20240708_Rethymno-Héraklion Transfer

Au point bleu
Les site à visiter autour d’Héraklion
Le tracé du jour
Le tracé du jour plus en détail
Rethymno – La forteresse – il est 08:00
Il est 08:00 du matin : bravo les mamy ! Elles sont un peu « enveloppée » mais elles sont courageuses
Il est 08:00 du matin : bravo les mamy ! Elles sont un peu « enveloppée » mais elles sont courageuses
Rethymno – la BusStation

Le studio à Héraklion
Il est dans la vieille ville (environ 50€/nuit ce qui est très raisonnable pour Héraklion). Je suis très content il est très bien équipé et très confortable. Il gagnerai toutefois à bénéficier de reliftage. Je préfère ce genre d’hébergement qu’une chambre d’hôtel, on y est d’avantage autonome pour faire un peu de cuisine, c’est plus économique. J’évite maintenant les restos. Leur cuisine finit par perturber le transit.

La chambre
Une cuisine tout équipée
La salle de bain : bon la douche dans le wc c’est très moyen

Bon je vous explique la suite parce que la fin du séjour s’annonce.

À Héraklion j’y reste jusqu’au 14 juillet matin pour visiter les 5 sites archéo que j’ai sélectionnés.

Les site à visiter autour d’Héraklion


Puis je souhaite aller sur la plateau du Lassithi

Les 2 zones restant à visiter : le plateau du Lassithi et à droite

où 4 sites sont intéressants. Je souhaite m’établir à Tzermiado, le gros bourg du Lassithi comme base.
Le plateau de Lassithi que j’ai pu voir des hauteurs de Dreros

https://paysdecham.fr/20240513_neapolis-dreros/

2 questions se posaient :
– comment se rendre à Tzermiado ?
– y a-t-il à Tzermiado une location de scoot possible ?

La réponse à la 1ère question répond à la seconde.
Les bus pour Tzermiado sont le lundi (ce jour) et le vendredi à 13:30 : inadéquat.
Il faut donc envisager un moyen de transport autonome pour me porter à Tzermiado le 14 juillet et circuler sur place et me ramener à Héraklion le 20 juillet.
J’ai donc loué un scoot du 09 au 20 juillet. Je me rendrai à Tzemiado en scoot. Il y a 55 km. Ce n’est pas un problème. Toutefois il me faudra piloter le scoot pour l’aller et le retour d’Héraklion à Tzermiado avec le gros sac à dos. Mais j’ai confiance.
C’est pourquoi j’ai loué un bon scoot pour 12 jours du 09 au 20 juillet. J’ai payé la location un peu plus cher pour cela : 400€ au total soit 33 €/jour par rapport à d’habitude à 25€/jour.
Le 20 juillet je suis de retour à Héraklion où je me pose pour 1 ou 2 jours, ce qui porte un vol de retour aux environs du 23 juillet.

Voilà les amis,

À bientôt,

Michel

20240707_Syvrita

Au point bleu
Le tracé du jour

Le trajet aller

Rethymno au petit matin
La gorge qu’enjambe le pont
Le Mont Ida/Psiloritis, qui a perdu ses derniers névés depuis ma visite d’Apoudoulou à son pied.

Syvrita – histoire

Chronologie Minoenne

Syvrita fut l’une des plus importantes cités de l’ouest de la Crète. Son nom a été lu pour la première fois sur des tablettes écrites en linéaire B, découvertes
dans le palais de Cnossos. C’est sur la colline de Kefala qu’est situé le site archéologique que l’on peut l’atteindre via le village de Thronos. Les premières
habitations sur la colline datent du Minoen Récent (vers 1700-1450 av. J.-C.). Le site a continuellement été occupé de la fin de l’Age de Bronze jusqu’à
l’Age de Fer. La cité fut très florissante durant l’époque romaine. On peut voir les divers objets trouvés lors des fouilles au Musée Archéologique de
Réthymnon.

La cité& minoenne de Syvrita semble avoir été fondée tardivement par les « Minoens » qui cherchaient refuge dans les endroits reculés et inaccessibles des montagne devant l’invasion des Grecs mycéniens puis des Doriens, comme ce fut le cas pour d’autres cités étéocrétoise telles que Pressos et Karphi. Le toponyme Syvrita semble être d’origine minoenne , « su-ki-ri-ta », nom qui a donné Syvrita : les habitants de la cité se nommaient Syvritiens.
À partir de l’époque archaïque et de l’époque classique, au Ve siècle avjc, la cité de Sybritos commença de prospérer, sons doute favorisée par sa position stratégique qui lui permettait de contrôler l’accès aux centres importants du Sud de la Crète, Pressos et Gortyna, depuis la côte Nord et la ville dorienne voisine d’Euletherme, située à environ 8 km au Nord en ligne droite. La cité était construite sur des terrasses en raison de la grande déclivité du terrain : la ville basse s’étendait dans un rayon d’un km atour de l’acropole. L’eau arrivait jusqu’à la cité depuis très loin par un système d’adduction d’eau impressionnant pour l’époque.
À son apogée, la domination de Sybritos s’étendait sur la fertile vallée d’Amari, irriguée par le fleuve Platys ; son port était l’ancienne Soulia, qui est probablement aujourd’hui le villat côtier d’Agia Galini, situé à l’embouchure du fleuve Platys.
Sybritos fut l’une des premières cités crétoises à frapper sa propre monnaie ; de l’époque hellénistique on a découvert 15 types de monnaies différent, des stratères d’argent présentant des effigies d’Hermès, de Dionysos ou de Zeus ; au revers on note l’inscription « Syvritiens ».

