Où suis-je ?
Où vais-je ?
Précision de vocabulaire :
– Zakros c’est le village sur les hauteurs du plateau,
– Kato Zakros c’est le site archéologique Minoen tout en bas en bord de mer.
Le trajet
Il m’a fallu 2:10 par trajet avec le vélo (que je ne saurai qualifier), pour 27 km, soit au total 4:20 de vélo pour 54 km.
L’itinéraire de Palaikastro à Kato Zakros laisse sans voix.
Il traverse des paysages rudes, abruptes, sauvages où il semblerait que rien ne puisse pousser. Nonobstant, dans cette rudesse se distingue des parcelles parfaitement cultivées d’oliviers. De cette disposition se dégage l’harmonie d’un paysage léché travaillé par les hommes.
Particulièrement après avoir quitté Palaikastro, l’itinéraire traverse une haute vallée puis un haut plateau, rejoint Zakros encore en altitude sur le plateau, en arrière pays.
Puis s’amorce une descente vertigineuse sur Kato Zakros, en bord de mer.
Quand l’itinéraire quitte les hauts-plateau de Zakros village, le paysage s’habille encore de plus de rudesse et de sauvagerie pour la descente sur Kato Zakros.
Ainsi nommées parce que les Minoens y enterraient leur morts. On a retrouvé beaucoup de sépultures. C’est une descente de gorge très courue et facile à partir de Zakros Village en descente.
Et comme c’est un endroit touristique tout de même, les Minoens contemporains ont installés force bars et restaurant.
On s’interroge. Pourquoi des humains, les Minoens ont-ils choisi de s’établir dans cet environnement hostile pour y bâtir une ville, sur un bout de plaine ridicule. Et au débouché d’une gorge vertigineuse qui entaille profondément la falaise du plateau.
On est ici au bout du bout de l’Est de la Crète.
Comment ces Minoens, depuis leur ville de Kato Zakros ont-ils pu relier les autres cités minoennes de la région. Y-avait-il des chemins ? Sans nulle doute. Mais plus sûrement les routes furent-elles maritimes.
Enfin, sur ce bout de plaine minuscule, comment ont-il pu produire les denrées en suffisance pour la population d’une ville ? Sans doute comme aujourd’hui en travaillant les terres des hauts-plateaux d’oliviers. Plus sûrement sur cette question la réponse fut-elle aussi maritime.
En tout cas cette établissement au bout du monde fut un immense pari de la part de cette humanité minoenne pionnière. Qu’elle a gagné !
Zakros histoire
Zakros (ou Zacros ou Zakro, en Grec : Ζάκρος) est un site à l’extrémité Est de l’île, à 38 km. de Sitia. Il est supposé avoir été l’un des quatre principaux centres administratifs de la civilisation Minoenne. Le palais et la ville de Zakros, qui était un port de commerce, du fait de leurs lieux de construction, étaient protégés et leurs emplacements stratégiques en firent un carrefour commercial important.
En cours de fouilles les chercheurs tombèrent sur un quart de palais Minoen, en grande partie intacte et non pillé. Dans les maisons environnantes qui n’appartenaient pas directement au palais, ils ont trouvé de nombreuses poteries et vases de cristal. Ce site donna lieu également à la découverte de plusieurs tablettes d’argile avec des inscriptions en linéaire A, mais il est à noter que l’on n’a jamais retrouvé d’inscription en linéaire B. À l’Est du palais Zakros une gorge traverse les montagnes vers Zakros. Des grottes dans les falaises du canyon furent utilisées à la période Minoenne comme sépultures. En raison de nombreux restes humains le canyon a été nommé “Gorge de la mort” (En Grec : Φαράγγι Νεκρών).
Ce fut au début du IIe millénaire (période protopalatialle -1900 -1700), que le site vit l’émergence d’une agglomération urbaine qui donna ensuite naissance à un palais. Ce premier palais, construit autour de 1900, à l’instar des trois autres palais Crétois, Cnossos, Malia et Phaïstos est assez mal connu. Il fut détruit vers 1700, probablement suite à un tremblement de terre (Certains chercheurs datent ce grand tremblement de terre de 1650 ?), avec ceux de Cnossos, Malia et Phaïstos. Vers 1600, il fut reconstruit avant d’être finalement détruit une seconde fois, comme les autres, vers 1450/1430 (période néopalatiale -1700 -1450).
