20221017 Louxor Karnak

Dans la mêlée des groupes de Karnak et dans la solitude du Dromos

Continuum

Karnak : pour comprendre le site

« Le mot Karnak vient de l’arabe al-Karnak, expression signifiant « le village fortifié ». Dans dans l’antiquité, ce site s’appelait Ipet Sout, qui peut se traduire par « Celle qui recense les Places ».
Ce plus grand complexe religieux de l’Egypte ancienne (123 hectares) comprend l’enceinte du dieu faucon Montou au nord, celle d’Amon-Rê, au centre, et celle de la déesse Mout, son épouse, au sud. L’axe principal du temple d’Amon (Est/Ouest), perpendiculaire au fleuve, relie le Saint des Saints, à l’est, au Nil, à l’ouest. L’axe secondaire nord-sud, dit axe royal, conduit au complexe sacré de la déesse Mout.
Orienté selon ces deux axes orthogonaux, le site de Karnak reflète la conception fondamentale que les Égyptiens se faisaient de l’ordre du monde. L’axe nord-sud est une axe terrestre qui correspond au cours du Nil, et l’axe est-ouest un axe céleste qui répond à la course quotidienne du soleil, second principe vivificateur de la terre d’Égypte.
Le site connaîtra son véritable âge d’or au Nouvel Empire. Les pharaons exprimeront leur dévotion au dieu principal en y apportant d’importantes quantités de richesses en provenance des territoires sur lesquels l’Égypte étendait son influence. Ils contribueront à l’embellissement de Karnak qui deviendra le plus grandiose complexe religieux de l’antiquité.
La puissance du clergé d’Amon, considérable, transformera ce pouvoir en un État dans l’État. Les grands-prêtres d’Amon garderont longtemps une influence prépondérante sur la monarchie pharaonique. Thèbes restera le coeur spirituel de l’Égypte quand elle perdra son statut de capitale dynastique. Ce n’est qu’en 391 de notre ère, qu’un décret de Théodose, entrainera la fermeture des derniers sanctuaires qui seront dépecés. 
Source Egypte Eternelle

Le Dromos

« Un dromos (chemin, en grec) est une allée, généralement bordée de sphinx, prolongeant, vers l’extérieur, l’axe d’un temple pour le relier à un autre édifice ou à un embarcadère du Nil. Les plus célèbres sont :

• le dromos de l’entrée principale de Karnak reliant le temple aux berges du Nil, bordé de quarante sphinx à corps de lion, certains portant une tête de bélier à cornes retournées, dits Criosphinxs ou Sphinx criocéphales, d’autres une tête humaine. Il date de la XIX^e dynastie et mène au lac sacré et au canal rejoignant le Nil, qu’empruntaient les barques sacrées, en particulier lors des grandes processions rejoignant Louxor au cours de la cérémonie d’Opet.
• le dromos rectiligne de 2,5 km reliant le temple de Louxor au premier pylône du Grand temple d’Amon à Karnak, bordé de plus de 700 sphinx. »
  Source Wikipedia

Karnak : l’entrée et son dromos

Karnak : la grande cour

Reposoir de Sethi II

« Sethy II ne régna qu’environ 5 ans. Comme construction à Thèbes, il n’eut le temps de construire que cette chapelle reposoir qui, à l’époque, se trouvait à l’extérieur du temple, devant le pylône construit par Horemheb. C’était pour Sethy II « un temple de millions d’années ».
Il comporte 3 chapelles, celle d’Amon étant au centre. La chapelle de Mout, à gauche, a été remaniée. Une parti des scènes ont ainsi disparue. Des scènes sont gravées sur la façade. Deux statues étaient placées devant la chapelle, il en reste les socles. »
Source Temples Egypte

