20221022 Tod Esna

Un site intimiste, un site à touristes

Hier soir

Une félouque croise devant mon balcon
Un mariage

et la musique qui va avec …

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Continuum

Je suis toujours à Luxor
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Khépri et les babouins

un peu de culture égyptologique

Khrépri, le scarabée qui pousse devant lui sa boule, est la représentation du soleil levant : Rê à l’aube.

Les babouins, outre qu’ils soient la représentation du Dieu Thot (Dieu des scribes) sont souvent représentés. Le égyptiens avaient remarqué le comportement joyeux de ces animaux à l’arrivée du soleil, semblant ainsi saluer l’astre le Dieu Rê.

Le babouin est ici représenté en adoration devant le lever du soleil

L’approche

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Tod

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« Le site de Tôd s’étend sur plusieurs hectares au milieu de la ville. Il comprend plusieurs édifices : un temple très ruiné dont la façade est en partie cachée par des palmiers et une chapelle reposoir. Au temple, sont associés les restes d’un lac, d’un dromos et d’un débarcadère. Des blocs provenant de ces constructions sont disséminés tout autour.
A l’exception du pilier d’Ouserkaf, de la Vème dynastie les vestiges du temple le plus ancien datent de Montouhotep II vers 2500 avant notre ère. Montouhotep III y fit quelques travaux. Sesostris Ier reconstruisit le temple : il en reste une longue inscription signé par lui sur le mur arrière du temple.
Par la suite, la seule activité notable fut l’enfouissement pendant le règne Amenemhat II, son fils, d’un trésor retrouvé par F. Bisson de la Roque en 1936

Musée du Louvre

.Les prêtres de Tôd enfouirent dans les fondations du temple de Montou quatre coffres de cuivre inscrits au nom de ce roi, dans lesquels ils disposèrent des coupelles d’argent pliées, des barres et des anneaux-lingots d’argent. réunis en chaînes, une coupelle et des lingots d’or et du lapislazuli brut ou manufacturé ainsi que des sceaux-cylindres mésopotamiens. L’origine de l’argent reste encore problématique. Ce dépôt de fondation constitue un acte rituel en l’honneur de Montou, seigneur des pays étrangers.
Sur des fragments de blocs, sont représentés d’autres rois : Amenemhat VII de la XIIIème dynastie, Sobekemsaf II de la de la XVIIème dynastie.
La chapelle reposoir fut installée sous le règne de Thoutmosis III. C’est contre le temple de calcaire de Sésostris Ier que les bâtisseurs ptolémaïques édifièrent deux vestibules en grès, à partir de Ptolémée VIII suivi de Ptolémée X , Ptolémée XII et Clépatre VII. La décoration fut reprise sous l’empereur romain Antonin le Pieux.. Les reliefs accordent une large place à Montou, maître des lieux, et à sa compagne, Rattaouy, à laquelle est consacrée la salle dite des déesses »

Source Temples Egypte

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Le quai et le dromos

« Un dromos actuellement tellement ruiné que l’on ne peut dire ce que supportaient exactement les socles. Ce dromos menait au quai où accostait la barque divine lors des grandes fêtes liturgiques. La bibliothèque de Tôd contenait un livre intitule : ‘Livre de sortie de Montou vers Thèbes’..
Formant un angle avec le précédent, un autre dromos courait depuis la porte d’une enceinte aujourd’hui disparue jusqu’au quai : il est visible sur le vue à droite. »

Source Temples Egypte

« Les deux blocs de porte en grès constituent les éléments d’une porte restée inachevée. Construite en gros appareil de blocs dégrossis, cette porte ne comporte aucun bloc ré-employé. A proximité, le quai proprement dit est délimité par deux rampes terminées par des petits pylônes dus à Ptolémée IV Philopator. Le pylône Sud est en face de la partie Sud de la porte, mais le pylône Nord est décalé comme on peut le voir sur la vue ci-dessous. La porte est très certainement postérieure aux pylônes. »
Source Temples Egypte

Le lac sacré

Le temple gréco-romain

Le temple gréco-romain s’ouvre vers le dromos et le débarcadére. La façade est typique des temples de cette époque avec des colonnes et des murs d’entrecolonnement. Suit ensuite une salle appelée hypostyle.

