Un site intimiste au bord du Nil, un site plus touristique d’une belle facture architecturale au bord du Nil également
Un dernier regard sur Luxor
La veille du 25 avant de poursuivre mon voyage un dernier regard sur le temple de Luxor
Continuum
En partant du haut
5e drapeau : Djebel El Silsileh
6e drapeau : Kom Ombo
7e drapeau : Assouan
Horemheb
Nouvel Empire
XVIIIe Dynastie
-1323 -1295 avjc
C’est un Pharaon que j’affectionne particulièrement. D’abord il est de basse extraction. Sous Akhenaton (Aménophis IV -1354 avjc) jeune il se fait remarquer par Akhnaton jeune aussi et devient son ami. Akhenaton plutôt faible de constitution apprécie cet ami fort et intrépide à ses côtés qui le rassure. Il nomme Horemheb général. Alors qu’Akhénaton tout occupé à sa révolution religieuse du Dieu Unique Aton, néglige les affaires de l’Etat et notamment les affaires internationales, Horemheb s’érige en défenseur de l’Egypte face aux envahisseur Hittites en particulier, mais pas que : le Mitanni coalisé avec les Hittites et les traditionnels ennemis Lybien. Horemheb parvient à défendre l’Egypte avec succès, au corps défendant d’Akhénaton qui proclame la « non-violence » au non d’Aton.
Au décès d’Akhénaton, sa ville Tel Armarna / Akhetaton disparaît progressivement sous les sables. Thoutakhamon lui succède. Il rentre à Thèbes (Luxor). Il rétablit le culte d’Amon. D’un règne court il est remplacé par Aÿ son beau-père. Au décès de Aÿ c’est finalement Horemheb qui prend le pouvoir et devient Pharaon. Il va procéder à la réorganisation totale du pays. Il refait régner l’ordre et améliore les conditions de vie du peuple.
Sans fils légitime, il a l’intelligence de nommer son vizir et général en chef Pa- Ramessou comme successeur qui deviendra le pharaon Ramsès Ier et chez lequel il perçoit des facultés à gouverner et qui fonde la XIXe Dynastie. Et surtout parce que Ramsès Ier et le père de Sethi Ier qui aura le grand Ramsès II comme fils. Ce qu’Horemheb perçoit déjà.
De -1323 à -1295 la période de règne d’Horemheb à -1279 début du règne de Ramsès II, il n’y a pas tant d’années qu’Horemheb n’ait pu percevoir toutes les opportunités que représentaient Ramsès Ier et Sethi Ier.
Je m’attache à rédiger ce court texte sur Horemheb, parce que Djebel El Silsileh est en relation avec Horemheb, comme vous le découvrirez si vous poursuivez la lecture.
Et peut-être même : l’écoute
Djebel El Silsileh
Le Spéos d’Horemheb
« Le Gebel Silsileh est la plus importante carrière de grès de l’Égypte. S’y trouve aussi un important site archéologique avec de nombreuses chapelles des XVIIIème et XIXème dynasties, des cénotaphes, des stèles et le spéos d’Horemheb. Cet ensemble est situé 60 km au nord de Kom Omboe. La divinité tutélaire de la région et est Sobek représenté plusieurs fois dans le temple d’Horemheb.
La façade du temple est percée de 5 ouvertures : une porte principale au centre et 2 ouvertures latérales de chaque côté qui auraient percées plus tard et devaient être utilisées lors des rituels et des célébration’s pour que le cortège puisse déambuler. Après Horemheb, de nombreux rois y apposèrent des inscriptions, notamment Ramsès II et ses descendants , jusqu’à Ramsès III. »
Source Temples Egypte
« Dans le fond du sanctuaire, les statues (aujourd’hui dégradées) de sept dieux ornent une niche dont le tour est inscrit au nom d’Horemheb. Amon-Rê y trône au milieu et à sa gauche Horemheb y est représenté divinisé au milieu des dieux. Sur la paroi Nord un défilé de dieux debout et sur la paroi Sud une représentation de dieux assis ornent les murs. »
Source Temples Egypte
Cartouches d’Horemheb
Les carrière et les tombes
« Djebel El Silsileh commença a être exploité au Nouvel Empire comme carrière de grès et devint la source la plus importante de ce matériau en Egypte car la pierre de bonne qualité était facilement accessible et facile à transporter grâce à la proximité du Nil. La plupart des temples de la XVIIIe dynastie à la période romaine fut édifié avec des bloc provenant de Gebel El Silsileh
A partir de la WVIIIe dynastie, certains Rois et Haut fonctionnaires ont fait graver des chapelles et autres monuments. Parmi les plus ancients se trouvent 32 chapelles rupestres excavée dans la falaise surplombant le fleuve. Elles ont été réalisées au nom d’importants personnages ayant servi principalement sous Hatchpsout et Thoutmôsis III, la plus tardive datant d’Amenhotep III.
