20221005 Abydos – 2e jour

Le temple de Séthi Ier. C’est du lourd …

Continuum

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Séthi Ier

Cartouche de séthi Ier

1294-1279 avjc
XIXe dynastie
Nouvel Empire

Séthi Ier
« Fils du pharaon Ramsès Ier, il est le père du pharaon Ramsès II.

Cartouche Ramsès II


« Séthi Ier commence sa carrière probablement sous Horemheb. Il porte les titres prestigieux de « prince régent, vizir et maire de Thèbes, scribe royal, grand officier de la charrerie, gouverneur de la forteresse de Tjarou ». Une de ses statues proclame « Tandis qu’il était Rê-le soleil à l’aube rayonnante, j’étais à ses côtés comme une étoile de la terre ».
Il est enterré dans la vallée des Rois dans la tombe KV17 qui reste la plus grande et la mieux préservée des tombes royales de la vallée. Sa momie fut retrouvée dans la tombe de la cachette (DB 320) en compagnie de celle de son fils et de nombreux autres pharaons ; bien conservée, elle lui donne l’allure d’un grand homme endormi.
Séthi Ier devait être âgé d’environ trente ans lorsqu’il accède au trône laissé vacant par son père, Ramsès Ier, le fondateur de la XIXe dynastie. Élevé dans une tradition militaire, le vaillant pharaon qui déjà sous Horemheb entama sa carrière, doit combattre sur les frontières Est de l’Empire contre la menace sérieuse des Hittites que les derniers rois de la XVIIIe dynastie laissèrent trop grandir.
À son avènement une véritable révolte des pays vassaux de l’Égypte, qui tentaient de s’affranchir de la tutelle pharaonique en jouant la carte du Hatti, oblige Séthi à prendre les armes et à organiser une tournée militaire jusqu’en Amourrou, qui se solda par une victoire totale de Pharaon. Ces combats sont relatés sur le mur sud de la salle hypostyle de Karnak qu’il fait bâtir, dont la fameuse illustration du siège de la citadelle de Dapour.
Bien que ses conquêtes apportent un calme relatif à l’Égypte, elles sont rapidement remises en cause par les Hittites, qui usent de leur influence et de leur or afin que les roitelets locaux passent de leur côté.
Ainsi le prince de Qadech, la rebelle, à peine Séthi de retour en Égypte, pousse à la révolte ses voisins et cherche alliance avec le Grand du Hatti, Mouwatalli. C’est cette situation que retrouvera à son tour son fils et successeur Ramsès II.
Séthi se distingue aussi par ses constructions à Abydos où il édifie un temple cénotaphe, comprenant l’Osiréion, et à Gournah où il fait construire son temple funéraire. »

Source Wikipedia

Le temple de Séthi Ier

Pour bien comprendre

Alors là attention on a affaire à du lourd.
On est plus dans les peintures charmantes, bucoliques et légères et de la vie quotidienne des tombes des Nomarques et autres Grands Vizirs … on est dans la communication officielle du pouvoir central. Il s’agit de démonter que Pharaon entretien un dialogue salutaire et nécessaire avec les Dieux pour que se maintienne le Pays d’Egypte et que ceux-ci l’intronisent et le confirment dans cette fonction de Pharaon. Il en résulte une communication rigide et stéréotypées selon les canons officiels. (Un peu comme dans les régimes totalitaires du XXe et XXIe siècle)
Il faut savoir aussi que le temple a été construit par Séthi Ier. Inachevé à sa mort, le temple a été terminé par son fils Ramsès II.

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Source JC Golvin

« La ville d’Abydos est une des villes les plus sacrées de l’Rgypte ancienne. les premiers rois y installé leurs tombes à Oum-el-Qab. À l’Ancien Empire, puis au Moyen Empire, le culte d’Osiris KhentyèImen se développe. Son temple fait l’objet d’une véritable d dévotion et des milliers de notables déposent des stèles ou des petites chapelles le long du chemin peocessionnel. Les temples ramessides ont été construits le long de ce chemin processionnel.
Le temple de Sethy présente une conception aechitecturale unique. Après deux pylônes (érasés aujourd’hui) et leurs cours, puis un portique, les deux salles hypostyles constituent des travées, chemin processionnels menant à 7 chapelles dédiées aux principaux dieux d’Egypte et à Sethy divinisé. Un complexe particulier a été consacré au dieu principal du temple, Osiris, Dans son axe principal (pratiquement Est-Ouest)l, le temple est prolongé par un cénotaphe d’Osiris, dit Osireion.
Certaines salles annexes, mais très importantes, sont construites suivant un axe secondaire, donnant temple son aspect en ‘L’ caractéristique. »