Screenshot

L’ascension au site

Un bon fléchage
Le sentier de montée au site
Un banc de pierre accueillant au cours de l’ascension
Le village de Tronos et la vallée d’Amari

Au loin dans la vallée d’Amari, le site archéo de Monastiraki, visité hier

La visite du Site

Vue générale du sit

Bâtiment A1

Dans le mur à gauche de l’esplanade, ce qui semble être un autel
Les pierre sont soigneusement biseautée et comporte encore des traces d’enduit

Bâtiment A2

Bâtiment 3

Batiment 2

Bâtiment 1

Bâtiment B1

La chapelle de Panayia

Au centre du village de Thronos s’élève la petite église de Panagia, dédié à la Dormition de la Vierge. Cette petite église date du début du XIVe siècle, vers 1300, à l’époque vénitienne. Cette petite église a une seule nef a été édifiée à l’emplacement de la nef Nord de l’ancienne basilique paléochrétienne à trois nef datant du Ve ou du VIe siècle. On distingue encore les absides en demi-cercle et des restes du sol en mosaïque de l’ancienne basilique. L’ancienne basilique était quatre fois plus vaste que l’église actuelle. Sur le linteau de la porte d’entrée on remarque l’écusson de la famille des Kallergis.

Le trajet retour

Une originale porte de garage dans le village Tronos

À bientôt,

Michel

Bonus Track

20240706_Monastiraki

Les sites archéo à visiter
Le parcours du jour

Le trajet aller

Monastiraki le site minoen

L’entrée du site
L’arrière-plan du site

Histoire

Chronologie Minoenne

Le centre palatial minoen de Monastiraki est situé dans la vallée d’Amari, sur les contreforts sud-ouest du mont Ida (Psiloritis), dans un endroit qui surplombe l’accès à la route naturelle qui relie les côtes nord et sud de la Crète. Le centre était en communication directe avec le complexe voisin d’Apoudoulou et le centre palatial minoen de Phaistos. (sites que vous connaissez : nous les avons visités)

Le site a été nommé d’après le village moderne voisin. Son nom ancien reste inconnu, mais il pourrait s’agir du minoen « Su-qi-ri-ta », comme mentionné dans un texte linéaire A et B, connu sous le nom de Sybrita dans la période historique. Cinq secteurs distincts ont fait l’objet d’une enquête approfondie, mais la fouille est loin d’être complète.

Chronologie

Les premières traces d’habitation datent du début de l’âge du bronze (environ -3200 -1900 av. J.-C.) et ont été découvertes près du grand rocher dominant le centre du site, surnommé Kokkinos Charakas par les habitants modernes de la région. Le centre palatial minoen date de l’âge du Bronze Moyen (-1900 -1700 av. J.-C.), la période Protopalatiale, une époque où les premiers centres palatiaux ont été construits à travers la Crète. Le Centre Palatial a été complètement détruit par un incendie, peut-être par un ou plusieurs tremblements de terre. Le feu était si intense par le bois utilisé dans les planchers des étages supérieurs et de la maçonnerie, l’huile stockée dans les salles de stockage et les lampes à huile qui brûlaient continuellement, même pendant la journée, dans les pièces semi en sous-sol. Le site a été abandonné après la destruction. Il a été partiellement réoccupé à la fin de la période minoenne (12e av. J.-C.) et à nouveau dans la période hellénistique (-323 -67 av. J.-C.)

Planification urbaine et architecture

Le Centre Palatial était organisé de manière centralisée, comme le suggère son architecture. Il y a un réseau routier fixe. Une route centrale avec un drain pour l’évacuation de l’eau de pluie traverse le complexe des aires de stockages et des ateliers (East Complex). Cette route suit le relief du terrain et se croise avec d’autres, dont l’une mène à un réservoir d’eau potable (Complex Est).
Les structures excavées comprennent des bâtiments monumentaux (complexe ouest) et de nombreux grandes zones de stockage et ateliers (à l’Est et Sud-Ouest du Complex Est). Les murs ont été construits avec des pierres grossièrement taillées, avec du mortier et parfois de l’argile comme matériau de liaison ; des traces de poutres de liaison en bois ont également été identifiées par endroits. Les murs de séparation encore en place sont faits de briques de boue (briques d’argile séchées au soleil).

Organisation administrative et sociale

Le Centre palatial fonctionnait comme une plaque tournante pour la collecte, le stockage, le contrôle et la distribution de la production agricole, comme en témoignent les trois archives de sceaux trouvées sur les lieux. Les scellés sont un fragment d’argile portant des impressions de sceaux sur leur surface et utilisés à l’origine sur divers objets sur comme des bocaux et d’autres récipients, des portes pour vérifier leur contenu.

Deux scellés et les différentes façons de les poser

Par la suite, après l’achèvement des transactions, elles ont été archivées dans le cadre des dossiers administratifs. Le sceau indique le caractère palatial de l’installation et son lien avec le palais de Phaistos, où des archives similaires ont été identifiées.
L’économie était basée sur l’agriculture et l’élevage. Les animaux domestiques les plus courants étaient les chèvres, les moutons, les bovins et les porcs. Des os d’animaux sauvages, tels que des cerfs, ont également été identifiés.
Le complexe abritait également des installations de tissage, comme en témoigne les poids du métier à tisser, à la fois scellé et non scellé, découvert lors de la fouille.

Les découvertes

Les découvertes importantes du site comprennent des sceaux, des outils pour la transformation des aliments, divers récipients en pierre et en argile, ainsi que des pithoi et d’autres grands pots de stockage découverts sur place. Des artefacts de haute qualité, des articles de luxe et des objets de prestige, tels que la poterie dite Kamares – nommée d’après la grotte de Kamares dans le contrefort sud du mont Ida (Psiloritis) où elle a été identifiée pour la première fois – ont également été trouvés.