Reposoir de Ramsès II

« Du temps de Ramsès III, cette chaplle reposoir se trouvait à l’extèrieur du temple, devant le pylône construit par Horemheb, maintenant appelé le IIème pylône. Elle devait servir, comme celle de Sethy II, de chapelle-reposoir pour les barques d’Amon, Mout et Khonsou lors des processions au cours des fêtes. Ramsès III fit cependant construire un petit temple, plus élaboré en ta que chapelle-reposoir que celle de Sethy II qui se trouve en face.
Elle fut terminée probablement dans les dernières années de son règne, sans doute après l’an 22.. Son nom est : ‘La maison Ramsès Héquaiounou dans le domaine d’Amon’. La façade d’entrée fait office de pylône. Y sont représentées les scènes classiques du roi massacrant ses ennemis que l’on peut retrouver dans la plupart des temples.
Dans cette chapelle, ont été reproduites des scènes d’après celles de Medinet Habou Les gravures et les hiéroglyphes y sont cependant moins bien réalisés. Des scènes très interessantes ont été gravées à l’extérieur, notamment sur la procession de la Fête d’Opet.
De chaque côté de cette chapelle, se dresse une colonnade contruite au cours de la XXIIème dynastie, colonnade dite bubastiqq Bubastis fut le berceau de XXIIème dynastie débutant avec Sheshonq 1er. »
Source Temples Egypte

La grande salle hypostyle

La Grande Salle hypostyle a été érigée par le Pharaon Sethy II. Cette salle comporte 134 colonnes dont la moitié ont été décorés par Sethi Ier. Les murs intérieurs sont couverts de scènes de fêtes et d’offrandes aux Dieux, commencée sous Sethy Ier et poursuvi par Ramsès II.

Obélisque d’Atchepsout

Le Naos (Saint des saints)

Akh Menou

« Thoutmosis III avait déjà fait construire un Château de millions d’années sur la rive ouest du temps d’Hatchepsout. Gouvernant maintenant seul, il annonce à se courtisans 2 jours avant l’anniversaire de son couronnement, à la fin de l’an 23, son intention d’en construire un autre dans Ipet Sout (Karnak) pour remercier le dieu Amon pour l’éclatante victoire de Meggido. Il le nommera : « Men-Kheper-Rê est glorieux de monuments (Akhmenou) dans le temple d’Amon ».
Rien ne sera trop beau pour sa construction. Le sol en est surélevé d’environ 45 cm pour le protéger des crues du Nil. Le temple est un vaste quadrilatère de 78,76 m de long sur 38,84 de côté avec 2 entrées : une au centre et une au sud. »
Source Temples Egypte

La cour de la cachette et le lac Sacré

« La « Cour de la cachette » s’étend du VIIe pylône à la porte de Ramsès IX, qui donne accès à la cour située entre les IIIe et IVe pylônes. Au nord, lea cour est bordée du côté Ouest par l’enceinte de la Grande Salle Hypostyle. Cette cour forme la partie la plus au Nord de l’axe Nord-Sud qui comprend vers le Sud les VIIe, VIIIe, IXe et Xe pylônes.
C’est sous le sol de cette cour que furent découvertes les innombrables statues qui constituent le fond le plus important du Musée du Caire, et qui la firent désigner comme « la cour de la cachette ». 751 statues et stèles et 17000 bronzes y furent découverts. »
Source Temples Egypte

7e et 8e pylône en direction du temple de Mout

Temple de Montou/Khonsou

« Le temple de Khonsou est situé dans la partie Sud-Ouest du grand temple d’Amon à Karnak. Son axe d’orientation court du Sud au Nord. Une ouverture dans la première court du temple de Khonsou permettait d’accéder directement à la face arrière temple d’Opet où se trouve une chapelle dédiée à Osiris.
La construction et la décoration du temple de Khonsou s’est étendue sur pratiquement un millénaire, Ramsès III jusqu’à Ptolémée Évergète I. Ramsès IV et Ramsès XI y ont largement participé, ainsi que l grands prêtres thébains. Des cartouuches de nectanebo et d’Alexandre y sont également apposés.
Le temple proprement dit comporte un pylône, une grande cour péristyle avec un portique et une salle avec un reposoir de barque. Des chapelles entourent ces deux dernières salles. »
Source Temples Egypte