Source Egypte Eternelle

1ère cour

« La première cour était précédée du premier pylône édifié par Ramsès II dont Il ne reste aujourd’hui qu’une rangée de vestiges de piliers. Elle est de forme carrée. En son milieu entre deux puits rituel. »
Source Egypte Eternelle

Les Deux puits rituels

2e cour

Passage de la 1ère cour à la 2e cour en vue rétrospective

« Les arasements d’un second pylône émergent du sol ; un grand espace vide représente l’aire d’une seconde cour au fond de laquelle apparaît un portique à piliers carrés. Le second pylône était, à l’origine, percé de sept portes. Chacune permettait d’accéder directement à l’une des sept chapelles situées au fond du temple. Le passage central donnait sur la seconde cour. »
Source Egypte Eternelle

Portique

« A l’origine, bâtie en calcaire par Séthy, la façade se composait d’un mur de 52 m surmontée d’une corniche et percée symétriquement de sept portes. La porte principale de plus grande dimension que les autres est au centre. A la mort de Séthy; sa décoration n’était pas commencée, c’est Ramsès II qui la réalisa. Il fit boucher les portes avec des blocs de grès excepté la porte principale et une petite entrée dans la porte du Nord. Pour corriger la monotonie de la façade, il construisit en avant de celle-ci le portique constitué de douze piliers monolithiques en calcaire, reliés à leur sommet par un entablement. Les piliers sont décorés de scènes d’adorations, au nom du roi Ramsès II

Observez : au pied de chaque pilier vous pouvez reconnaître le cartouche de Ramsès II. Et sur chaque pilier il se fait représenter en dialogue avec un dieu différent. Et sachez distinguer le Dieu de Ramsès II : le Pharaon porte un barbe postiche droite ; le Dieu une barbe postiche qui se courbe.

Ici avec Horus coiffé de la couronne de Haute Egypte
Avec Osiris
Ici avec Amon

sur la façade, de grands tableaux religieux sont sculptés, en partie sur le mur aveuglant quatre des sept portes qui, dans le plan primitif, donnaient accès au temple proprement dit. A gauche, une grande inscription, dite inscription dédicatoire, raconte les premières années du règne de Ramsès II.Jouxtant le mur Sud une porte a été murée . »
Source Egypte Eternelle

Ramsès II en adoration devant Horus et Osiris
Ramsès II tenu par la main par Horus à Gauche qui lui donne la vie et à droite par Sobek le Dieu Crocodile

1ère salle hypostyle

« Cette première salle hypostyle large d’environ cinquante-deux mètres, sur onze de profondeur, est dédiée au culte de Ramsès II divinisé. Entièrement décorée par Ramsès II, les murs, les vingt-quatre colonnes papyriformes à chapiteau fermé, sont ornées de reliefs et d’inscriptions. Entre celles-ci, 7 travées rejoignent la 2em salle hypostyle et conduisent aux 7 sanctuaires. Séthi est représenté de façon différente sur les murs de la salle : comme roi de Basse Égypte au nord, comme roi de Haute Égypte au sud et comme roi défunt à l’ouest.
En quelques endroits on peut voir nettement qu’on avait commencé par effacer les parties de reliefs déjà exécutées au nom de Séthi I. Les scènes sont peu variées, empruntées pour la plupart, au rituel de fondation des temples, montrent le roi en adoration devant les divinités auxquelles étaient consacrés les différents sanctuaires. La salle est obscure, seules quelques ouvertures dans le plafond diffusent un peu de lumière.
Pas très loin de l’entrée, entre deux colonnes sur une traverse soutenant le plafond on peut voir ce que l’on appelle le d’Abydos : un avion, un sous-marin, un hélicoptère.

L’explication la plus logique est que Ramsès fit recouvrir la titulature de Séthy Ier par la sienne. Les anciens signes de Séthi et les nouveaux de Ramsès se chevauchèrent, donnant ses formes curieuses. L’ornementation de la salle se compose de grands tableaux dont le sujet est mis en rapport, dans chaque travée, avec la forme de divinité à laquelle la travée est consacrée. Les colonnes sont ornées de scènes d’offrandes »
Source Egypte Eternelle

07-Travée Horus
06-Travée Isis
05-Travée Osiris
04-Travée Amon
03-Travée Ré
02-Travée Ptah
O1-Travée Rois