Le Complex Est : salles de stockage et ateliers

Le complexe Est est un grand complexe de bâtiments d’au moins deux étages, avec plus de 90 chambres, dont certaines d’entre elles étaient interconnectées. Il a eu deux phases de construction et le complex a été détruit par un incendie vers 1700 av. J.-C. Le rez-de-chaussée comprenait principalement des salles de stockage et des ateliers, à l’étage supérieur le salon et des espaces administratifs. La preuve d’activités religieuses a été identifiée dans certaines pièces.
Des espaces extérieurs pavés aménagés sur des pièces remblayées de la phase précédente ont été découverts dans le secteur nord-est du complexe. Ces espaces étaient équipés de fonctionnalités ouvertes, peut-être associées à la cuisine. Une structure circulaire de fortune contenant du charbon de bois et des os d’animaux a été interprétée comme un four, car elle ressemble aux fours crétois traditionnels.
Une citerne et les marches qui y mènent ont été découvertes dans le secteur nord-ouest du complexe Est. La citerne contenait de l’eau des toits des bâtiments alimentée par un conduit qui longeait la route principale du site. Le conduit a été étanché de mortier hydraulique, et l’eau passait à travers de petits bassins de sédimentation pour la purification avant d’atteindre la citerne. De cette façon, les habitants du Palais ont eu accès à de l’eau propre et potable. Plus tard, la route a été bloquée par un mur, mais le conduit est resté en service.
À l’intérieur du complexe de l’Est se trouve une archive de plus de 900 scellés. Ceux-ci ont été stockés dans un espace à l’étage supérieur jusqu’à leur inventaire final à la fin de la procedure administrative. Ils indiquent un contrôle administratif strict et confirment l’identification du site en tant que centre palatial. Ils ont été trouvés avec des fragments de briques, de récipients et de charbon de bois à l’intérieur de grands bocaux de stockage (pithoi) au rez-de-chaussée, où ils sont tombés lorsque l’étage supérieur s’est effondré.
De nombreuses vaisselles ont été trouvés à l’intérieur du complexe. L’analyse de leur contenu a révélé des résidus de fruits, de légumes à feuilles, d’huile d’olive et d’autres huiles végétales. Des traces de vin mélangées à de la résine et des spiritueux de raisin distillés, comme le tsikoudia moderne, ont également été identifiés. De nombreux poids de métiers à tisser ont également été découverts, ce qui suggère que les activités de tissage ont eu lieu à l’étage supérieur, où se trouvaient les métiers à tisser. La présence d’os de moutons matures souligne l’importance du tissage pour l’économie du Palais.
Pendant la période hellénistique, un habitat a été établie sur une partie des vestiges minoens dans la zone excavée la plus méridionale du complexe oriental.

La rue et la canalisation de collecte des eaux de pluies
La rue et la canalisation de collecte des eaux de pluies
La rue et la canalisation de collecte des eaux de pluies
La rue et la canalisation de collecte des eaux de pluies
Une rue
Une rue
Le four
Le four

Kokkinos Charakas : le rocher central

Le grand rocher escarpé qui domine la colline du centre palatial est surnommé Kokkinos Charakas (roche rouge) par les habitants, car sa couleur grise devient rouge au coucher du soleil. Cette roche semble avoir eu une double fonction : elle était à la fois un lieu pour les rituels, comme l’indique la présence de figurines similaires à celles découvertes dans les Sanctuaires de Pics Minoen, et une balise de feu pour transmettre des messages sur de longues distances, comme l’indiquent les fragments de l’argile brûlée qui formaient le plancher de la balise.
Le sommet de la roche était atteint par des marches raides soutenues par des murs. Les murs étaient recouverts d’un épais plâtre blanc et formaient une sorte de façade devant l’imposant rocher. Des structures similaires ont été construites sur d’autres Sanctuaire de Pics Minoens.
Les fondations d’une petite structure enrobée de plaque blanche ont été identifiées au sommet de la roche, tout comme un mur étroit, qui ne faisait pas partie d’un bâtiment et qui pouvait appartenir à un autel. Sur le côté nord escarpé de la roche, une crevasse contenait des restes de poterie et de minces fragments de plâtre avec une décoration colorée. Des crevasses ayant un contenu similaire se trouvent dans les Sanctuaires de Pics Minoens.
Des traces d’un accès échelonné ont été identifiées à la base de la roche. Sur la face est de la roche se trouvent les vestiges d’un important sanctuaire construit dans une zone où la roche forme plusieurs cavités. Ceux-ci avaient été utilisés au début de l’âge du bronze par les premiers habitants de la colline, comme le suggèrent la poterie et d’autres artefacts. Les cavités ont finalement été remblayées et le sanctuaire a été construit au-dessus d’elles. Les constructeurs du sanctuaire considéraient évidemment les cavités comme importantes et les associaient à leurs ancêtres. Pour cette raison, ils ont placé leur contenu à l’intérieur d’un dépôt à peu près circulaire créé directement devant l’entrée du sanctuaire en sculptant partiellement la roche. Le dépôt était rempli de fragments de poterie, sur lesquels était placé un calice du début de l’âge du bronze (v. -2700 -2500 av. J.-C.). Le dépôt a ensuite été scellé avec de la terre et du plâtre.
Le sanctuaire comprenait plusieurs salles interconnectées et était accessible par une construction à échelons. Les roms avant ont été palterés et avaient deux bancs bas qui étaient probablement utilisés pendant les rituels. Deux phases de construction ont été identifiées. Il semble que le sanctuaire ait été détruit, peut-être par un tremblement de terre, puis reconstruit. Des fragments d’une grande table d’offrande incrustée dans le plâtre d’un banc pendant la reconstruction confirment la fonction rituelle du bâtiment.