Le musée de plein air

J’étais un peu fatigué : l’enregistrement n’est pas très bon. Voilà le texte

« Loin du brouhaha des visiteurs, des explications en toutes langues des guides, de l’amoncellement de blocs de pierre pour lesquels, il faut bien le reconnaître, la lecture architecturale s’avère souvent difficile, il existe, dans ce domaine d’Amon, un endroit où règnent tout à la fois, l’ordre, le calme et la beautéDans un cadre arboré, ‘enjoué’ et vivifié par le pépiement ininterrompu d’oiseaux, et dans une mise en scène étudiée, des égyptologues, archéologues, tailleurs de pierre du CFEETK (Centre Franco-Égyptien d’Étude des Temples de Karnak) remontent, depuis plus de 30 ans, avec patience et respect, de magnifiques monuments retrouvés démantelés.
Il s’agit de l’open air museum – le musée de plein air – qui a été inauguré en 1987. »
Source Egyptophile

La chapelle rouge d’Hatshepsout

« Datée de la XVIIIe dynastie, elle a une longueur de 17,54 m, d’une largeur de 6,17 m, et une hauteur de 5,64 m. Elle « s’élevait probablement dans la zone du Palais de Maât, près du Ve pylône et servait de reposoir pour la barque d’Amon. Ses premiers fragments ont été découverts en 1898-99 par Georges Legrain ». Elle nous étonne, nous déconcerte presque, par sa couleur, ses couleurs devrais-je dire, car : « elle est composée de blocs de quartzite rouge, à part les soubassements et les portes, en granit noir ». »
Source Egyptophile

La chapelle blanche de Sésostris Ier

Il existe une réplique en bois très bien faite aux abords d’un giratoire d’entrée à Vif.

« Il s’agit de l’un des plus anciens monuments de Karnak, et certainement de l’un des plus « élégants », avec ses deux escaliers et sa rampe centrale. Construit en calcaire, sa blancheur et la finesse avec laquelle sont gravées les parois révèlent un art qui avait atteint des sommets. Sa localisation initiale demeure inconnue. « Cette chapelle a été démontée avant le règne d’Amenhotep III et ses blocs ont été remployés dans les fondations du IIIe pylône édifié par ce dernier. Les premiers blocs furent découverts en novembre 1927 par H. Chevrier. Plusieurs autres furent découverts entre 1928 et 1934. La reconstruction du monument a eu lieu entre 1937 et 1938. » »
Sources Egyptophile

Cour à piliers ou « Cour des fêtes » de Thoutmosis IV

« Un coup de cœur tout particulier pour la reconstitution, dans ses dimensions d’origine, de la : « magnifique cour péristyle à portique que Thoumosis IV avait fait ériger devant le quatrième pylône d’Ipet-Sout (Karnak) » et qui avait été démontée après son règne.
Ce monument, avec ses piliers de grès à section carrée, est une pure splendeur !
Outre son intérêt historique et architectural, la cour présente des parois magnifiquement gravées. Les murs sont décorés de représentations en creux ou en relief levé qui attestent la maîtrise qu’avait acquise les artisans Thébains de la XVIIIe dynastie, qui culminera pendant le règne suivant. La cour n’est restée en place que très peu de temps, puisque le fils et successeur de Thoutmosis IV, Amenhotep III, l’a faite démanteler pour pouvoir réaliser son propre programme architectural. Les blocs ont alors été utilisé comme bourrage dans le troisième pylône en cours de construction » précise Thierry Benderitter sur son excellent site osirisnet. »
Source Egyptophile

La Chapelle de Thoutmosis IV

« Sa reconstruction, débutée en 2008, s’est achevée en 2016. « Dans l’Antiquité, cette chapelle de calcite a été édifiée, par Thoutmosis III, devant le IVe pylône. Par la suite, une chapelle de Thoutmosis IV a été construite devant celle de Thoutmosis III. Entre 1914 et 1954, plusieurs fragments ont été retrouvés dans le remplissage du IIIe pylône, devant le IXe pylône et dans la fondation d’une niche du IIe pylône. » »
Source Egyptophile

Autres éléments

Le mur d’enceinte

Le temple de Mout/Montou

« L’enceinte de la déesse Mout se trouve au Sud du temple d’Amon. Une allée de sphinx à tête de bélier relie des deux enceintes et aboutit au Xe pylône. Le temple de Mout constitue le principale construction, entourée par le lac sacré Ishérou lié à la déesse Mout appelée « la maîtresse d’Ishérou’. »
Source Temples Egypte

A bientôt les amis

Michel