Cette période coïncide avec la conquête de l’île par les Mycéniens, venus de la Grèce continentale. La destruction du palais de Zakros est confirmée, comme pour les autres palais, grâce à la découverte de traces importantes de feu. Cependant, pour beaucoup, un lien avec des actes de guerre n’est acquis. Certains historiens sont favorables à une catastrophe environnementale, comme un autre tremblement de terre ou une éruption volcanique qui aurait conduit à la destruction des palais et de la culture. Les vestiges permettent néanmoins d’affirmer qu’il s’agissait d’un édifice monumental.
Zakros – porte d’entrée vers l’Orient
Le palais de Zakros a probablement été une porte d’entrée minoenne vers l’Orient. Cette vue est étayée par diverses trouvailles sur le site qui venaient du Moyen-Orient. Dans l’aile ouest, une défense d’éléphant et six lingots en peau de bœuf ont été trouvés et des pots de cananite ont été découverts près du puits.
Comme les autres palais, Zakros a été reconstruit après la destruction sismique des anciens palais. Le deuxième palais a été construit vers 1600 av. J.-C. et finalement détruit vers 1450 av. J.-C. (période néopalatiale -1700 -1450), ainsi que d’autres centres de la civilisation minoenne en Crète. Heureusement, de nombreux artefacts ont été laissés sur place, probablement en raison du caractère soudain de la destruction. Le palais couvrait 8 000 mètres carrés, contenait 150 chambres et avait une cour centrale mesurant environ 30 mètres sur 12 mètres, considérablement plus petite que celle de Knossos.
Zakros la visite
Le palais s’étendait sur une surface de 7.000 m². La construction et les décors semblent avoir été assez pauvres ce qui laisse penser qu’il n’a jamais abrité un Roi. Mais plutôt un haut dignitaire responsable du commerce extérieur ou de la flotte. Comme tous les palais Minoens, la structure de Zakros s’organisait autour d’une cour centrale rectangulaire. Celle de Zakros avait la particularité de ne pas être orientée Nord-Sud comme dans les autres palais. On y trouvait un autel et des ateliers.
- Aile Sud et ateliers
- Puit circulaire
- Cour centrale
- Sanctuaire
- Hall de cérémonies
- Salle des banquets
- Pièce où on été trouvés les lingots de bronze, les défenses d’éléphant
- Pièce de stockage pour la vaisselle
- Archive
- Sanctuaire avec un banc
- Bassin de purification
- Trésor du sanctuaire
- Magasins de stockage Ouest
- Salle à manger
- Salles de stockage de la salle à manger
- Megaron/salon de la reine
- Bassin de purification
- Portes d’entrée des megarons
- Hall de la citerne
- Puit de la fontaine
- Cour Nord-Est
- Quartiers du vieux palais
- Four
- Rue de port
- Maison au Nord de la rue du port
- Bâtiment puissant
- Bâtiment à la « petite tour »
- Bâtiment au dessus de la salle à manger
- Bâtiment de la section Nord-Ouest
- Bâtiment oblique
- Bâtiment aux objets du sanctuaire
- Maison H
- Maison G
- Maison aux deux portes
Il y avait quatre entrées, la plus imposante, l’entrée principale, était située dans l’aile Est. Elle était réservée aux appartements royaux. Elle était connectée directement au port.
L’aile Ouest était occupée par les édifices religieux et composée du sanctuaire, où furent retrouvés des lingots de cuivre et trois défenses d’éléphants et de deux grandes salles où l’on a mis au jour entre autres, le célèbre rhyton en forme de tête de taureau
et des outils de bronze. Les fouilles entreprises ont permis de mettre à jour plus de 10.000 objets, conservés aux musées d’Héraklion et de Sitia, dont beaucoup sont considérés comme des pièces uniques. Parmi les vestiges ont été trouvées également de nombreuses fresques similaires à d’autres peintures et sculptures mises au jour dans le palais de Cnossos, et des outils de bronze.