« Au mur du Nord, le roi avant de pénétrer dans les salles sacrées du temple est purifié par la libation des dieux Horus et Toth . Les 2 filets d’eau déversés expriment la dualité de l’eau du Nil et l’eau de l’inondation auxquelles sont associés les deux dieux. Thot aide le roi a la gestion de la crue du Nil pour assurer de bonnes récoltes et conserver ainsi l’unité du double pays. »
Source Egypte Eternelle

« Horus et Oupouaout les mains étendues présentent au roi le symbole de vie avant de la conduire devant la déesse Hathor, »
Source Egypte Eternelle

« Ramsès II, coiffé du khepresh est maintenant admis en présence du dieu Osiris, assis sur son trône; il lui offre un sanctuaire portatif et un étui à papyrus qui contient vraisemblablement la charte de fondation. Osiris est accompagné d’Hathor et du fils d’Isis Harsiesis. Devant le roi se trouve une châsse portative gardée par Oupouaout »
Source Egypte Eternelle

« Patronné par la déesse Maut, Ramsès II s’avance, les mains levées, en signe d’adoration, devant les grandes divinités memphites : Ptah et la déesse à tête de lionne Sekhmet. Ptah est occupé à peindre le nom du roi, et la ligne d’inscription qu’il trace ainsi promet à Ramsès II que son nom restera dans son temple en écriture des doigts du dieu même »
Source Egypte Eternelle

Ramsès II devant Amon ithyphallique. Au pied Thot en babouin

2e salle hypostyle

« Après avoir franchi l’une des 7 portes d’un mur de grès on accède à la 2eme salle qui est pratiquement identique à la première. On y trouve de très beaux tableaux de grande dimension et de finesse. Les personnages et les hiéroglyphes y sont en relief. La salle étant dédiée au culte de Séthy Ier divinisé, on n’y trouve que ses cartouches. Elle comporte 3 rangées de 12 colonnes. Sur le 1er niveau de la salle, les colonnes des deux premières rangées sont à chapiteaux fermés, et soutiennent le plafond.

La troisième rangée est construite sur une terrasse surélevée qui constitue le 2eme niveau et permet d’accéder aux sept sanctuaires alignés au fond du temple »
Source Egypte Eternelle

Chapelles

La chapelle d’Horus
Ici Séthi Ier avec Thot le Dieu des scribes
La Chapelle d’Isis
Séthi Ier tend des fleurs de lotus à Isis qui lui donne la clef de vie Ankh
La chapelle d’Osiris

C’est une chapelle splendide finement décorée de tableaux aux peintures encore étonnamment préservées. Le temple de Séthi Ier fut principalement établi pour le culte d’Osiris.

Séthi Ier tend un collier d’or à Osiris
La chapelle Ptah
Sekhmet tend un collier d’or à Séthi Ier
Chapelle des Rois

Les niches

Dans la façade entre les entrées des chapelles se trouvent des niches magnifiquement décorées. On y voit Sethi Ier faire des offrandes aux différents Dieux

Sethi Ier devant Osiris
Sethi Ier devant Osiris
Sethi Ier devant Amon
Sethi Ier devant Amon
Sethi Ier devant Ptah

Les fresques

« La plupart représentent des cérémonies que le roi célébrait en présence des dieux. Lorsqu’on examine le détail des reliefs on est charmé de les trouver d’une perfection rarement égalée.
Le relief est d’une perfection rarement égalée, Osiris assis et entouré de divinités accepte l’offrande du roi. Les déesses Maât et Renpet sont debout devant Osiris. Derrière Osiris se tient Isis qui pose sa main protectrice sur l’épaule de son royal époux. Derrière elle se tient Amentet et Nephtys. »

Source Egypte Eternelle

Séthy Ier honore les statues de culte d’Osiris et Horus dans leur naos. D’une main il brule de l’encens et de l’autre il verse 3 libations.
Séthi Ier présente à la triade locale Osiris, Isis et Horus, une image de la vérité. « Il offre la vérité au maître de la vérité » dit le texte.