La vue du sommet
Le Mont Ida/Psiloritis vu du sommet et la plaine de l’Amari

La cour centrale

Sur le grand plateau rectangulaire au sommet de la colline occupé par le Centre palatial se trouve un espace en plein air entouré de murs. Il s’agissait probablement d’une cour centrale, une zone de rassemblement pour les résidents. De tels espaces sont connus depuis les palais minoens et les soi-disant « bâtiments de la cour ».
Il y avait deux entrées à la cour : une au sud-ouest, au bout de la route qui passait devant le bâtiment des archives de sceaux dans le complexe sud-ouest, sous la forme d’un couloir pavé entre deux grands bâtiments, et une deuxième entrée plus petite au nord-est de la cour, apparemment destinée uniquement aux résidents du centre palatial.
La cour centrale avait un sol en terre. De nos jours, le socle rocheux naturel est visible dans de nombreuses parties de la cour, où des fosses peu profondes, peut-être destinées aux plantes, avaient été creusées.
Depuis la cour centrale, un grand couloir, partiellement pavé, peut-être sans toit, mène au rocher connue sous le nom de Kokkinos Charakas (Red Rock). Ce couloir traverse une zone avec cinq marches basses à côté de la plate-forme. Les marches n’appartiennent pas à un escalier, car elles ont été formées dans le sol, sans fondation solide. Il semble que ces éléments aient formé une zone d’observation pour les processions qui commençaient à l’extrémité de la cour centrale en direction du grand rocher, pendant les rituels qui ont lieu à certaines périodes de l’année. Les zones d’observation et les zones théâtrales sont bien connues dans le palais minoen, comme celles de Knossos et Phaisos. Dans le centre palatial de Monstiraki, la zone d’observation a la particularité d’être adjacente à un couloir plutôt qu’à la cour ouverte.
Le long couloir menant à la roche reposait sur un mur de soutènement. De petits murs construits à intervalles, maintenant visibles à la surface du couloir, ont rendu la structure robuste. Les pièces précédentes sous le couloir furent remplies pour sa construction.

Le complex Sud-Ouest

La zone du bâtiment aux archives des scellés

Une route qui suit le relief naturel mène des champs environnants au centre palatial et se termine dans un grand bâtiment, dont la fonction était associée au contrôle administratif de la production. Les salles de stockage et les ateliers occupaient le rez-de-chaussée, une archive de scellés était conservée à l’étage supérieur. Lorsque le bâtiment a été détruit, probablement à cause d’un tremblement de terre, l’étage supérieur s’est effondré et les scellés sont tombés dans la salle de stockage en dessous. Des fragments de plâtre coloré trouvés avec les scellés suggèrent que la pièce où ils étaient conservés était particulièrement bien aménagée.
Le bâtiment semble avoir des chambres avec de grandes fenêtres et peut-être un balcon orienté au sud-ouest donnant sur la campagne et la route. Pendant le tremblement de terre, de nombreux objets de l’intérieur des pièces sont tombés à l’extérieur et se sont répandus sur les terrasses basses qui ont probablement formé un jardin. Les trouvailles comprennent des récipients en poterie – principalement des récipients à boire et des récipients pour servir des liquides – et un important grand modèle en argile d’un sanctuaire.

Ce modèle en terre cuite d’une construction représente une structure de deux étages avec un plancher supérieur presque entièrement préservé avec un toit plat et des ouvertures – portes et fenêtres – de tous les côtés. Un balcon est décoré de « cornes de consécration », ce qui indique que le bâtiment était un sanctuaire. La colonne à côté de l’entrée principale est une caractéristique intéressante.
Les piliers et les multiples fenêtres, figures typiques de l’architecture des bâtiments minoens, suggèrent que le modèle reproduit les bâtiments réels de la période (-1900 – 1700 av. J.-C.). L’entrée principale en arche du rez-de-chaussée suggère que les Minoens étaient familiers avec les structures en arche, qui étaient connues à la fois en Égypte d’environ -2400/-2300 av. J.-C. et le Levant. Un kernos, un récipient rituel en pierre probablement utilisé pour les offrandes de semences, a été trouvé avec le modèle du sanctuaire.
Le bâtiment d’archive des scellés été détruit pendant la période protopalatiale (-1900 -1700 av. J.-C.) et ses ruines ont été incorporées dans une terrasse soutenue par un solide mur de soutènement. Des fragments d’un four à poterie ont été trouvés dans le remblai de cette terrasse.

Un kernos
Deux scellés et les différentes façons de les poser
La route conduisant au Complex Sud-Ouest et le mur de soutènement constuit sur les ruines du bâtiment

Le complex Ouest

Salle à la base de colonne
Le Complex Ouest et la Cour Centrale
Le Complex Ouest avec ses salles de réception, ses cours, ses terrasses, et l’escalier conduisant à la terrasse inférieure sur un panorama de la vallée Amari
Salle à la base de colonne
Salle à la base de colonne
Salle à la base de colonne
Salle à la base de colonne
Salle à la base de colonne : le seuil
Un pavement
La terrasse inférieure
La terrasse inférieure
La terrasse inférieure
La terrasse inférieure
La terrasse inférieure : panorama sur la vallée d’Amari

Le trajet retour

Le petit restaurant
Je me suis régalé

À bientôt,

Michel

20240705_Eleutherma

Les sites archéo à visiter
Le tracé du jour

Quelques photo de Rethymnon le soir

L’animation bat son plein

Ce ne fut pas vraiment une bonne journée.

Du fait de la préparation d’une expo sur Picasso, les Altesses Royales espagnoles font le déplacement ce vendredi 5 juillet à Eleutherma. Du coup pour assurer leur sécurité les 3 principaux lieux d’intérêt archéo que sont le musée, la nécropole Orti Petra, l’habitat Katsivelos, sont fermé pour la journée. Quand j’arrive au musée j’ai compris que seul le musée était fermé. Que nenni, pour que ces « Altesses » puissent visiter le site loin des misérables et méprisables roturiers plébiens, tout est bouclé pour la journée. Je dis bien : pour la journée. Alors qu’on aurait pu imager les sites fermés le temps de leur visite privé d’Altesses. J’ai réalisé qu’il en était ainsi quand j’ai souhaiter visiter la nécropole Orti Petra où j’ai eu une altercation avec la gardienne : j’ai forcé le passage. Mais, sous la menace de la police, j’ai renoncé.
Je remercie ces « Altesses » pour leur indélicatesse. Mais ça ne m’étonne pas : la royauté c’est ridicule.

Eleutherma – histoire

Une rencontre unique avec le passé s’ouvre au visiteur sur les contreforts nord du Psiloritis dans le parcarchéologique le plus important de la préfecture de Réthymnon, et dont les fouilles continuent aujourd’hui. Eleftherna, dont le nom est tiré de l’un des Kourètes Eleftherna, celui qui frappait son bouclier de bronze pour dissimuler les cris du petit Zeus et empêcher son père Cronos de le dévorer, est situé à environ 25 km de Réthymnon. C’est l’une des villes les plus prestigieuses de Crète dans les années géométriques et archaïques, une époque au cours de laquelle les épopées homériques se sont propagées. En effet, dès le IVe siècle, la ville a eu le privilège de frapper sa propre monnaie.
Des fouilles systématiques sur le site ont débuté en 1985 par l’Université de Crète et ont, jusqu’à aujourd’hui, mis au jour de remarquables vestiges archéologiques datant du 3e millénaire avant notre ère.

La ville antique d’Eleftherna s’étend sur les collines de Pyrgi et Nisi, où divers monuments et vestiges matériels ont été retrouvés éparpillés. Dans l’acropole, des vestiges de bâtiments de l’époque romaine et paléochrétienne ont été mis au jour ainsi qu’une partie d’une tour fortifiée. Quelques maisons romaines détruites après le puissant tremblement de terre en 365 aprèsJésus-Christ se distinguent, ainsi que de grands réservoirs d’eau, une immense carrière de roche calcaire, des nécropoles romaines, un parement romain muni de deux hypocaustes, une route pavée en pierre, tout un quartier datant de la période hellénistique composé de résidences et un pentastyle propylée de style dorique (400 avant Jésus-Christ) mais également un grand bâtiment public datant probablement de l’époque hellénistique (IIe – Ier siècle avant Jésus-Christ). Un pont remarquablement bien conservé avec un arc en pointe, datant également de l’époque hellénistique (IIe siècle avant Jésus-Christ) est particulièrement intéressant, mais aussi, au lieu-dit de Katsivelos, la basilique de l’Archange Michel, construite au 5e siècle après Jésus-Christ et découverte sur le site d’un ancien sanctuaire hellénistique.
Sur le site d’Orthi Patra, dans la partie ouest de la colline, une nécropole datant de l’époque géométrique et archaïque a été trouvée. Parmi les découvertes importantes et impressionnantes, un bûcher funéraire du 8e siècle a été mis au jour (730-710 avant Jésus-Christ), appartenant à un éminent guerrier, probablement âgé d’environ 30 ans. La description de cet enterrement avec la découverte d’un corps sans tête et sans membres et du corps non brûlé près du bûcher contient une comparaison homérique avec les funérailles de Patrocle dans le chant XXIII de l’Iliade. En outre, les fouilles ont mis également au jour un cénotaphe. C’est un grand bâtiment de forme presque carrée, probablement construit pour commémorer la mémoire de ceux tombés loin de leur patrie. En d’autres termes, il représente un des premiers monuments funéraires du Soldat Inconnu. D’autres sépultures ont mis au jour des bijoux raffinés et des vases attestant les relations d’Eleftherna avec la Phénicie, l’Égypte, la Chypre, les Cyclades et la Méditerranée orientale. L’étude d’un assemblage funéraire de quatre squelettes de femmes, âgées de 7 à 70 ans, mortes ensemble, sans doute suite à une pandémie, reflète l’identité et la place de choix dans la communauté locale. Cet assemblage funéraire de « prêtresses aristocratiques » ainsi désigné, a propulsé Eleftherna dans les découvertes les plus impressionnantes au monde en 2009, selon le magazine Archeology.

Le parc archéologique est conçu dans une zone avec des sentiers et des signalisations, reliant les différents sites fouillés et tous les points d’intérêt à découvrir. Terminez votre visite par le Musée Archéologique d’Eleftherna lequel contribuera idéalement au progrès des connaissances de la ville antique, en éclairant les aspects de l’histoire crétoise inconnus du grand public.

La Dame d’Auxerre

La Dame d’Auxerre’ Acquise par le musée du Louvre après avoir été redécouverte en 1 907 dans les réserves du musée d’Auxerre, cette statue est l’un des exemples les plus illustres de l’art grec archïque et notamment du style dédalique.

Haute de 75 cm, elle représente une figure féminine debout, déesse ou mortelle, caractérisée et par ses volumes denses et resserrés. La main droite est
par sa posture frontale, hiératique posée sur la poitrine dans un geste de prière ou à’offrande. Le personnage arbore la chevelure typique de l’art dédalique, une sorte de perruque qui retombe lourdement en six nattes I sur le dos et se dispose en mèches arrondies (« en escargot ») sur Ie front. La statue était rehaussée d’une vive polychromie dont on conserve quelques traces. La provenance de l’ouvre est inconnue, mais la nature du calcaire et les comparaisons avec des objets crétois en bronze, en pierre ou en terre cuite rendent l’origine crétoise fort probable.
Selon certaines hypothèses, la statue pourrait provenir des anciennes fouilles de la nécropole à’Éleutherne, au nord de la Crète, réalisées à la fin du XIXe siècle. Elle daterait des années 640-630, une estimation établie par analogie avec Ie style de la céramique corinthienne contemporaine consacré aux dieux. Ces monuments sont aussi les Premiers témoins de la recherche que les artistes grecs mèneront inlassablement au fil des siècles sur la représentation du corps humain.
D’abord statiques et frontales, ces statues s’animent progressivement jusqu’à atteindre, dans l’art classique du rr siècle, l’un des plus hauts défis artistiques, que l’on retrouvera dans la sculpture de la Renaissance avec, par exemple, le David de Michel- Ange.

Screenshot

Eleutherma – Visite

L’affichage au musée

Annonce
Le Bureau des antiquités de Réthymnon annonce qu’en raison de l’ouverture de l’exposition temporaire intitulée « Picasso en Crète : la joie de vivre », qui sera accueillie au Musée, le site archéologique et le Musée de l’ancienne Eleutherma resteront fermés le vendredi 5-7-2024.

Tu parles « la joie de vivre » pas joyeux pour ce qui ce jour là sont à Eleutherma pour visiter. Et surtout fermé du fait de la visite ce jour là de ces « Altesses Royales » espagnole …. !!!!

Un plan médiocre qui n’indique pas où l’on est
Screenshot

L’acropole

Le site est immense : un bon réseau de sentiers avec une signalisation appropriée le balise.

Pour comprendre : le site antique s’étend sur un épaulement rocheux (sur lequel se trouve l’acropole) et sur les 2 vallons qui l’enserrent.

L’aqueduc souterrain

La citerne romaine

L’enduit d’étanchéité de la citerne
J’y rencontre une sympathique petite famille française de Montpellier

La visite se poursuit

La nécropole Orti Petra

Le pont romain

L’habitat d

L’habitat sur l’arête

L’olivier montre la profondeur de la fouille archéo
Le drainage des eaux

L’habitat grecque et la basilique

Le retour à Rethymnon

Vue sur l’arête et l’acropole
Tout est bien qui finit bien

À bientôt,

Michel

Bonus Tracks

20240704_Vrysinas

Au point bleu
Les sites archéo à visiter
Le site archéo du jour : Vrysinas
L’itinéraire du jour

Vrysinas – un sanctuaire de montagne

Chronologie Minoenne

Vrysinas : offrandes votives de la période protopalatiale -1900 -1700

Orantes féninines
Idoles bovines
Idole bovine
Idole bovine
Offrandes de poterie
Orants en bronze en posture d’adoration

Le massif du Vrysinas, au sud de Rethymnon, culmine à 858 m avec une vue splendide sur tous les environs. Le sommet près de l’église du Saint-Esprit est entouré d’un plateau troué de dépressions karstiques creusées dans les calcaires dolomitiques.
En 1962, l’archéologue Paul Faure reconnaît en ce lieu les caractéristiques d’un sanctuaire montagnard. Les différentes campagnes de fouilles qui s’en suivront confirmeront l’intérêt du site. En effet, l’espace sommital a été le théâtre d’une intense activité cultuelle à l’époque minoenne comme en témoignent les différents objets votifs trouvés sur place. Outre les nombreuses offrandes placées dans les anfractuosités de la roche calcaire, comme les
fragments et représentations en argile de figurines animales et humaines, les archéologues ont mis à jour des tessons de poteries provenant de marmites, bols, gobelets coniques… des éléments comportant des inscriptions en
linéaire A, des vases en pierre, des statuettes d’adorants et des haches en bronze de cérémonie. En 2011, c’est un sceau de forme générale parallélépipédique en jaspe pourpre qui est révélé. Une pièce exceptionnelle dont les faces sont gravées de hiéroglyphes, un exemple unique à ce jour de l’écriture minoenne la plus ancienne en Crète occidentale.


L’abondant matériel ainsi collecté et sa diversité, la forte concentration de figurines (plus de 800 identifiées) permettent de conclure que le sanctuaire de plein air a été le lieu de rituels depuis la période protopalatiale (1900- 1700 av. J.-C.) jusqu’à la fin de l’ère minoenne (1450-1050 av. J.-C.) bien que la plupart des découvertes soient datées de – 1700 à – 1500, c’est à dire à la période néopalatiale, ce qui laisse à penser que l’activité cultuelle y était plus régulière ou plus importante à cette époque.
Le Vrysinas était donc bien «une sainte montagne », d’une ascension assez aisée et aux caractéristiques similaires à d’autres sanctuaires de sommet tels les monts Petsofas, Kofinas, Iouktas…
Enfin, si l’essentiel des fouilles a confirmé l’intérêt porté au Mont Vryssinas par la civilisation minoenne, il est important de noter que les archéologues ont par ailleurs détecté des traces antérieures d’occupations du site, au Néolithique final (4000-3200 av. J.-C.).

Vrysinas – visite

Rethymnon 08:30
Rethymnon
Le golf de Giorgiopoulis
Rethymnon
Rethymnon
La piste que j’ai emprunté
Le gardien mon scoot
Le portail de la chapelle
La clef est dans la serrure … ouf !
Icône : Jésus dit « Le Christ » (L’Oint)
Icône : la decollation de St Jean le Baptiste

L’histoire de la décollation (j’écris de mémoire)

St Jean le Baptiste est l’ermite du Jourdain qui a baptisé Jésus. Il est aussi son cousin, sa mère était la sœur de Marie mère de Jésus.

On plante le décor …

À cet époque Hérode Antipas gouvernait la Judée. Il en était le Roi avec l’assentiment des Romains. Il est le fils d’Hérode le Grand mort en 4 de notre ère. Hérode Antipas avait une relation incestueuse avec sa belle-sœur Hérodiade dont il était l’amant avec laquelle il a eu une fille Salomé.

St Jean le Baptiste ne cessait de critiquer ces mœurs dissolues, ce qui n’était pas du goût d’Hérodiade, la maîtresse d’Hérode Antipas. Pour le faire taire il l’emprisonne dans la forteresse de Macheronte, mais ne le tue pas. Il craint les conséquences politique d’un tel acte avec ce peuple Juif si rétif à l’autorité romaine que représente Hérode Antipas.

La scène se passe au palais de Machéronte (aujourd’hui en Jordanie) sur les hauteurs de la vallée du Jourdain. Hérode y organise une fête avec tous les autres rois et notables de la région. La fête bat son plein. A la fin du repas bien arrosé, Hérode Antipas demande à sa fille très belle de danser pour les invités. Salomé danse. Elle subjugue les convives et son père tout autant. Pour la remercier Hérode Antipas propose de lui offrir ce qu’elle désire.

Sa mère Hérodiade lui souffle à l’oreille de demander la tête de St Jean le Baptiste. Hérode Antipas, stupéfait et redoutant les conséquences politiques d’un tel crime, ne peut cependant se dédire devant ses invités. Il ordonne que l’on ramène sur un plateau la tête de St Jean le Baptiste pour l’offrir Salomé.