L’aile sud
Dans l’aile sud, se trouvait une entrée majeure du palais par le couloir XLIX. Le couloir mène au coin sud-ouest de la Cour centrale. Alors qu’à Malia et Knossos, l’entrée sud était l’entrée principale du palais, ce n’était pas le cas à Kato Zakros où l’entrée sud n’a pas une architecture de procession et de cérémonie comme à Knossos par, par exemple, avec le corridor des processions avec ses peintures murales.
Immédiatement à droite du couloir, il y avait un bloc d’ateliers (XLII-XLVIII). Les trouvailles ici comprennent la pierre non travaillée, les poids du métier à tisser et les feuilles de métal. On pense que ce groupe de salles comprenait un atelier de faïence. Il s’agit d’une technique de poterie qui donne un effet de glaçage.
L’aile ouest
5. Hall de cérémonie
6. Salle de banquets
7. Pièce où on été trouvés les lingots de bronze, les défenses d’éléphant
8. Pièce de stockage pour la vaisselle
9. Archive
10. Sanctuaire avec un banc
11. Bassin de purification
12. Trésor du sanctuaire
13. Magasins de stockage Ouest
Contrairement aux nombreux points d’accès à l’aile est de Zakros, il n’y a que trois points d’accès à l’aile ouest. On arrive directement à la salle minoenne à son point le plus septentrional. Une seconde entrée est une une zone qui a été identifiée comme une crypte de piliers (XXX) tandis qu’immédiatement au nord de cette zone, il y a un couloir (XXXI). Le couloir, qui mène du coin nord-ouest de la cour centrale, et la crypte du pilier s’ouvrent sur un vestibule. Depuis le vestibule, il était possible d’accéder à différentes parties de l’aile ouest – les Zones de stockage dans le coin nord-ouest de l’aile ouest (II-VIII), la zone administrative centrée sur la salle XVI dans la zone sud-ouest et les salles cérémonielles (XXIV-XXIX) dans la partie est de l’aile ouest.
La partie centrale de l’aile ouest faisant face à la Cour centrale, connue sous le nom de « salle de cérémonie » (XXVIII), est composée d’une grande salle minoenne. Les archéologues ont fait valoir qu’il n’aurait pas réellement été utilisé pour des activités cérémonielles – du moins pas celles impliquant un grand nombre de personnes – car cette « salle de cérémonie » ne pouvait être rejointe que par une seule porte dans le coin nord-est de la pièce. Cela ne réduit pas l’importance de cette pièce, qui serait le deuxième plus grand espaces de salles de cloisons minoenne à piliers et portes en Crète. Des restes de fresques ont été trouvés ici, ainsi que des objets cultes qui étaient probablement tombés du sol au-dessus, comme on l’a si souvent remarqué dans les palais minoens. Parmi les découvertes, il y avait deux rhyta. Le premier était le célèbre rhyton à tête de taureau et le second montrait un sanctuaire de pic tripartite.
La « salle de cérémonie » est en fait deux rangées de salles, une à l’est et une à l’ouest. Diverses interprétations ont été proposées pour la fonction de cette zone, y compris une salle pour les activités cérémonielles, une zone de culte et même un quartier résidentiel d’hiver, mais essentiellement, on ne sait toujours pas quel était son but réel.
À l’ouest de la salle minoenne se trouve un bassin lustral avec une antichambre (XIV-XV). Le rôle de ces bassins lustraux a été contesté parmi les archéologues. Certains pensent qu’il s’agissait de salles de bains domestiques, surtout lorsqu’elles sont situées à côté de pièces qui sont considérées comme une sorte d’appartement royal. D’autre part, de nombreux archéologues soutiennent qu’ils ont une fonction purement religieuse et qu’ils ont probablement été utilisés pour le nettoyage rituel. Certes, la présence de gypse dans de nombreux bassins lustraux exclurait que de grandes quantités d’eau y soient utilisées car le gypse se dissoudrait avec le temps. Ceux qui croient que les bassins lustraux étaient purement à des fins rituelles soutiennent que tout nettoyage rituel aurait été effectué en utilisant de l’eau des cruches plutôt que de remplir le fond du bassin avec de l’eau.
