes. Toutefois les vues sur les paysages furent splendides.

Olix et Michel

2 réflexions sur « 20190812 Montlauzun Lozerte Magnane bivouac »

  1. Comme tjrs lors de tes périples de marcheur solitaire avec ton chien 🐕 tes photos 📷 sont le trait d’union entre les idées que l’on se fait de ce que tu vois et les vrais paysages que tu traverses chaque jour.
    Coraggio pellegrino.

  2. Superbe étape avec des rebondissements… j’espère que les éléments seront moins capricieux pour cette dernière ligne droite pour vous deux. Vous assurez un Max. Reposez vous bien ce soir et gros bisous et laichouilles 😁

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *