Bonjour à toutes et à tous,

Voilà l’antépénultième étape de notre périple. Une étape tranquille que le Patron a allongée en sorte de faire moins de km demain.
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà l’antépénultième étape de notre périple. Une étape tranquille que le Patron a allongée en sorte de faire moins de km demain.
Bonjour à toutes et à tous,
C’est une étape moyenne, par une météo encore favorable. Au passage, encore une belle visite d’église et in fine la cathédrale St Pierre de Condom et ses très beaux vitraux.
Bonjour à toutes et à tous,
Voilà une étape très courte. Elle se termine dans le très beau site médiéval de La Romieu. Elle s’achève aussi dans un camping 4 étoiles.
Réponse 1 et 2.
Réponse 3 : avec de nombreux jours de repos.
Un peu oui. Il est quand même temps que cela se termine. Au fil des jours le plaisir s’est un peu émoussé. Bien que le Patron conserve toujours ce bonheur de l’aventure de cheminer tous les jours en terrains nouveaux. La lassitude du Patron provient essentiellement de la difficulté en logistique : alimentation électrique, connexion internet toujours compliquée, nourriture, ma gestion face à des gens quelque fois hostiles.
Dans la nuit le Patron se réveille. Dans la tente, assis sur l’oreiller, le sac à dos entre les jambes en guise de pupitre, l’iPhone branché au réseau, la tablette en mode partage de connexion sur le sac à dos devant lui. A la frontale, il rédige … Puis il expédie l’article de la journée précédente. Il est comme çà : volontaire, opiniâtre. Il n’aime pas avoir un article de retard. Moi j’observe ce Patron si original.
Puis, après avoir rangé tout le matériel, il se rallonge. Serein il s’endort à nouveau. Il le sait : le lever sera dans quelques heures.
Mais pour cette fois ce sera non 5 h mais à 6h : l’étape de demain est très courte. Quand bien même, à 6h le réveil est difficile. Il s’endort puis se réveille à nouveau il est 6 h 17 mn. Sans attendre il s’assoit et commence le rangement. A 7 h 08 le bivouac est plié. Nous partons. Il fait jour.
Un dernier regard sur notre lieu de bivouac.
Une tour d’angle de l’enceinte d’une propriété.
Au sortir du village une simple maison du Gers, avec son puit.
La vue sur le paysage du haut du promontoire de St Martin de Goyne.
Une tour au détour du chemin.
Et une grange à la charpente remarquable
Un pâle soleil se lève sur le paysage.
Avec la complicité de la brume, il dessine la succession des arêtes. Au fond encore et toujours le panache blanc de la vapeur d’eau des tours de refroidissement de la centrale nucléaire de Golfech.
Puis le chemin emprunte une très belle allée d’entrée au Château de St Aignan, bordée de cèdres immenses, séculaires. C’est splendide, majestueux.
Pour avoir une idée : le mur d’enceinte du domaine.
Et le château, ses dépendances.
Encore le mur d’enceinte.
En quittant le château nous longeons un étang.
En dehors du « Compostelle », nous retrouvons la bienfaisante solitude de la campagne. Elle est déserte.
Et nous arrivons à La Romieu.
Une très belle collégiale et son cloître.
Et le village.
Et l’installation au camping avec le petit déjeuner.
Etl’installation.
Voilà les amis, ce fut une belle journée. Demain est un autre jour. On vous embrasse/léchouilles
Olix et Michel
Bonjour à toutes et à tous,
Une étape qui passe par Ste Mère, son beau château féodal et la campagne très entretenue du Gers.
A tous : le Patron souhaite que je rédige les péripéties et tribulations que nous avons vécu ce soir du 14 août.
L’action se déroule à St Antoine. Nous y sommes arrivés aux environs de 10 h 30. Après la visite de la très belle église et de ses splendides plafonds, on prend le petit déjeuner. Puis tranquillement nous arpentons le village et le Patron repère les lieux de bivouac possible. Il est en effet prévu que nous restions ici pour la nuit. Nous avons assez d’énergie et d’alimentation pour tenir jusqu’à demain. Une petite sieste et le Patron s’installe pour rédiger son article du jour. Il lui faut 2 h 30 mn environ pour rédiger et publier un article, qui sera lu en 5 mn.
Telle la cigale en toute fin de journée, en consultant ses tablettes, le Patron réalise que la suite de l’itinéraire ne permettra pas de recharger les batteries. Il faut donc impérativement recharger ce soir. Appel de détresse à l’Assistance pour rechercher les gîtes à proximité. Il y en a deux :
Ils sont tous deux assez proches en sortie de St Antoine sur le chemin de Compostelle que nous devons emprunter demain. Bref ils sont sur notre itinéraire. Sans attendre nous partons.
Nous rencontrons une patte d’oie. C’est bien par là
Sur un côté se trouve une maison simple.
Dans le jardin le Patron interroge quel serait le gîte le plus approprié. Le plus grand est la Ferme de Villeneuve, à 1 km, après un petit raidillon.
Nous y arrivons.
Bizarre … une affichette de bienvenue sur une chaîne qui ferme l’accès. Que comprendre ?
Arrivée à la maison, il y a là une cliente. Elle informe le Patron que la propriétaire revient dans une petit quart d’heure. Alors s’engage la conversation. Une voiture arrive. Le Patron se présente à la propriétaire. Un homme sort aussi de la voiture. Et le dialogue continue avec l’homme et la femme. Le gîte est immense et apparemment il n’ont que la jeune femme comme cliente. Oui il y a de la place, mais ils n’accepte pas les chiens. Comment cela se pourrait-il ? Ils ont deux cagnettes qui s’excitent derrière la baie vitrée du salon. L’endroit et chic et glacial. Alors le Patron explique qu’il a surtout besoin de recharger nos batteries pour la nuit. Il peut sans problème dormir dans sa tente, pour autant qu’il ait la possibilité de recharger. A ses mots les propriétaires sursautent. Comme si le Patron aurait été grossier : d’ailleurs « tente » est un gros mots pour ces gens là. Les propriétaire deviennent extrême désagréables. La patronne propose de recharger en énergie pendant … tenez-vous bien … 5 mn. Non, non, non, il n’acceptent pas les chiens. Non, non, non, ils n’autorisent pas les tentes sur leur immense terrain. Ils ne le peuvent pas d’ailleurs. Ils ont signé une charte qui le leur interdit. Le Patron insiste un peu. Il ne demande pas grand chose. Il ne demande pas l’aumône. Le dialogue avec l’homme devient de plus en plus musclé. Le Patron s’entend dire qu’il est ici dans une propriété privée. Il doit évacuer.
On s’en retourne donc.
A la patte d’oie on retrouve les personnes de la maison simple. Ils sont nombreux : une grande famille ou une famille avec des amis. Le Patron explique l’accueil qui lui a été réservé là haut à la Ferme de Villeneuve. Il explique aussi son besoin de recharger nos batteries. On l’informe alors qu’au village il y a la prise pour le camion pizza. Elle se trouve de côté de la mairie, près du DAE, sortant d’une petite fenêtre ; voilà une information excellente.
On se retrouve devant la prise. Le Patron commence les branchement. Une voiture arrive et s’arrête. S’agit-il d’ennuis. Mais non ; il s’agit d’un homme de la maison simple qui est venu vérifier si nous avons trouvé la prise. Incroyable …
Le Patron remercie l’homme de tant de sollicitude.
Le Patron poursuit les branchements. Deux personnes se présentent. Il s’agit d’un couple qui étaient aussi dans le jardin de la maison simple.
La prise est pratiquement dans la rue. Il sera difficile de laissé branché toute la nuit en allant bivouaquer au parc plus loin. Il faudra bivouaquer à côté. Il y a là un olivier et un coin de verdure. Pas assez grand pour la tente mais suffisant pour le matelas.
Ils habitent à deux pas. Le couple propose de brancher nos équipements sur la terrasse couverte de leur maison. Le portail restera ouvert. Nous pourrons ainsi laisser l’alimentation se faire toute la nuit et partir au matin à notre guise.
Ce sont des gens simple et chaleureux. Ils n’ont sans doute pas grand’chose, mais il savent partager.
Le Patron est abasourdi par tant d’empathie et de gentillesse. Il se confond en remerciements.
Leur maison et la terrasse couverte.
Une piscine et un canard qui semble nous inviter à entrer.
Le bivouac est monté. Le téléphone est en charge. Nous n’avons donc plus de réveil matin. L’étape de demain n’est pas longue. Le Patron se dit qu’on se lèvera avec le jour.
Comme pour l’orage et l’abri qui s’offre, ici après la sécheresse des gens trop riches, la source des gens simples qui désaltère la soif d’empathie.
Voilà les amis, un aperçu de la nature humaine excécrable et adorable tout à la fois.
Olix et Michel
Bonjour à toutes et à tous,
Une étape courte encore agrémentée de beaux monuments dans cette campagne vallonnée agricole du Gers. Elle se termine dans un gîte exceptionnel.
Bonjour à toutes et à tous.
C’est une étape relativement courte. Par le beau temp revenu, elle fut agréable comme une promenade de vieux villages en belles églises.
Bonjour à toutes et à tous,
Après l’étape compliquée d’hier, voilà une étape plus calme qui s’achève dans une bonne chambre d’hôtes.
Bonjour à toutes et à tous,
Une étape compliquée, pertubée par les orages et par le manque de disponibiltés des commerçants.
Il est 5h 30, la sonnerie résonne. A 6 h tout est bouclé, nous quittons notre abri sommaire. Le jour n’est pas encore levé. On distingue les premières lueurs de l’aube, sur un ciel menaçant et splendide. Il ne pleut pas toutefois.
Nous dépassons un étang
Le jour est levé. Au fond le ciel est bien chargé.
Les rayons obliques de l’aube dorent le paysage.
A gauche l’averse.
Un panier de toile.
Sur son promontoire Lauzerte est en vue.
Nous l’atteignons. Il est 8 h.
Du belvédère on admire la campagne environnante. Le ciel menace.
Au pied du village une boulangerie est ouverte. Et le Patron, trop ballot, ne prend pas la précaution de s’approvisionner en viennoiseries. A côté et sur la place centrale tous les bars sont fermés !
Alors on visite l’église.
Les vitraux sont très beaux. Ils n’illustrent pas des passages des Ecritures toutefois, ou la culture du Patron n’est pas assez vaste ni assez profonde … lol
Lauzerte la déserte
Il est 9 h quand nous sortons de la visite. Nous avons urgeamment besoin de recharger nos batteries. Effectuer cette recharge dans un bar en prenant le petit déjeuner est l’idéal. L’Office du Tourisme ouvre ses portes et tous les bars ont toujours les leurs fermées . Le Patron sollicite de la jeune femme de l’accueil de pouvoir se brancher à une prise électrique. C’est bien sûr possible. Sur un petit géridons près de la prise le Patron sort le matériel électronique et met tout en charge : collier gps, batterie portable, tablette, iPhone avec sa coque-batterie. Nous y resterons de 9 h à 11 h. A 10 h le bar mitoyen de l’Office du Tourisme ouvre. Le Patron avec l’accord de la jeune femme de l’office laisse le matériel en charge. Il se dirige au bar et demande s’il est possible de prendre un petit déjeuner. Nous n’avons rien mangé depuis notre départ à 6 h. Il s’entend répondre que ne sont servies que des boissons et aucune nourriture, pas même quelques viennoiseries ! Un comble ! Dépité le Patron retourne à l’Office de Tourisme sans même prendre un café au lait.
A 11 h nous quittons l’Office de Tourisme. Le Patron est décidé à manger le hors sac. Il lui faut acheter du pain et un saucisson. Nous retournons à la boulangerie qui fait aussi épicerie. Plus aucune viennoiseries et pas de saucisson. Le boucher de la rue est fermé le lundi et le mardi. Avec le pain le Patron achète quelques charcuteries espagnoles sous vide disponibles. En face une pizzeria. Il est 11h40. Le Patron demande s’il est possible d’avoir un grand-crème. Non ils ne font pas bar. Nous nous éloignons un peu désemparés. Puis se ravisant, la jeune femme de la pizzeria nous rejoint de l’autre côté de la place pour nous dire qu’elle veut bien servir un grand crème. Sur la terrasse, devant son grand-crème le Patron réfléchit. Il faut absolument qu’il mange et la pizzéria ouvre à midi. Il décide de rester et de manger une pizza. Il est le premier client. Rapidement la terrasse se remplit.
Après avoir mangé, c’est finalement à 13 h que nous repartons. Arrivé à 8 h, nous aurons passé cinq heures à Lauzerte pour une très faible efficacité.
A partir de là nous quittons le chemin de Compostelle.
C’est avec un plaisir immense que le Patron retrouve la solitude du cheminement. Plus personne, ils sont tous sur le « Compostelle ». Et le chemin et le ciel sont dégagés.
Un dernier regard sur Luzerte la Déserte sur son promontoire et ses commerçants absents et defaillants.
Et nous croisons un pigeonnier.
Puis le ciel se charge à nouveau. Un orage déverse des trombes d’eau. Là encore à peine le temps d’enfiler la veste ; compte-rendu de la météo le sur-sac est en place en permanence. Quelques 100 m plus loin nous trouvons un abri ; la Providence …
La pluie cesse. Les cieux se dégagent à nouveau. Nous repartons.
Nous arrivons au très joli village de Montagudet, sur un autre promontoire.
Au loin, mais pas si loin, le ciel menace à nouveau. Ce soir c’est bivouac. Il ne faudrait pas qu’il pleuve trop.
Nous poursuivons.
Le ciel est encore clair. Nous croisons une mare,
une fleur.
La menace se précise.
Il pleut. Nous arrivons à Miramont-de-Quercy sur son promontoire aussi. Très beau village restauré. Une voie majestueuse le traverse comme la voie professionnelle d’Ishtar à Babilone, mais pas un équipement pour s’abriter. Une auberge : chez Bernadette ; fermée bien sûr ! Le Patron trouve un abri sous un auvent ridicule. Sous une pluie devenue plus légère nous repartons. A l’ouest le ciel se dégage.
Et nous croisons une charmante petite chapelle : fermée.
Puis une mare.
Il nous faut encore avancer, nous devons être demain soir avant 16 h à Valence d’Agen où l’Assistance nous a réservé une chambre d’hôtes. Nous marcherons ainsi jusqu’à 20 h, pour finalement planter le bivouac dans un endroit pas excellent, mais au sec et sans pluie. On est quand même tout crottés.
J’attends que le bivouac soit disponible.
Pour m’y reposer.
Voilà les amis : quelle journée ! Contrariée par une météo capricieuse et les aléas des offres commerciales déficientes. Toutefois les vues sur les paysages furent splendides.
Olix et Michel
Bonjour à toutes et à tous,
Une étape un peu catastrophe du fait des orages, mais qui se termine relativement bien.