Ouverture sur le dromos
Ouverture sur le dromos
Ouverture sur le dromos

Autres blocs

Un des babouins assis, les mains posées sur les genoux, qui saluent chaque matin l’arrivée du soleil.
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Esna – Temple de Knoum et de Neith

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Avant de commencer la visite je m’installe confortablement pour un thé en sorte de consulter mes données du site sur ma tablette. Compte tenu des flux de touristes ce ne fut peut-être pas une bonne idée.

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« Les deux principaux éléments touristiques d’Esna sont le souk, qui remplit deux rues entières, et le temple de Khnoum, datant de l’époque ptolémaïque. La construction de ce temple commença sous Ptolémée VIII et se termina durant la domination romaine, sous le commandement de Claude puis de Marc-Aurèle. Le temple, encore en partie enterré, est situé sur un terrain 10 m plus bas que le reste de la ville.Les deux principaux éléments touristiques d’Esna sont le souk, qui remplit deux rues entières, et le temple de Khnoum, datant de l’époque ptolémaïque. La construction de ce temple commença sous Ptolémée VIII et se termina durant la domination romaine, sous le commandement de Claude puis de Marc-Aurèle. Le temple, encore en partie enterré, est situé sur un terrain 10 m plus bas que le reste de la ville. 
Elle fut la capitale d’un nome, dans l’ancienne Égypte, et l’on y vénéra un poisson sacré, évoquant les eaux primitives où s’était formée la vie. Là passaient des caravanes chargées de produits importés du Soudan. On y vendait des chameaux. Centre commercial prospère, surtout au Nouvel Empire, Esna était le point d’aboutissement de pistes joignant la Vallée du Nil aux pays du sud.
Rien de bien exaltant dans tout cela ; lorsqu’on arrive à Esna par le Nil, on quitte le débarcadère pour pénétrer dans les rues d’un gros bourg arabe et l’on se demande où l’on va aboutir. Pas de masse de pierre en vue, pas de temple à l’horizon ; et soudain, c’est la surprise: au cœur de la ville, à 9 mètres au-dessous du niveau de la rue, une grande salle à colonnes (33 x 16,5 m). Seule partie subsistante du temple, elle est curieusement isolée dans ce trou, vestige hors du temps et de l’espace des hommes.

On pouvait soupçonner l’importance du monument en sachant que Khnoum était l’une des images du Créateur. Il modelait le monde et les êtres sur son tour. Une importante fête locale célébrait la remise du tour au divin potier.
Khnoum n’est pas le seul maître du temple. A ses côtés règne une mystérieuse déesse, Neit, reine des dieux du ciel, de la terre et du monde intermédiaire. Première née des divinités, apparue à l’origine, elle a pour emblème des flèches croisées, traits de lumière évoquant aussi le tissage dont elle détient le secret. Souveraine de la cité de Saïs dans le Delta, elle a pour animal sacré le poisson latès, symbole de la résurrection ; on a d’ailleurs retrouvé un cimetière de poissons à Esna. C’est sans doute pourquoi la déesse est une excellente nageuse qui évolue dans les eaux de l’Océan des origines ; « elle rendit lumineux les regards de ses yeux, et la clarté fut », explique un texte.»

Source Egypte Eternelle

L’extérieur

Devant Knoum et Neith, Pharaon massacre ses ennemis
Pharaon tient tous ses ennemis par es cheveux
Devant Knoum et Neith, nouveau massacre de ses ennemis par Pharaon
Dans sa main droite : la massue
A ses pieds : un lion

On pouvait soupçonner l’importance du monument en sachant que Khnoum était l’une des images du Créateur. Il modelait le monde et les êtres sur son tour. Une importante fête locale célébrait la remise du tour au divin potier

Knoum le potier module les êtres devant Pharaon
Knoum le potier

L’intérieur

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A bientôt les amis

Michel

5 réflexions sur « 20221022 Tod Esna »

  1. Un nouveau reportage fort éloigné du simple selfie de touriste.
    A chacun son échelle temps mais, à l’instar du diable qui se cache dans les détails, tu nous apporte une belle démonstration que la connaissance exige tempérance, discernement et une observation minutieuse de son environnement. Il faut savoir se hâter lentement.

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