La salle d’archives (XVI) contenait plus d’une douzaine de tablettes linéaires A et pouvait être atteinte soit par l’entrée de la crypte des piliers, soit en entrant dans la salle minoenne et en passant par le bassin Lustral. Une pièce à l’extrémité sud de l’aile ouest (XXV) a été nommée « Le Trésor du Sanctuaire ». Bien que le sanctuaire lui-même (XXIII) se trouve immédiatement au nord du Trésor, il n’y a pas d’accès direct entre les deux pièces. En fait, il faut passer par six zones différentes pour se rendre d’une pièce à l’autre. Le sanctuaire de l’aile ouest lui-même était une petite pièce avec deux bancs, et on y a trouvé divers vases de libation. Le Trésor, d’autre part, contenait un grand nombre de vaisselle importantes comme les calices et les rhyta, dont un en cristal de roche et beaucoup en pierre ainsi que de doubles haches en bronze. Étant donné que la salle communiquait beaucoup plus facilement avec la salle minoenne qu’avec le sanctuaire, on pourrait faire valoir que le Trésor n’était pas du tout lié au sanctuaire, mais qu’il était la pièce où les objets utilisés dans l’activité rituelle étaient stockés lorsqu’ils n’étaient pas utilisés.
L’aile nord
14. Salle à manger
15. Salle de stockage pour la salle à manger
La ville et le port se trouvaient tous deux au nord du palais de Zakros. Le port était très probablement relié au palais par une route. L’entrée nord-est (LXIX) constituait l’entrée principale, mais pas la seule, du complexe du palais. Le passage menait directement à une grande cour du nord-est (LXIII) d’où il était possible d’accéder à la Cour centrale.
Le fait que l’entrée principale se trouve au nord-est, près de la mer peut signifier que Kato Zakros fonctionnait plus comme un palais commercial que comme un palais concerné par les produits agricoles, bien qu’il y ait certainement des terres fertiles dans les environs immédiats du palais. Les zones de stockage du palais ne semblent pas avoir été utilisées pour stocker des produits agricoles à la même échelle que d’autres palais. La poterie, les articles en métal et les textiles semblent avoir constitué une grande partie des marchandises stockées ici. Il a été suggéré que Kato Zakros a peut-être joué un rôle particulier en ce qui concerne le commerce avec le Proche Orient dans le cadre du système palatial plus large en Crète minoenne.
En tout cas, l’une des conséquences d’avoir la ville et le port au nord et de placer l’entrée principale au nord-est du complexe du palais est que la façade de l’aile ouest n’a pas joué le rôle important qu’elle a joué dans les autres palais, où elle est considérée comme une interface avec la ville. La Cour Centrale est également considérablement plus petite que celles des autres palais.. L’annexe contenait neuf bassins peu profonds et un système de drainage. Les archéologues ont interprété cela comme une zone industrielle peut-être utilisée pour la teinture des tissus.
L’aile nord contenait une salle d’hypostyle (XXXII) qui a été identifiée comme une salle à manger sur la base de l’identification de la zone adjaçante au coin nord-est de la Cour centrale en tant que cuisines (salles L-LIV). Les archéologues suggèrent que la salle à manger aurait été à l’étage supérieur et que les travailleurs de la ville seraient entrés dans la salle hypostyle au rez-de-chaussée par une porte à l’extrémité nord-est du mur nord. De là, ils auraient pu entrer dans la cuisine.
Les bâtiments à l’est de la cuisine contiennent un bassin lustral, maintenant couvert pour la protection, dans lequel ont été trouvés des restes de fresques montrant des objets sacrés comme des haches doubles et des cornes de consécration.