Complexe osirien

Le complexe correspond aux parties A et B en bleu du plan général

« Situé derrière les sept Chapelles ce complexe est conçu comme un véritable petit temple. Pénétrons par une porte percée au fond du sanctuaire d’Osiris dans le complexe. Nous débouchons dans la 1èresalle hypostyle dont le plafond est soutenu par dix piliers polygonaux. »
Source Egypte Eternelle

« La salle hypostyle est décorée par quarante-sept tableaux rangés sur deux niveaux et qui font le tour de la salle. 
Les reliefs sculptés évoquent des épisodes du calendrier religieux de la résurrection d’Osiris.»
Source Egypte Eternelle

Le roi ouvre un naos dans lequel se tient le faucon Horus.
Dans un épisode du calendrier religieux lié à la résurrection d’Osiris, Séthy, aidé par la déesse Isis et un petit roi coiffé de la couronne blanche redresse le pilier Djed qui symbolise l’épine dorsale du dieu.
Ici, Séthy et Isis entourent le fétiche d’Osiris : c’est un pieu surmonté de la tête du dieu, dont l’abondante chevelure, soigneusement tressée, s’étale en plusieurs rangs de boucles superposées. De petites statuettes, représentant le roi agenouillé, lui servent de soutien. Le roi tient dans la main un vase medjet contenant un assortiment d’huiles et d’essences qu’il applique sur le fétiche d’Osiris. Ce fétiche fut considéré comme le reliquaire de la tête d’Osiris après le démembrement de son corps.
Séthy présente des étoffes au pilier Djed. Une fois redressé, le pieu sacré est réellement un personnage vivant. Il est habillé d’une jupe tenue par une ceinture aux extrémités flottantes, il est coiffé de deux plumes, et pourvu d’yeux oudjat.
Un faucon Horus, perché sur une enseigne, accompagne le sceptre Sekhem. Ces deux fétiches, placés côte-à-côte sur la même base, servent de demeure ou de retraite à l’esprit du dieu de Thot. Agenouillés sur une estrade dont la forme évoque le signe de la déesse Maât, deux petits rois soutiennent les deux symboles. Sur un autel posé devant le grand sceptre ou casse-tête sont accumulées des offrandes. Séthy, debout devant l’autel tend un pain aux deux fétiche’s.
Séti brûle de l’encens devant une enseigne divine surmontée de l’image d’un ibis; c’est le dieu Thot, maître des paroles divines.

« A l’extrémité Nord de la salle hypostyle s’ouvrent trois chapelles consacrées aux divinités locales Osiris, Isis et Horus. Il s’y déroulait des manifestations appelées les Mystères d’Osiris, c’est pourquoi on appelle aussi cette salle la chambre des mystères. Les mystères étaient joués par des prêtres portant les masques des dieux qu’ils interprétaient. Osiris sortait du temple sous la forme d’une statue. A la tête du cortège Oupouaout, ouvrait le chemin. Sur sa route la procession se heurtait aux ennemis d’Osiris conduit par Seth. Une sévère bataille avait lieu. Les partisans d’Osiris obtenaient la victoire. Puis on rentrait au temple porteur d’une terrible nouvelle: Osiris venait de mourir.
Derrière les 3 chapelles au nord-ouest, une petite salle à deux colonnes ne présentant aucune ouverture, est inaccessible aux humains car le secret des mystères d’Abydos ne doit jamais être violé. »

Source Egypte Eternelle

La chapelle d’Horus

La chapelle de Séthy

La chapelle d’Isis

Offrande de nourriture à isis

Complexe de Ptah

« Un ensemble de trois salles qui constituent un petit temple dédié au dieu des morts de Memphis Sokaris. ‘La salle e est un vestibule dont le plafond est soutenu par trois colonnes. Ses murs sont décorés de beaux reliefs sur lesquels Séthy honore différentes divinités memphites (Nefertoum, Thot, Sokar, Osiris, Min, Ptah et Haroëris). Au fond du Hall à l’Ouest se trouvent deux petits sanctuaires dont les scènes sont bien conservées. L’une côté sud est dédiée à Sokar (j), l’autre côté Nord à Nefertoum (f).

Cette chambre f, aux reliefs d’un caractère spécial, était consacrée à la célébration des mystères d’Osiris. On y trouve quelques figures d’une conservation parfaite et qui sont parmi les plus belles du temple. Ci-dessous deux scènes célèbres évoquent la régénération d’Osiris. Osiris est allongé sur un lit à tête et pattes de lions. Il est entouré d’Horus l’ancien (Haroëris) à droite et d’Isis à gauche. La déesse se transformant en oiselle vient d’insuffler à Osiris son souffle vital en battant des ailes. Isis ayant rendu à son frère et mari son phallus avalé par un poisson, pris la forme d’un milan et plana doucement sur son corps. Osiris virilisé par cette action la féconda. Plus tard, elle donnera naissance à Horus le jeune. »
Source Egypte Eternelle

Thot et Apophis. Apophis symbole de l’Euraeus

Couloir des rois

Il s’agit pour moi de la zone la plus importante du temple de Séthi Ier. En effet elle présente la liste des cartouches de tous les pharaons depuis la 1ère dynastie. Cette liste a permis, avec la pierre de Palerme et le papyrus de Turin, de retracer ainsi la liste des pharaons.