Ces petits monuments sont pour la plupart constitué d’une chambre à laquelle on accède par une entrée dont le linteau expose le cartouche du roi tandis que les montants sont inscrits avec des formules d’offrande. Les murs sont décorés de reliefs peints et le fond comporte un niche contenant le représentation grandeur nature du propriétaire parfois accompagné de sa famille. »
Source Sothis ???
Marques de carriers
Anneau taillé dans le rocher pour manoeuvrer les blocs ou amarrer les bateaux
Et l’heureuse surprise : un cénotaphe discrètement placé au bord du Nil, accessible après un petit pas d’escalade
Kom Ombo
« Situés à une quarantaine de kilomètres au nord d’Assouan, les vestiges du temple de Kom Ombo dominent, du haut d’une petite colline, une boucle du Nil, à la manière d’une acropole. Le site fut choisi en fonction de son intérêt stratégique ; la colline dominait à la fois le Nil ainsi que l’accès aux importantes mines d’or de la Nubie. L’étymologie reflète d’ailleurs bien cet aspect, puisqu’en égyptien ancien, ce lieu fut appelé Noubet, « Celle de l’Or », qui fut traduit Ombos en grec, pour finalement devenir Kom Ombo. La singularité de ce site est autant architecturale que religieuse. Le complexe présente un plan quasi unique en Égypte : il est constitué de deux temples réunis, car consacrés simultanément à deux divinités principales. La partie sud était dédiée au dieu faucon Horus l’Ancien (Haroéris) et la partie nord au dieu crocodile Sobek. Le temple dispose d’ailleurs d’une porte d’entrée et d’un sanctuaire pour chacune de ces deux divinités. »
Source Egypte Eternelle
« Sa construction s’ordonne autour de trois axes, un principal et deux secondaires, mais ce n’est pas pour autant un temple double. Les textes l’appellent « le temple d’Haroéris et Sobek, Seigneurs d’Ombos ou le château du faucon » ou « le château du crocodile » . C’est le même édifice qui prend des noms appropriés pour chacun des dieux maitres d’un seul temple. Les deux déités sont associées dans chacun des deux sanctuaires et il n’y a aucune exclusive pour l’un ou pour l’autre. Son plan rappelle assez exactement celui des autres temples de l’Egypte de la même époque. C’est toujours et dans le même ordre la même succession des différentes pièces qui ont de tout temps composé l’ensemble d’un temple.
D’abord un pylône donnant accès dans une vaste cour à galerie couverte; au fond de la cour, l’édifice principal avec ses colonnes encastrées dans la façade; puis les salles hypostyles, les salles sans colonnes précédant un couloir mystérieux qui entoure le sanctuaire,
un naos, où était enfermée la statue de la divinité. Après le sanctuaire, le couloir s’ouvrent à droite et à gauche de petites salles plus ou moins nombreuses.Ces salles, sont moins nombreuses à Kom Ombo. Le culte a entraîné la séparation de l’édifice en deux parties parfaitement distinctes dont chacune est consacrée à une divinité. Ces deux divinités Haroëris et Sebek, bien que vivant en fort bonne intelligence ont leur propre culte. Leurs fêtes, sont indépendantes et se célèbrent à des époques distinctes. Aussi pour ce double culte, il été nécessaire de répartir le temple entre les deux divinités.La partie située au nord de l’axe du temple a donc été consacrée à Haroëris, tandis que la partie méridionale a été attribuée à Sebek.
Le sanctuaire de chaque dieu étant bien distinct, on traça parallèlement à l’axe du temple un couloir extérieur conduisant à chacun des deux sanctuaires. Des portes furent ouvertes dans chaque salle et dans le pylône formant deux avenues parallèles conduisant en droite ligne du parvis du temple au sanctuaire. On relève ainsi dans la construction et dans la décoration un ordre symétrique qui se retrouve partout et toujours. »
Source Egypte Eternelle
Oui, à bientôt les amis
Michel
Formidable minute de silence et de plénitude, merci Michel
Merci pour ce moment de méditation au bord du nil
Merci Michel de nous faire partager ces moments de plénitude, comme celui d’aujourd’hui sur la corniche surplombant le Nil…… C’était très émouvant à écouter…..
Bonne continuation et prenez soin de vous…
Céline.