Dans les écritures l’on nomme cet épisode : « la Décollation de St Jean le Batiste ».

Dans les églises orthodoxes cette icône de St Jean le Baptiste est souvent présente. Il porte sa propre tête sur le plateau.

Mais nous voilà très loin des Minoens, 2000 ans après.

J’arpente l’arête à la recherche de restes archéo. Elle est difficile à parcourir
L’arrière-pays de Rethymnon
Quelle beauté sauvage
Je reviens de mon aller-retour sur l’arête
L’arête que j’ai parcourue
Je trouve ce qui pourrait être un muret minoen avec un fond de fosse
J’y trouve un tesson
De retour à la chapelle : cet espace couvert qui pourrait bien être les fouilles du sanctuaire Minoen
La piste de descente
La piste de descente
Le Psiloritis dans les lointains

Santuaire miniature et larnax du musée archéo de Rethymnon

Ce modèle en terre cuite d’une construction représente une structure de deux étages avec un plancher supérieur presque entièrement préservé avec un toit plat et des ouvertures – portes et fenêtres – de tous les côtés. Un balcon est décoré de « cornes de consécration », ce qui indique que le bâtiment était un sanctuaire. La colonne à côté de l’entrée principale est une caractéristique intéressante.

Le larnax

Un larnax c’est ça. On y déposait le corps du défunt. On déposait le larnax dans la tombe qui pouvait être une tombe à tholos.

Le larnax représente une scène de « chasse sacrée » dans un paysage rocheux, avec trois figures humaines stylisées, dont l’une tient une double hache, parmi des animaux cornus et des oiseaux paradisiaques.

À bientôt,

Michel

Bonus Track

20240702_AgiaRoumeli – Agio Pavlos

Au point bleu
Le tracé du jour
Le tracé rando du jour
Lissos – la rando d’hier
Le site archéo de Poikilassosium
Le site archéo de Poikilassosium
Le site archéo de Poikilassosium
Arrivé à Agia Roumei
Agia Roumeli
Départ pour la rando
La passerelle au-dessus de la rivière qui descend des gorges de Samaria
La rivière des gorges de Samaria débouche sur la mer de Lybie
Mon itinéraire de rando
C’est minuscule et ça pousse sur du sable
Les fresques paléochrétiennes de l’église St Paul (Agio Pavlos)
Les fresques paléochrétiennes de l’église St Paul (Agio Pavlos)
Les fresques paléochrétiennes de l’église St Paul (Agio Pavlos)
Les fresques paléochrétiennes de l’église St Paul (Agio Pavlos)
Le bateau quitte Agia Roumeli
Les « Samaritains débarquent
Et les bus les attendent

Voilà pourquoi je n’ai pas voulu faire la très renommée descente des Gorges de Samaria, et j’ai préferré la petite chapelle paléochrétienne d’ Agio Pavlos perdue sur une plage solitaire.

À bientôt,

Michel

20240701_Sougia-Lissos

Au point bleu
Le tracé du jour
Le tracé rando

Le bateau de Paleochora à Sougia

Moi j’adore être sur un bateau : je trouve cela magique

Ma rando d’hier
Ma rando d’hier
Sougia

Le chemin de Sougia à Lissos

Le chemin s’élève dans une gorge
Pour déboucher sur un plateau que l’on traverse
Pour redescendr sur le site de Lissos
La petite plaine de Lissos

Lissos histoire

Lissus a été établi à l’époque classique et a prospéré jusqu’à la fin de l’Antiquité. Son nom a été confirmé par des inscriptions. Les débuts de l’histoire de la ville sont inconnus. Lissus avait une puissante flotte de commerce et de pêche.

De toutes les villes qui existaient sur cette partie de la côte, Lissus seul semble avoir frappé des pièces de monnaies. Par sa situation, Lissus semble avoir été un lieu d’une certaine importance commerciale.

Un site difficile d’accès

Lissos Crete est l’un des meilleurs joyaux cachés de Grèce dans un coin reculé du Sud-Ouest de la Crète. Avec l’aide du ferry local Paleochora, rejoindre Lissos est l’une des randonnées des plus agréables. Il faut rejoindre la plage de Lissos et voir les vestiges de la ville antique.
Sur le papier, en effet, Lissos a tout pour ravir les touristes : une baie paradisiaque donnant sur l’azur de la Méditerranée et le grand calme de la campagne crétoise, certes, mais également un bouquet de vestiges archéologiques. Dans les années 1950, des chercheurs ont laborieusement excavé une nécropole gallo-romaine, un théâtre ainsi que les vestiges d’un Asclépéion, c’est-à-dire un sanctuaire dédié au dieu thérapeute Asclépios. Fondé sous le règne de l’empereur romain Tibère, entre 14 et 37, le temple était doté de belles mosaïques. Deux églises byzantines occupent aussi le paysage désolé de l’ancien port.
Abandonné aux alentours du VIIe siècle, Lissos avait survécu au tremblement de terre fatidique de 365 qui a eu raison de ses monuments. La cité était, depuis le IIIe siècle av. J.-C., l’un des quelques ports de sa voisine Elyros, bien que le niveau de la mer soit aujourd’hui redescendu de plusieurs mètres. Monumentalisée à l’époque romaine, Lissos a livré de nombreux vestiges statuaires. Les traces d’un aqueduc et de bains attestent également du confort dont purent jouirent, un temps, les habitants de ce petit port.
Pourquoi, dans ce cas, avoir tant tardé avant de revenir fouiller sur place ? En raison de l’isolement du site, accessible seulement depuis la mer ou via le sentier de randonnée européen A4 qui file par monts et par vaux le long de la côte méridionale de la Crète. Pour rendre le site plus attractif, la région a revu la signalisation et le parcours du sentier menant à Lissos. Les archéologues se chargent du reste.