La zone D dans le plan

« Le plafond de la galerie est décoré d’un semis d’étoiles et de cartouches disposés symétriquement. La paroi droite est orné du célèbre tableau de la liste des Rois sur sa paroi droite


Séti Ier, assisté de son fils Ramsès II, qui récite la liste des ancêtres, offre, à ces derniers, un sacrifice. En même temps qu’il adresse une prière a Ptah-Sokar, Séthy fait une oblation a soixante-seize rois choisis parmi ceux qui ont règne sur l’Egypte depuis Ménès. Parmi ces rois, Séthy s’introduit lui-même à sa place au 76e rang. En dessous de son cartouche on ne trouve pas la petite statue d’Osiris assis indiquant que le roi est mort. Le prince Ramsès est présent à la cérémonie, récitant un hymne d’adoration. Les rois de la IIe Période Intermédiaire ni les quatre pharaons de l’hérésie amarnienne n’y sont pas représentés. »

Source Egypte Eternelle

A gauche le cartouche du roi Narmer (je pense) 3050-2995 avjc – Première dynastie

« Séthi adresse une prière a Ptah-Sokar-Osiris qui réside dans le Ra-men-ma et a tous les dieux de son cycle. Suit une litanie de cent trente versets rappelant les noms de cent trente lieux, et de cent trente divinités ou objets sacrés qui y étaient particulièrement vénérés. Le prince Ramsès est debout a côté de son père .II a la coiffure des princes, il porte la peau de panthère qui appartient à certains prêtres, et une sorte de tablier sur lequel sont graves ses deux cartouches »
Source Egypte Eternelle

Couloir du taureau

Zone E dans le plan

« Au milieu de ce couloir D, un autre passage E s’ouvre à angle droit. Un escalier de quelques marches conduit à une porte extérieure qui s’ouvre dans la direction du désert, vers les tombes des rois des premières dynasties. Sur les parois de ce second couloir se trouvent quelques scènes intéressantes gravées par Ramsès II. L’une, d’un joli mouvement, montre le roi Ramsès II capturant au lasso le taureau qui doit être sacrifié. »
Source Egypte Eternelle

Reposoir des barques

« Au fond de la Galerie des rois, une porte donne accès au Hall des barques dont les murs, sont décorés de neuf barques. Le plafond est soutenu par six colonnes. Une banquette servant de reposoir aux barques sacrées fait le tour de la salle . Dans le coin nord-est, un escalier donne accès au toit. »
Source Egypte Eternelle

Sur un pilier Djet deux Horus hument le parfum d’un lotus

Oseirion

Malheureusement fermé au public.

« Cette structure aurait été édifiée sur l’ordre de Séthy 1er en hommage à Osiris. Le nom d’Osiréion lui fut donné par Petrie. La partie centrale est une plate-forme de granit entourée d’un canal qui devait la faire apparaître comme une île. Le niveau de l’eau étant maintenant plusieurs mètres au dessus de celui du temps de Séthy, l’ensemble est inondé et il est impossible de le visiter.
C’est un curieux monument, fait de blocs assez massifs qui est exactement dans l’alignement du temple. Son sens reste mystérieux. Le décor a été effectué sous Mérenptah (Vandersleyen, 1995). Il comprend des illustrations du Livre des Portes et du Livre des Cavernes, ainsi qu’une des rares représentations du Livre de Nout. »

Source Robert Lafont

Illustration JC Golvin

A bientôt les amis,

Michel

2 réflexions sur « 20221005 Abydos – 2e jour »

  1. Coucou Michel,
    Un nouvel article très riche, admirablement commenté et parfaitement documenté. J’avoue avoir dû faire quelques recours à Google (mon fidèle Maître Capello) pour saisir avec précision tous les termes usités.
    Comme tu le précise d’entrée, « c’est du lourd » et je ne parle pas de Ramsès II devant Amon ithyphallique.
    Tu as pu voir de tes propres yeux le fameux palimpseste hiéroglyphique d’Abydos dans la première salle hypostyle. C’est la pièce majeure (oopart) qui sert de fondation à la théorie loufoque des anciens astronautes. Sans l’explication clairvoyante d’une superposition de cartouche, on croit en effet reconnaitre un hélicoptère et un landspeeder (pour les fans de Star War).
    Un vrai plaisir de suivre tes pas à distance.

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