L’aile Est
2. Puit circulaire
16. Megaron/salon de la Reine
17. Bassin de purification
18. Portes d’entrée des mégarons
19. Hall de la citerne
20. Puit de la fontaine
Les bâtiments à l’est de la cuisine contiennent un bassin lustral, maintenant couvert pour la protection, dans lequel ont été trouvés des restes de fresques montrant des objets sacrés comme des haches doubles et des cornes de consécration.
Les « appartements royaux » étaient situés dans l’aile est du palais. Un portique s’étend sur toute la longueur de la cour du côté est et derrière le portique il a été identifié deux salles minoennes comme le « Queen’s Megaron » et, au sud, le plus grand « King’s Megaron ». Les chambres royales auraient été à l’étage supérieur. Cependant, aucune preuve n’a été trouvée dans ces chambres pour suggérer leur utilisation comme quartier résidentiel.
Dans l’aile est du palais, il y a aussi un certain nombre de dispositifs d’eau que l’on ne trouve pas dans d’autres palais. Les éléments d’eau de Zakros pourraient être liés à la fonction économique du palais et à la pratique religieuse sur le site. Compte tenu de l’importance apparente du commerce maritime pour le palais de Kato Zakros, la sécurité en mer aurait été très importante pour son peuple. La première caractéristique de l’eau est l' »Unité du puit » (XXXIX) dans le coin sud-est de l’aile est, à proximité d’une grande zone d’atelier. L’eau de ce puits, qui a très probablement été utilisée par les ateliers, était accessible par des marches menant à une plate-forme.
À l’est du puits construit se trouve le « puits de la fontaine » (LXX). Il s’agissait d’une structure rectangulaire qui était reliée à la « Chambre de printemps » (LXXI) immédiatement au nord sous une cage d’escalier de l’étage supérieur. Le puits ne pouvait être approché que de l’extérieur du bâtiment. Quinze marches menaient au puits. Les objets placés à la fois dans « l’unité du puits » et dans le puits de la fontaine comprenaient des tasses coniques, des assiettes et des olives qui sont considérés comme des offrandes à une divinité.
La dernière pièce d’eau est la plus grande, la « Cistern Room » (LXII), avec ses sept marches qui descendent au sol de la citerne. La citerne faisait partie du complexe du palais et se touvait en fait immédiatement à l’est des « appartements royaux » dans sa propre cour. La citerne n’était pas recouverte d’un toit, bien qu’elle ait pu être entourée d’un portique. Il a été suggéré deux explications possibles pour la citerne. Un simple « élément d’aménagement » au palais ou utilisé par l’élite du palais pour se baigner. Cependant il pourrait aussi être une fonction cérémonielle ou rituelle, bien qu’il ne faut pas exclure la possibilité que l’un de ces dispositifs d’eau aient de multiples fonctions, y compris la pratique et la rituelle.
L’Habitat
23. Four
24. Rue de port
25. Maison au Nord de la rue du port
26. Bâtiment puissant
27. Bâtiment à la « petite tour »
28. Bâtiment au dessus de la salle à manger
29. Bâtiment de la section Nord-Ouest
30. Bâtiment oblique
31. Bâtiment aux objets du sanctuaire
32. Maison H
33. Maison G
34. Maison aux deux portes
Le palais était entouré par la ville, dont seule une partie a été fouillée jusqu’à présent. Les maisons étaient souvent assez grandes, contenant jusqu’à 30 pièces, avec de petites salles de stockage construites autour d’une grande pièce avec un banc et un support central. Les maisons étaient disposées en blocs et des presses d’huile d’olive et de vin ont été trouvées dans la ville. Il semble que la ville se soit spécialisée dans la production de vin qui était exporté vers les Cyclades. Il est sûr que certains des bâtiments de la ville n’étaient cependant pas des maisons, mais des bâtiments appartenant au palais.
Dans l’un de ces bâtiments, ont été découverts 500 scellés en argile avec des images de créatures imaginaires. Au sud de la route du port, une fournaise a été découverte qui, à en juger par sa taille, a dû être l’une des plus importantes de cette partie de la Méditerranée.
Déambulations
La baignade et le retour
Bonus tracks
Un excellent documentaire sur la disparition des minoens