Le site greco-romain

Le temple d’Asclepios

En plus des églises byzantines, se trouvent des ruines grecques et romaines (un stade, un théâtre et un temple muni de mosaïque). Le temple dorique d’Asclepios d’où jaillissait de l’eau médicinale, était visité de toute la Crète. Il est situé à la base de la montagne où passait le fleuve sacré. Il fut découvert avec sa belle mosaïque en 1957 en même temps qu’une vingtaine de statues, offrandes aux dieux par des malades ou des guéris en guise de gratitude, et un serpent en or. Dans le temple d’Asklipios, des serpents étaient gardés dans le but d’être utilisés lors des cérémonies curatives et des rituels de guérison.

Le bâtiment auxiliaire
La stoa
L’autel
La stoa
La grande terrasse

Le théâtre, les thermes, l’habitat et la nécropole

Il ne reste de l’édifice qu’une portion de gradins rongés par le temps, cernée de coulisses effondrées. À Lissos, ancien port antique situé au sud-ouest de la Crète, des archéologues ont mis au jour un nouveau bâtiment public, a annoncé le ministère grec de la Culture. Si le monument n’impressionne pas autant que le théâtre d’Ephèse ou que les grands forums de Rome, les chercheurs qui l’ont exhumé sont néanmoins aux anges : il s’agit de la première découverte réalisée sur cet ancien port de l’Antiquité depuis une soixantaine d’années.

Pour l’heure, les archéologues hésitent encore sur l’identification précise du monument exhumé. Sa modeste forme semi-circulaire garnie d’au moins 14 gradins pourrait tout aussi bien appartenir à un odéon – petit édifice dédié aux spectacles musicaux – qu’à un bouleutérion – bâtiment à fonction politique où se réunissaient les citoyens de la cité. Les communiqués ne tranchent donc pas et évoquent simplement la découverte d’un «bâtiment public».

Daté du Ier siècle de notre ère, l’édifice a été partiellement dévasté par d’énormes blocs de roches, entraînés du flanc des montagnes environnantes lors d’un séisme monstre bien connu des archéologues et qui en 365, aurait causé de nombreuses destructions dans l’ouest de l’île. Ce séïsme a notamment provoqué un basculement de la Crète : effondrement à l’Est et son surgissement de 6 m à l’Ouest.

Les thermes

L’habitat
L’habitat
La nécropole

L’église d’Agios Kirikos

Sur les ruines de la première basilique paléochrétienne, près de l’Asclépiéion, se trouve l’église d’Agios Kirikos, patron de Lissos, et qui donne son nom à toute la vallée de Lissos. L’église voûtée présente des fresques byzantines endommagées. Il y a des inscriptions mentionnant les dates 1436, 1437 et 1439.

L’église et ses magnifiques peintures byzantines et son sol préservé
J’ai du mal à déchiffrer les scènes
St Michel terrassant le dragon
La mosaïque du sol est admirablement conservée`

L’église Panagia

Près de l’ancien port et de la plage de galets de Lissos, se trouve l’église de Panagia, construite sur le site d’une église paléo-chrétienne (IVe-5e siècle après J.-C.) ; il y a des parties architecturales intégrées dans ses murs.

Le site du sanctuaire est occupé depuis le XIVe siècle par une église à nef unique voûté dédiée à la Panagia (Vierge Marie). Les murs incorporent des parties architecturales en marbre et en calcaire du temple paléochrétien et d’autres bâtiments publics de Lissos.

La plage et la baignade et le retour sur Sougia

J’ai plongé directement depuis le ponton
La plage du paradis
S’éloigne

Le retour sur Sougia

Tous ces gens viennent de la descente des gorges de Samaria : voilà pourquoi je ne veux pas y aller

À bientôt !

Michel

20240630_Paléochora – Mid Sougia Randonnée

Au point bleu

Quand j’ai préparé mon voyage, je savais que j’avais rdv avec la randonnée à Paléochora du fait de l’isolement des sites archéo côtiers notamment. Après beaucoup de tergiversations j’avais décidé de louer un scoot pour me rendre sur les sites de montagne ; pour me rendre aussi à Sougia et rejoindre à pied les sites côtiers. Mais on propose et la nature dispose. Le vent soufflant en tempête les loueurs m’ont fortement déconseillé de m’aventurer sur les routes, et surtout de montagne, en scoot. Il m’ont invité plutôt à randonner beaucoup plus sûr. Je me suis rendu à leurs arguments et me voilà parti à pied en direction de Sougia. J’aurai couvert la moitié du chemin soit les données ci-dessous.

Les données rando du jour
Le tracé du jour
Le café où j’ai bu un café grec ce matin en attendant l’ouverture du loueur
L’échoppe du loueur
Les risées fument poussées par un vent puissant

Beaucoup de photo montre cette mer blanche écrasée par le vent.

Le chemin est gardé !
Au fond Paleochora
Et la randonnée se poursuit
Ma plage privée
Ma plage privée
Et la mer est toujours blanche
Un trou d’eau de mer

Bon ici je m’arrête et je fais demi-tour. Le chemin gravit la falaise pour redescendre sur Sougia

Je suis tenté par un bain dans cette petite crique. Elle n’est pas assez protégée ; il y a trop de vent. Il faut que je fasse attention : je suis seul
Ma plage privée, bien protégée
Ma plage privée
Ma plage privée
De retour à Paleochora 14:20: le grand bonheur de la salade avec une bonne bière

Désolé pour les mauvais enregistrements dûs au vent.

À bientôt,

Michel

20240629_Kissamos – Paleochora Transfer

Au point bleu
Les sites archéologiques
Le tracé du jour
Kissamos Bus Station
Le bus qui fait la liaison avec Chania

C’est un bus comme cela que je vais emprunter. Il va à Chania. Il me conduira, pour ma part, jusqu’à l’embranchement de Paleochora où je change de bus ; pour un bus plus conventionnel routier.

Paleochora – Il y souffle un vent de tous les diables
Paleochora – Il y souffle un vent de tous les diables

À bientôt,

Michel